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29 août 2006

SOUFFRIR....

C'est comme un été sans soleil....
C'est comme une vie sans émotion....
Comme un jardin sans verdure, sans fleurs....
Comme une montagne sans neige, sans vallée
Comme un souvenir
Qui meurtrit un cœur....

coquillages.jpg

 

Comme un fleuve
Qui déverse son dernier souvenir à la mer
Sans soleil , sans verdure , sans fleurs....
C'est comme un corps sans vie,

 

 

Sans émotions pour s'en protéger....
Sans jamais pouvoir et en avoir le devoir
Un jour, un soir , une nuit pour ne jamais plus témoigner....
Que " SOUFFRIR "  c'est  s'évanouir puis " MOURIR "

Et pour taire à jamais....
Que c'est une âme qui se meurt.
Que c'est une étoile qui s'éteint,
Que c'est un soleil qui disparaît.....

C'est comme une rose sans aucune senteur....
Qui perd ses pétales à même le sol....
C'est une rose qui n'aurait jamais existé....
Sans crépuscule.... Sans aurore....
Le pire encore.... Souffrir, c'est aussi mourir....


effets-d-optique.jpg

 

Comme une terre qu'on accuse
D'avoir perdu sa lune....
Que cette même lune est soupçonnée
D'avoir assassiné toutes les étoiles.

 

Sans prétendre à une émotion "Sanglotant au jardin des horreurs",
Sans y prétendre le droit d'ériger une stèle
Pour y déverser une dernière Larmes....
Sanglotant au jardin de l'oubli....
Pour y lâcher son dernier soupir....

 

Jacques CORBEHEM
Le 29 AOÛT 2006
CONDÉ SUR L'ESCAUT

23:37 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

26 août 2006

L'OISEAU BLESSÉ

oiseau.jpg

 

Voici l'oiseau qui se doit de témoigner de toutes les exclusions.
Je défends la cause oubliée devant votre incompréhension.
Combien j'accuse que, caché derrière la valise diplomatique,
Sont commis des crimes odieux, soucieux de toute politique....

 

La politique de l'autruche qui sème et s’exerce sur son parcours. L'incertitude au travers
De toutes atteintes aux libertés, aux mœurs, qui s'octroient un service des plus pernicieux.
Quelle audace vous acclame ! Vous êtes devenus, de loin, l'ange que j'implorais. Soucieux....
Votre insolence approuve le danger plongé devant nous en ces heures de colère....

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La diplomatie qui se cache derrière ces êtres qui s'accomplissent n'auront jamais pour seul refuge,
Un comportement soupçonnable et combien soudoyant. Que de mensonges : j'en déplore le grand déluge....
Combien d'assassinats commis au nom d'une religion qui se déploie et que je soupçonne ? Depuis, je crie....
Qu'aucun innocent ne meure, ni ne souffre. Et qu'aucun de vos serments ne puisse vous servir d'abri.

 

Depuis, je vois le ciel s'obscurcir de nuages : j'accuse tout acte terroriste
De vouloir détruire un avenir appauvri et compromis. Celui qui, pour tout témoin, moissonne le seuil
De sa terre en jachère, sème la graine de nos espérances abattues par ces odieux artistes
Se prétendant plus forts de nous voir périr, et n’ayant pour regrets de n’emporter que leur orgueil....

 

oiseau.ch.jpg

Si dans la lumière je vous soupçonne, sous l'emprise de votre coté obscur, de vouloir tout vous approprier,
Vous voir clamer dans le silence pour soulager la diplomatie, qui n'est pour moi qu'une moitié d'hypocrisie,
Cachée derrière ces longs discours faits de mots calculés, provocateurs et sournois, je me dois de crier :
À l'imposture ! Je ne peux ignorer ces sons étranglés, de peur d'y découvrir noirceur ou ignominie....

 

Voici l'oiseau sur sa branche, venu chanter avec élan, accusant et blâmant toutes les violences,
Le refrain de l'indifférence qui gronde, comme l’orage qui, soudain, lui brûla les ailes....
Il chante que ni la Bible, ni même le Coran, ne se prêtent à louer le refrain de ces turbulences....
Caché derrière politesse et élégance, l'homme, surpris, se doit de jeter toutes ces précieuses perles.

