20 septembre 2006
LA RIVIÈRE DE VOS ESPÉRANCES
Le soleil s'apprête à nous offrir les éclats d'un merveilleux crépuscule
Où, de nos yeux éblouis, épris d'émotions, le rêve veut alors s'éterniser.
Vers toi, mon amour, je me tourne pour te dire combien je veux t'aimer.
Et je veux me perdre dans tes bras, car mon cœur a déploré les canicules....
À te disculper dans mes réminiscences où perlent encore trop de larmes.
Et mon cœur s'attarde, sous un brouillard tombant, ayant pour charme
La rosée pour nourrir les fleurs qui s'épanouissent aux pleurs de l'ennui....
L'ennui, celui s'acharnant dans mes espoirs de vouloir sous mes paupières
Closes, te rechercher dans la folie des lendemains pour enfin te surprendre,
Dans tes regards où s'enfuient, hélas, le besoin de s'évader à t'en défendre,
Des matins innocents qui s'épuisent, contre vents et marées, de toute lumière....
De nos corps qui s'entrelacèrent pour en devenir des petits moissonneurs.
Et de nos pleurs où se cultivent les sentiments, dans le jardin du bonheur
Où mûrissent, désormais, les fruits de notre passion, espérant enfin un avenir....
L'avenir, celui où je t'attends, pour te retrouver dans le meilleur des printemps,
Pour y survivre ensemble, et voir renaître et jaillir la rivière de nos espérances.
Et des floraisons de notre jardin de pleurs, arrosées par la saison de l'innocence,
Où je m'attendris de pouvoir un jour te serrer tout contre moi, le cœur frissonnant....
JACQUES DESIRE
20 SEPTEMBRE 2006
CONDE SUR L' ESCAUT
03:36 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie
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