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08 août 2009

LOIN DE FABLE....

Voir plus loin, voir plus haut ce jour : je pense à autre chose....
Vois comme je pleure en cet instant, vois comme j'ai peur.
Hallucination : j'ai le vertige dans mes élans où je demeure
La plus pénitente des larves vivant sa pleine métamorphose....

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Brûlent dans ce souvenir ma colère et ma raison : je ne voulais dépendre.
Aurais-je pu me réfugier derrière le songe ? Rien n'y fait. Pleurant ou riant,
La lumière vient vers celui où, de son vécu, l'on soupçonnait être ignorant.
Et, depuis, je bénis ce monde abrupt, d'un rien, ne cherchant à s'en défendre....

 

 

Une absence, une déraison, un grain de folie, justifient toutes mes brûlures
Ainsi jetées dans les flammes. Mon âme déplore ces heures trop silencieuses.
Les frissons du pardon l'emportent : même anémiés, ils m'ébranlent. Vague anxieuse,
Loin de fable, mais magique. Lorsqu'une éclipse me couvrit de sa couverture....

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Je reste un homme blessé au cœur d’enfant, ainsi de retour....
Plus de gants pour me toucher. Du bonheur ! Je veux pleurer....
Élégance et vertu puissent, dans son élan, me retenir si je dois tomber.
Une rose dans mon jardin et fontaine ruisselante pointent sans velours....

 

Quartier de lune à la lueur délivrant mes peines

aurores et brumes en ces soirées monotones....

Mon cœur est rempli d'Amour à offrir en partage....

Et mes meurtrissures trahies ne vous en déplaisent.

Si de larmes est ma vie, combien vos armes portent mes cicatrices ?

M'y suis-je perdu recouvert de glaise ?

De son tréfonds mon âme épuisée a su retrouver sens et charme dans mes prières.

Je suis fier d’être un homme....

 

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Que dignité me gouverne sous l'étoffe de mon handicap.

Désormais l'espoir ne m'abandonne....

La victoire est un chant de louange où croix de guerre se couronne

et se meurt, là où tout s'oublie....

Mais d'Amour, on peut aussi en mourir.

Ne vous étonne, car couverts de sang les glaives ont tout compris....

Pleurant ainsi la forêt du courage, ils se souviennent de la comète.

Pourtant je ne suis qu'un petit d’homme....

 

Jamais plus de guerre s'il vous plaît....

Et jamais plus d'holocauste.....

Hommage et révérence aux vaillants soldats

qui ont délivré les pays, et notre France....

La chance se doit d'être un sourire pour chacun,

mais ne se maîtrisent les pas pour la renaissance....

Sauvetage du souvenir, un cliché qui fût gravé sur les feuilles des saisons :

jamais celles-ci ne ripostent.

JACQUES DÉSIRÉ
Le 8 AOÛT 2009
Condé sur l'Escaut

22:37 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

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