 

JACQUES DÉSIRÉ
26 AOÛT 2006
CONDÉ SUR L'ESCAUT

23:41 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

21 août 2006

VÉRITÉS ET PASSIONS

Quand la triste vérité vient me frapper de face,
Je renie l'indomptable douleur pour assumer
L'euphorie qui gronde dans le fond de mon coeur....


L'emprise de rêve qui m'étreint, demeure vainqueur
Devant l'abîme qui me ronge les songes les plus accablées.
J'accepte, pour la confrontation l'utopie d'une âme perspicace....

 

coucher.soleil.jpg


Qu'importe si le rêve idyllique, par la raison surpasse
La folle réalité qui menace et dédie aux amours échoués,
La pénitence meurtrière n'exigeant rien du bonheur....


Le bonheur n'est-il pas le cri sourd que, seul, lance un coeur
Epris par la véhémence de ces sentiments, victime apeurée
Par l'ironie du sort, négligeant peu à peu, le temps qui l'enlace !...


Je prétends que tout mutisme conduit la vérité vers l'impasse.
La passion a besoin de celle-ci. Reconnaître les plaisirs oubliés
Culpabilisent le bonheur d'être le plus géant des prestidigitateurs....



JACQUES DÉSIRÉ
LE 21 AOÛT 2006
CONDE SUR L' ESCAUT

23:29 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

17 août 2006

TOI MON AMOUR

TOI MON AMOUR EN QUI JE VOUE TOUTE PASSION ET CONFIANCE,
QUI EST MON UNIQUE PRÉTENDANT ET MA SEULE RAISON  DE VIVRE...
Où ES TU ? LORQUE DANS MES TIMIDES NUITS OU L'ESPÉRANCE
FUIT MON CŒUR SANGLOTANT POUR SURVIVRE ET TE SUIVRE...

QUE COMPRENDRE À TOUS TES LOURDS ET PESANTS SILENCES ?...
CE N' EST QU'UN REFUGE OU UN DÉDAIN QUE DE LOIN JE SOUPÇONNE
SANS DÉFENDRE LES ÉMOTIONS QUI S'ÉVANOUISSENT DEVANT TES ABSENCES
DE DIALOGUES QUI TE PARAISSENT TENDANCIEUSES, ALORS JE M'ABANDONNE...

OUVRE MOI TON CŒUR POUR QU'ENFIN JE PUISSE DE NOUVEAU RENAÎTRE...
C' EST MON AMOUR QUI TE PARLE A CŒUR OUVERT..., ÉCOUTE CETTE MÉLODIE
QUI EST MIENNE DE NE VOULOIR TE PERDRE CAR JE NE VEUX DISPARAÎTRE...
COMPRENDS QUE JE T'AIME, QUE MES SENTIMENTS SONT LOUABLES DE VIE...

COMPRENDS QUE  TE PERDRE SERAIT MEURTRIER ET LOURD DE CONSÉQUENCES
PLUS BEAU TU ES, COMME MON ÉTOILE, MON SOLEIL, NOTRE ZÉNITH, MON COURAGE...
QUE JAMAIS SANS TOI  JE NE SURVIVRAI, TU ES MA VIE, MON SEUL DOUILLET NUAGE
SUR LEQUEL JE VOUDRAIS TANT M' ENDORMIR ET TE RETROUVER PAR EXCELLENCE...

Jacques Désiré
Le 17 AOÛT 2006
CONDÉ SUR L' ESCAUT

23:34 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

16 août 2006

UNE LUNE ESSOUFFLÉE

Comme une lune voilée, essoufflée...
Je fuis la haine qui cherche
A raison le moment propice
Pour saisir mon coeur humilié...

Un ciel orageux perturbe
La percée de cette lune mélancolique
Qui, au moment où je rage...
Me lance un étrange défi...

Cette lune mystérieuse qui, sans étoiles, a dévoilé
La douleur qui est sienne, la solitude, j' en recherche
À  ce lien , le fruit amer de la clé du supplice
Qui supplie mon âme de ne jamais sombrer...

Combien cette nuit orageuse me perturbe...
La percée de cette lune mélancolique
Si mystérieuse décèle la sagesse d'un message
Qui refuse de s'embarquer pour la tragédie...

Où sont les couleurs de l'aube naissante enfouie
Sous ce film noir, venu troubler la transcendance
De nos passions mutilées, souffrant au regard de la circonstance...
Le regret s'installe dès que je soupçonne l'oubli.

