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26 mai 2009

RÉAPPRENDRE À RÊVER....

L'oubli ne serait, ou ne deviendrait-il en soi une paresse ?
La paresse d'affronter son passé pour épouser le présent,
Ce présent qui refoule nos souvenirs ô combien si pesants !
À l'oubli je ne m'adresse. Je siège là où la bonté voit la noblesse.

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Je me souviens des soirées et de la chaleur des poêles à charbon....
Nombreux étions-nous, en famille, à nous regarder droit dans les yeux....
Loins des longs hivers d'autrefois. Mais celui de décembre fût rigoureux.
Un rien contrariait nos repas que l'oubli n'en fût servi. Cela était bien bon.

 

Non à l'oubli. L'oubli qui se pavane souvent aux regards d'autrui.
Oublier son désespoir serait une fracture qui, jamais, ne pourrait guérir.
Régnent les larmes de celui-ci n’arrosant le charme qui cherche à grandir....
Le souvenir pleure l'ennui des paysages qui ne se plaignent des bruits.

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De ces bruits, j'accepte et reçois ton Amour....
Je ne peux en rester sourd, et en toi je crois.
Que l'oubli nous charrie ! Car devant toi, je suis aux abois.
Et je te déclare ma flamme. Concept acclamant les toujours....


Des toujours qui veulent épouser pour la vie : car je veux t'aimer.
T'embrasser à ne plus rien entendre.... Seul le pincement de nos lèvres....
S'embrasser pour l'éternité. Là où le regret ne serait qu'un petit lièvre....
Plus proche de toi, mon Amour : je te veux pour réapprendre à rêver.

JACQUES DÉSIRÉ
Le 26 MAI 2009
Condé sur l'Escaut

22:34 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

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