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29 avril 2009

JE TIRE MA RÉVÉRENCE

Je pense qu'il serait grand temps
De vous tirer, ce jour, ma révérence.
Il s'est édifié un mur : le mur du silence....
Un silence auquel je m'oppose, et pourtant...!


 

Pourquoi devrais-je souvent m'incliner, voir même me prosterner...?
Évitons le pire tout en conservant ainsi les formules de politesse....
Politesse rimant avec votre indifférence qui vous honore de richesse,
Puisque celle-ci est reine à vos yeux. Mais d'autres s'en montrent consternés.

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Oui ! je vous dois tant. Mais vous préférez simplement l'ignorer....
L'ignorance est douteuse surtout lorsqu'elle émane de votre part...!
Je pense que ma sincérité fera l'écho dans un sombre et long couloir....
Sincérité qui se voit coupable. Coupable de quoi au juste, puisque justifiée ?


 

Largué ? Dois-je admettre que d'incompréhension vous en êtes les champions...?
Non ! Puisque je me réconforte d'un rien. Mais puis-je poursuivre dans cette lancée...?
Suivre tout en acceptant mon franc-parler qui se devait d'être digne de liberté....
Liberté ne s'en prive. Puisque je m'adresse à un mur, un mur bétonné par la dérision.

Ma lassitude se voit servir sur un simple plateau....
Le rideau tombe : là où règne l'indifférence qui n'a pas de prix...!
De là haut, ricanez comme bon vous semblera.  Mais moi, non, je ne m’en réjouis....
Et profondes blessures ne guérissent : je m'incline et vous tire mon chapeau.

L'émotion prêche et demeure, mais elle ne peut accepter vos caprices.
Déporté par la dérision, je ne cherche même plus à vous comprendre....
Pourtant, l'émotion demeure tant elle a recherché, mais se perd dans les méandres....
Sur l'inspiration spontanée pleurent ces mots sincères qui craignent vos sévices....

 

JACQUES DÉSIRÉ
Le 29 Avril 2009
Condé sur l'Escaut

22:30 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

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