Où sont les étoiles d'argent cette nuit défunte
Où mon âme infirme abîme mes yeux rougissants
Qui ne peuvent percevoir l'éphémère bonheur jaillissant
De cette lune qui se perce dans ce ciel, une empreinte.

Jacques-Désiré
CONDE SUR L' ESCAUT
Le 16 Août 2006

23:32 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

15 août 2006

UNE ÉMOTION

Qui ne peut voir le soleil briller dans son ciel
A perdu tout espoir qu'un jour une émotion se traduise !....
Celui qui s'essouffle à surprendre dans son sommeil
Le rival du songe survivra aux lueurs des nuits qui s'épuisent !....

Lorsque sur ta joue perle une larme c'est que peut être une émotion s'éveille
Refusant ardemment la souffrance de dix sept lunes où tout espoir s'enlise !....
Un crépuscule, puis un autre encore, s'accomplissent là où une étoile se révèle
Au gré du hasard, complice de ce destin qui s'affirme sous son emprise.....

Dès lors , je comprends la peur qui gronde, menace et se montre cruelle !...
Je devine l'odieuse infirmité du frisson arrogant d'une lune en crise...
Je me perds dans les montagnes coléreuses de l'angoisse où la raison se rebelle
S'annonce, où le silence siège et règne où s'installe l'indifférence que tout aiguise !....

JACQUES DÉSIRÉ
Le 15 AOUT 2006
Condé sur l'Escaut

17:35 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

14 août 2006

J'AI TRÉBUCHÉ....

COMME IL FAIT FROID DANS MA VIE !...
ET PARFOIS MÊME DANS L' OUBLI.
JE PLEURE LES AMOURS DÉFUNTS,
TOUT EN PLEURANT CEUX QUI MEURENT DE FAIM.

JE TRÉBUCHE À MÊME LE SOL....

LES SOUVENIRS ME BLESSENT ET MON COEUR SAIGNE.
J'AI MAL POUR ME RELEVER. JE SUIS DÉJÀ COMME MORT.
JE REFUSE CAR JE FUIS LA RÉALITÉ, LES BLÂMES ET QUE L' ON ME PLAIGNE...
C' EST ALORS QUE JE COMPRENDS QU'AMOUR ET PITIÉ ACCUSENT...,
À TORT PEUT-ÊTRE ? NON ! LA VIE EST PARFOIS AINSI FAITE ET CRUELLE..,

TROP DE  COMPROMIS OU DE PROCÉS FERONT DE MOI,
QUI SUIS DÉJÀ SI SENSIBLE,
UN ÊTRE, UNE ÂME MEURTRIE ET BLESSÉE.
TOUTES CES LARMES EN APPELLENT À L' AMOUR QUE JE SAIS RECONNAÎTRE,
QUE MON COEUR EN EST PRIS POUR CÎBLE.

JE DOIS ADMETTRE QUE L'AMOUR DEMEURE EN UN ÉMOI
SI PROFOND EN MON ÊTRE SI FÉBRILE....
SON SI DOUX SOUVENIR ME SUSSURE À L' OREILLE "LE VAGUE À L' ÂME"
ET ME RAPROCHE DE LA VIE.
ET  SON DOUX PARFUM PARVIENT A RAVIVER DES FLAMMES
AVANT QUE TOUTES ÉTINCELlES DE VIE NE S'ÉTEIGNENT
À JAMAIS POUR DISPARAÎTRE.

LE TEMPS  ME PROPOSE UNE RELÂCHE, UNE PAUSE.
JE M'INCLINE POUR CE DEVOIR QUI EST MIEN DE POUVOIR
ET SAVOIR BRISER LA CHAÎNE DU SOUVENIR, CE BRÛLANT MIROIR
Où UNE TRÊVE S'IMPOSE, ME HANTANT
À CHAQUE SECONDE QUE JE VIS, QUE JE RESPIRE...
UNE VÉRITÉ, HÉLAS SI PÉNIBLE TANT ELLE ME FAIT SOUFFRIR, VOIR MÊME... MOURIR.

