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28 octobre 2009

LES VENDANGES PRÉCOCES

Le théorème des incertitudes ne soulage pas nos cœurs !
Des médecins affirment que la mélancolie est une pathologie.
Si cela était une erreur ? J'en serais heureux. Ô combien ravi.
Ce phénomène restera un mystère. Tant notre ciel le pleure....

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Une claque s'impose, puisque je remets tout en cause.
Nos certitudes ne pourront jamais être prises en otage....
Les scientifiques font volte face : ce n'est pas un mirage....
Mais combien y a-t'il d'épines dans un bouquet de roses ?

 

 

Il y a longtemps que les théorèmes ont fait leur apparition.
Ils n'engagent que celles et ceux qui en font leur tasse de thé.
Les solitaires acceptent ce langage : il permet de communiquer.
Inventons-nous des codes afin de résoudre nos interrogations....

 

 

Au risque de te surprendre, mon amour, je suis révolté.
Je t'aime au delà du sens profond des mots qui tombent....
Cela ne rassurera en rien le bonheur qui, lui, ne succombe.
Les sillons du temps qui passent vont ainsi se graver....

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Je me retourne, et pourtant, tu n'es pas si loin....
La frustration des amours est un signe : il  veut être partagé.
Ton cœur est une vigne abondante : je ne peux  m'en priver....
Les vendanges furent précoces : elles en sont notre témoin.

 

 

Vers toi, mon bel Homme, je cours pour te sentir....
Le chemin est sinueux, mais je m'en contrefiche....
Ce n'est pas aujourd’hui que je tomberai dans des friches.
J'emprunterai un raccourci. Le soleil ne doit pas le réfléchir....

 

 

Je suis consterné lorsque mes cris sont étouffés à tort.
L'absence des confidences m'enivre : je me sens si seul, hélas....
Tes pas sont partout dans la maison : ils ont laissé tes traces.
Je reste là à pleurer de peur que le soleil nous ignore.

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L'issue est devant moi, et je dois me concentrer.
Non ! Mon Amour, Je ne m'emmêle pas les pinceaux.
La fidélité n'a aucun prix. Ta confiance fait pâlir les tableaux....
Je piaille, tel un oiseau sur une branche venu pour chanter....

 

 

À ton insu, je m'empoisonne avec les théorèmes.
Je connais leurs errances qui me font frissonner....
C'est à tes cotés qu'il fera bon vivre pour respirer....
Je refuse les coups qui ne peuvent résoudre nos problèmes.

 

Cet amas de chiffres me donne le vertige....
Nous lui sommes redevables, mon bel Amour....
Toutes nos inquiétudes illumineront les carrefours....
Les fleurs poussent aussi en hiver : elles sont de prestige.


Jacques CORBEHEM
Le 28 OCTOBRE 2009
Condé sur l'Escaut

23:07 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

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