06 décembre 2012
LES OISEAUX DE LUMIÈRE
L’indifférence est meurtrière.
Les douleurs vives sont des torpilles.
Le jardin des amours m’est fertile.
Sur ces mots, la terre ouvre ainsi ses paupières….
La maladie est une fleur sauvage.
Hélas, elle a pour devoir de me voler mon identité.
Je ferme alors mes yeux afin de l’ignorer.
Pour me consoler, la terre me fait part de son mariage….
Le soleil est devenu son époux.
Belles, les étoiles furent leurs témoins.
De rêves, l’univers en avait besoin.
C’est là que les océans se mirent à genoux….
Je lui dis d’être heureux.
Les douleurs font fuir les oiseaux.
Les médecins me jouent encore du pipeau.
Ô combien Dieu pourra comprendre mes aveux….
Maman, la souffrance, je la rejette.
Tu le sais, la maladie est une fleur sauvage.
Elle n’existe que pour causer des ravages.
À force de la taire, elle pourrait dévaster notre planète….
Maman, que dois-je faire ?
La maladie n’est pas un luxe.
Seul l’amour me donne du tonus.
La lumière du bonheur doit me satisfaire….
Mon Amour, je t’aime comme jamais.
L’harmonie de nos sentiments nous fait vivre.
Le soleil chante le bonheur qui nous livre.
Désormais, les oiseaux de lumière prôneront la paix….
Jacques CORBEHEM
Le 6 Décembre 2012
Condé-sur-Escaut
16:05 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie
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