JE NE SUIS PAS FAIT DE MARBRE QUE JE NE PEUX TAIRE...,
"LE SEIGNEUR M'A FAIT À SON IMAGE"

RECONNU PAR LES MIENS.
JE DEMEURE CLOUÉ AU LIT. TANT DE CRÉPUSCULES ET D'AURORES....
PRÉTENDRE LE CONTRAIRE SERAIT MENTIR.
JE RESPIRE ET ASPIRE À LA VIE...
CE DOUX VISAGE ASSASSINÉ PAR LA LOI DU DESTIN
A PERDU TOUT ESPOIR QUI POURTANT SE DEVAIT D'ÉCLORE...

Jacques Désiré
Le 14 Août 2006
CONDÉ SUR L'ESCAUT

23:36 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

07 août 2006

COMME....

Comme l'emporte le silence
Aux saisons rosées des temps sans élan....

Comme l'emporte l'innocence
Pleurant la violence des vents....

Comme un rêve émouvant
Éloignant l'ignorance aux vagues insolentes....

Comme les marées emportent le souvenir dans les océans
Aux creux de leurs vagues s'éloignant des rivages du temps....

Comme perçante, une lune, dans la nuit reluisante
Témoignant de leur fidélité sont les étoiles scintillantes....

Comme un été aux pluies de printemps
Déversant la souffrance évanescente....

Comme un monde où une foule effervescente, s'épuisant,
De ces sons étranges venus d'un vent d'espérance....

Comme un soleil réfléchissant
Le bonheur de l'amour refleurissant....

Comme un soleil rayonnant
S'évade une lumière étincelante....

Comme les louanges des mésanges fredonnantes
Le refrain d'un doux présage chantant....

Sur une terre agonisante d'évidence,
Redescendent les espoirs apaisant l'innocence....


JACQUES DÉSIRÉ
JEUDI 7 AOÛT 2006
Condé Sur L'Escaut

23:28 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

06 août 2006

LE PASSAGE

SI J' OSE TE PARLER DE LA PLUS SECRÉTE DES NUITS..
ELLE , QUI DE FRAYEUR TE FAIT SANGLOTER.
COMPRENDS QUE SON FRISSON EXISTE POUR TRADUIRE LA VIE...
POUR QU'AUCUNE EMOTION N' ÉCHAPPE A SA VÉRITÉ.

JAMAIS , JE NE TE PROUVERAI , MAIS AVEC REMORDS
QUE LE SEUL POINT COMMUN QUI EXISTE ENVERS TOUS
N' EST PAS LE BONHEUR QUE CHACUN RECHERCHE COMME UN FOU
MAIS UN AILLEURS PROMETTEUR QUI NOUS TERRIFIE.., LA MORT...

D' AILLEURS N' EST ELLE PAS UNE ISSUE POUR LES SOUFFRANCES DE CERTAINS...?
QUI SANS CRAINDRE LA CRITIQUE DE TOUTE MORALE EXISTANTE OU LE REPROCHE,
PAR LEUR ACTE DÉMESURÉ , DEVANCENT L' HEURE DU JUGEMENT SUPRÊME, QUE CHACUN
MÉPRISE JUSQU'À LES PERSÉCUTER DANS LEUR REPOS ÉTERNEL AUQUEL ILS S'ACCROCHENT..!

A CES SONS ETRANGES QUI ME TRANSPORTENT ET ME RÉVÉLENT UNE VÉRITÉ,
NOUS NE POUVONS PLUS FUIR CAR LA DOULEUR NOUS SUSPECTE DANS SON DÉLIRE...
NE SOUPCONNE JAMAIS LE DESTIN QUI T'A JUSQU'À CET INSTANT PERTURBÉ...
CAR UN JOUR , NOS CHEMINS SE CROISERONT ET NUL N'AURA JAMAIS LA FORCE DE MAUDIRE.

NOS ÂMES SONT TORTURÉES DE TE VOIR AGONISER DANS CE LIT DE PRIÈRE
REGARDE.., ESCORTÉS PAR LES ANGES , TES PROCHES SONT VENUS TE SOULAGER
AVEC EUX, EMBARQUÉ POUR LE LONG VOYAGE QUI, ENCORE, NOUS EST INCONNU
TRANSIS, NOUS NE POUVONS, AVEC TOI , CONTEMPLER ET SUIVRE LES LUMIÈRES
QUI, QUELQUE PART, ILLUMINENT LE MIRACULEUX CHEMIN QUE TU DEVRAS EMPRUNTER
POUR APPROCHER : " L' ÉTERNEL " , CE PASSAGE NOUS EST SANS OFFENSE DÉFENDU.

