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07 septembre 2006

UN AMOUR SANS INTERDIT

Je crois reconnaître dans la vie qui est mienne un seul refus
Auquel mon coeur ne veut dans l'absolu, déjà, si soumettre.
Où, demeure encore une ombre qui renit de tout reconnaître.
Devant le fait accompli. Je m'y jette à l'eau et à corps perdu...


De toi, mon amour je veux d'un avenir sans aucun compromi.
Tu peux lire dans mes yeux comme dans un vieux livre abîmé
Que mon coeur t'offre ses pauvres petits sentiments labourés,
Pour seul désir de voir renaître, un jour, un amour sans interdit.


De très haut, je suis tombé, mais rien n'est trop beau à tes regards,
Depuis qu'à flot je te suis revenu pour t'annoncer un nouveau départ,
Notre cap est une nouvelle vie. Et de prétendre du plus géant des bonheurs
Déjà oubliés par trop de lassittude d'un passé terni, obstinément dévastateur.

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Nous sommes en appel devant les lois divines. Oh combien d'impatiences
Devrons nous encore attendre d'un devenir que je proclame prometteur ?
Car mon coeur s'est toujours confié ouvertement à en mourir de silence
De ne vouloir compromettre la leçon pour en conclure un déshonneur.

 

Le déshonneur encore précoce, en ce jour d'infirmité que je dénonce,
Devant un avenir qui ne demande qu'à t'aimer et, déjà, se surpasse.
Les élans de mon coeur de ne vouloir taire l'amour qui nous annonce
Derrière ces heures abattues que mon coeur, déjà, accuse..., et t'embrasse.


Alors, je comprends ces longues heures qui me culpabilisèrent. Et j'en pleure
De vouloir témoigner en ta faveur, car tes silences ont fait de moi devenir cet être,
Qui, en aucun cas, te comdamne, mais accuse tes distances. Que tu te dois d'admettre....
Car elles en étouffèrent. Alors, je cours pour te supplier... de ne jamais plus meurtrir ce coeur.


JACQUES DÉSIRÉ
7 SEPTEMBRE 2006
CONDE SUR L' ESCAUT

23:33 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

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