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02 octobre 2009

LES MARÉES OCÉANES....

Le temps égraine les souvenirs qui meurtrissent nos cœurs.
Nos douleurs sont révoltées en écoutant le chant de l'ignorance.
Le temps s'écoule, et il n'échappe pas au refrain de l'indifférence....
Cette indifférence est de marbre dans ce monde qui est privé de douceur.

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L'ignorance n'est pas une fleur que l'on sème dans son jardin.
Je ne peux pas céder face à l'indifférence qui croît chaque jour.
Mon Amour, nous ne pouvons pas en rire. Et pleureront les toujours....
Combien sont à plaindre les carrefours qui méprisent les lendemains ?

 

Les mots sont cruels et tombent, telle la pluie qui me réveille.
Si le marbre pouvait s'exprimer : cela ferait plus d'un heureux ?
En quête de vérité, je préfère laisser la parole au ciel nuageux....
Ses paroles seront d'aimer, et de t'aimer, autant qu'il aime le soleil.

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Les moqueries se dandinent, mais elles ne me chagrinent plus.
Dans les couloirs de ma volonté s'éterniseront tous nos rêves.
Les vérités se montrent du doigt, et même d'audace, elles ne m'achèvent....
Même si je courbe le dos, rien ne faiblit. Pourtant celles-ci m'ont reconnu.

 

Aladin exaucerait-il nos vœux sans rien attendre en retour ?
Je frissonne comme jamais en flirtant avec les réminiscences....
Leur marbre me fait froid dans le dos. Et les marées océanes dansent....
Sur chaque arbre, je graverai ton prénom, mon tendre Amour....

aurore.jpg

 

Ces grandes marées ont chanté de vive voix....
Elles n'ont d'emprise que sur les gens passionnés.
Les aurores sont fascinantes, et les conflits ne peuvent pas résister.
La fraîcheur automnale est revivifiante, et l'hiver arrive à grand pas.

 

Je t'envoie des paquebots de tendresse, rien que pour toi....
Ces paquebots clandestins délivreront ainsi tout notre Amour.
La douleur me rappelle à l'ordre, et je lui loue des pattes de velours.
Je pleure comme jamais. Pourtant le fardeau est loin derrière moi.


JACQUES DÉSIRÉ
Le 2 OCTOBRE 2009
Condé sur l'Escaut

22:56 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

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