Jacques Désiré
06 Août 2006
CONDÉ SUR L’ESCAUT

23:35 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

09 février 2006

UNE ÉTOILE EST VENUE

Lune pour un cœur solitaire
Pour mes chagrins éphémères.
Une étoile est venue se poser sur ma joue
Pour y sécher mes larmes
Et y éponger mes chagrins.

Pourtant je pleure comme un enfant.
Je comprends que je dois labourer
Mes chagrins et mes champs,
Pour cultiver et y semer un espoir.
Les anges sont venus pour le croire.

03:46 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

07 février 2006

LE CHEMIN QUI EST LE MIEN

Que les songes  t’éloignent des grands larges de la réalité si pénible....
Ainsi que moi qui vit dans une allégresse aussi fidèle que peut l’être un cœur amoureux,
Aussi fétide de la part de la douleur, la souffrance....
Ainsi est faite ma vie....

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La lune est désespérée de voir tant de misères...
Je m’attendais à mille autres choses
Que la vie se doit d’offrir à chacun....
Le droit de vivre.... le droit d’aimer...

 

Mais la souffrance s’installe et  s’incruste
Dans la pauvre vie qui est la mienne...
Lutter quotidiennement n’est pas un luxe que l’on  m’offre
Mais un devoir de chaque instant... à chaque seconde que je respire....

 

La souffrance est un immense calvaire....
Que la maladie m’offre en me présentant
Toutes ses excuses que je ne sais pardonner
Et que je ne peux assumer sans aucune énergie....

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La douleur est paresseuse et je proteste....
Je dois vivre malgré les obstacles à franchir avec véhémence et courage.
Mes yeux deviennent des rivières et je ne sais comment
Je pourrais pardonner à ceux ou celles qui  m’assiègent

 

Dans mon corps endolori je dois vivre le meilleur si possible....
Je lève les yeux vers le ciel et je vois au loin
Se dessiner dans ce ciel si bleu le chemin qui se doit d’être le mien
Car les anges m’ont confié les clés que seul  dieu peut offrir....

 

JACQUES DÉSIRÉ
Le 7 FÉVRIER 2006
Condé sur l'Escaut

23:43 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

12 mai 2000

SOUVENIR APRÈS UN COMA

Le plus court chemin entre deux hommes : c'est un sourire.
Le plus court chemin sera l'empreinte d'un avenir
Cet avenir se vivra sans se faire aucune promesse....

Un simple sourire se suffira pour graver la noblesse.
La noblesse qui grandira chaque fois que tu me tiendras la main.
Ta main serrant ainsi la mienne, survivront au front des lendemains....

Je voudrais que nul ne meure avant d'avoir aimé,
Aimer un jour, une heure, une minute..., un homme.
Toutes voiles dehors....

Ta main m'est si précieuse....
Ma main si froide se réchauffera lorsque tu serreras la mienne.
Nous y découvrirons ensemble l'audace du bonheur.

De ce bonheur si réconfortant que les étoiles se montreront audacieuses....
Tu seras mon ami, mon ami fidèle.
Ton soutien deviendra un trésor.

Et ce trésor n'aura jamais de prix,
Car on ne pourrait en estimer sa vraie valeur.
Je te resterai fidèle,, toi l'amour, toi mon Amour....

Une étoile scintille au zénith d'un espoir défendu.
Et le ciel en sera le seul témoin.
Témoin d'un amour précieux et non capricieux.

Qui, ce jour, pourra profaner les amours défendus ?
Le silence reste en harmonie,
Avec celle ou celui qui le contemple.

Jacques CORBEHEM
Le 12 Mai 2000
Valenciennes

23:59 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

21 mars 1996

LE GRAND PARDON

Combien j'ai mal de te savoir loin de mes regards, loin de mes chagrins
Que je ne sais partager, que je ne sais te conter, qui me surprennent parfois....
Combien je souffre lorsque ton corps et ton cœur somnolent et ignorent le mien....
Comprends le supplice de mes nuits persécutrices qui ne répondent à aucune loi.

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Sache que chacune de mes larmes qui perlent sur mes joues tendues
Sont des pétales de roses fanées qui profanent le jardin du bonheur,
Que ces mêmes pétales viennent furtivement nourrir par un engrais devenu
Mes terres qui te sont promises pour y semer le songe retenu prometteur.....

 

 

Tu dois savoir que mon cœur pleure et frissonne toutes tes absences....
Chaque seconde dessine un enfer qui n'est pas défendu par la raison....
Que la peur vient étreindre mon corps et m'épargne toute clémence....
Elle prétend que c'est un délit de t'aimer ! Moi, je te demande pardon.

JACQUES DÉSIRÉ
LE 21 MARS 1996
VALENCIENNES

17:41 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

23 juillet 1991

LES AMOURS ABATTUS....

Dis-moi : quels peuvent être, aujourd'hui, tes rêves
Qui t'emportent et s'éloignent vers une autre destinée ?
Pourquoi je pleure de voir tant de nuages qui, sans trêve,
Se meurent et se bousculent dans le fond de mon cœur blessé ?

 

Qui es-tu pour prétendre un bonheur pourpre sans nuances ?
Ne suis-je pas celui qu'au fil des jours tu as dédaigné ?
Dans un lointain désir de chanter le refrain de la liberté,
Pour y vivre une folie dérisoire qui t'inspirait l'indifférence....

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Si, sur la montagne de nos obstacles que tu escaladais
Seul, pour affranchir ta vérité, lorsque moi je mourrais....
Ils ne t'ont apporté que culpabilité, sans témoigner le courage
Qui s'effondrait sous tes yeux de vouloir me garder comme otage!....

 

Rien ne t'oblige à vouloir ressentir la terrible douleur,
Celle qui témoigne, par ce présent, le mérite de nos valeurs.
La fuir ne résoudrait rien. Et, dans tes profonds sommeils,
Aurais-tu peur d'en souffrir et d'en être brûlé par le soleil ?

 

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Je m'installe dans tes silences pour y défendre notre cause.
Si l'amour t'est revenu, elle accuse obstinément celui-ci
D'avoir mis les voiles que, depuis, amour et espoir s'opposent....
Que d'en souffrir en pleine désolation, nos sentiments nous oublient....

 

 

Si, depuis tes rêves, un jour, tu rencontres le bonheur passé,
Offre-lui la reconnaissance de ce chemin de croix parcouru.
Défends tes sentiments qui peuvent, seuls, oublier ou affronter
Les montagnes de l'espérance où ruissellent les amours abattus.....

 

JACQUES DÉSIRÉ
23 JUILLET 1991
DOUAI

10:26 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

18 juin 1991

LE CŒUR BLÊME

Ce soir je vais pleurer pour soulager mon cœur blême…
Je ne sais où retrouver, pour mieux m'y perdre, tes regards
Qui, si réconfortants, maquillent mon pauvre sourire bavard…
Où es-tu ? Pour un instant, je voudrais tant que tu m'aimes !…

Je te recherche sans aucun trêve dans le plus profond de mes émois.
Se dessine dans mon cœur, avec mon sang, ton visage à l'intérieur…
Le reflet réminiscence chemine mon corps où ruissellent encore les pleurs…
Je vibre de cet instant, gant je fuis votre indifférence où se meurt l'oubli de soi…

Ce soir se discute innocemment l'enfant que je suis qui éprouve
Le besoin de se confier à une lne absente, à un amour essoufflé
Qui s'éloigne au gré de l'épreuve du temps, par mes sages pensées
Qui te sont vouées. Je m'interroge, te cherche et… enfin te retrouve.

Qui suis-je pour oser t'ennuyer, ce soir, avec mes sentiments infirmes ?…
Celui que tu as chassé de tai pour y vivre malgré moi un peu de liberté…
Ce soir je vis un bonheur éphémère, un amour absent qui me confirme
Que je survis encore malgré l'insouciance de mon état et de ce mal incarnés…

À l'encontre e cotre destinée qui pourchasse nos passions et notre aour mutilés,
Je te retrouve enfin. Je soupçonne l'empreinte indélébile,que ton cœur y a laissée,
Car je ne veux ignorer la douceur du bonheur que nous avons vécu décemment.
Et, lorsque par la pesée, je me blesse, je fuis l'onirisme qui, à jamais, me surprend !….

Jacques CORBEHEM
Le 18 Juin 1991
Valenciennes

18:40 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

09 mai 1991

LA VIE NE S'ÉTONNE

Si la paresse venait se recueillir en moi,
Je n’aurais, dès lors, plus de regrets à avoir.
Si le bonheur m’oublie bien malgré moi,
Ce serait une issue fatale de vouloir y croire….

Si tu m’effaces pour en aimer un autre,
La raison ne me retient pour t’en empêcher.
Si je souffre, que ma douleur te rencontre
Près des berges de la peine que tu t’es épargnées….

Je resterai silencieux malgré l’envie
De t’apprendre le naufrage qui m’a détruit.
Ma vie fût ô combien belle auprès de toi.
La vérité pourrait alors se retourner contre-toi….

Je ne peux vivre, ni me réjouir sans t’aimer.
Laisses-moi vibrer de te savoir aussi heureux.
Que la vie puisse te pardonner d’être odieux.
Je crie l’empreinte du silence que tu y as laissée….

Que si j’en pleure jamais la vie ne s’étonne.
En retour, je n’en attendais et je n’en prétendais rien.
Peut-être ne suis-je qu’un enfant qu’on soupçonne
D’être resté innocent à la folie qui dérange à tort les siens….

Jacques CORBEHEM
Le 9 Mai 1991
Valenciennes

07:22 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

08 mai 1991

AU BONHEUR DE L'OUBLI...

Au gré du vent, le cœur meurtri, je pars et m'éloigne
À la conquête du précieux rêve dont j'ai tant besoin.
Blessé je le suis et, sans aucune excuse, je te témoigne
La douleur persécutrice que je vis sans y prêter soin....

Cachées sont ces larmes qui perlent sur mes joues
Et que je te confie sans me louer refuge où chaque soir
Le frisson empoigne mon cœur qui, sans aucun tabou,
Échappe au refrain de ma vie, se heurtant au désespoir....

larme.jpg

 

Tu y as retrouvé, depuis, un léger souffle de liberté.
J'en aperçois, hélas au loin, cet être qui s'éveille...
Pour moi, il est un cœur qui s'éteint, écorché, exilé,
À l'inconnu qui ne s'offrira jamais plus aux querelles....

 

L'indifférence s'installe dans cet exil devenu mien.
Au plus lointain de nos jours heureux, se défend et vit
Une âme soucieuse et scrupuleuse, reprochant aux siens
De clamer un sourire encore précoce au bonheur de l'oubli....


 

JACQUES DÉSIRÉ
Le 8 MAI 1991
Condé Sur l'Escaut

10:21 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

17 avril 1991

SI T'AIMER EST UN PÉCHÉ....

Je vois dans mon ciel se briser mon miroir
Qui m'a autrefois apporté tant de bonheur....
Que puis-je, hélas, faire d'autre que hurler
La douleur qui gronde et s'empare de mon être ?


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Se rapprochant de cet être, les démons qui pavoisent de voir
Le sang jaillir de ce corps humilié, amputé par la douleur.
Que méprisant mon cœur meurtri, blessé, souffrant l'infirmité.
Sentant la mort approcher, je voulais tout compromettre....


 

Je n'ose et ne peux franchir seul cet étrange couloir
Accompagné de ces infâmes démons qui sèment la terreur
Pour mieux vaincre mon âme persécutée, abattue, violée.
Que l'enfer cherchait à apprivoiser pour me faire disparaître....

 

Mon sang se répand le long de cet horrible couloir
Où aucun ange n'est venu pour exorciser la douleur.
J’en crève à petit feu cette nuit maudite, terrifié
Par ce cœur extirpé par le malheur qui se veut seul maître....


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Jamais ces si odieux démons n'ont prétendu me croire
Par le passé que je savais trahi, seul. Courait la rumeur
Que tu me détestais. De tant souffrir je t'offrais l'humilité :
Ton départ en fût encouragé à en meurtrir mon être....


 

S'il te reste un peu d'amour pour me voir,
Tu pleureras ce que je pardonne " au Seigneur "
De vouloir me voler. Si t'aimer est un péché....
Qu'il m'arrache le cœur : devant lui je veux comparaître....


JACQUES DÉSIRÉ
17 AVRIL 1991
VALENCIENNES

10:19 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie