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21 mars 1986

ET JE FERME LES YEUX....

Je voudrais fermer les yeux
Pour ne jamais plus les ouvrir….
Je voudrais pouvoir dormir
Pour ne plus plus me sentir malheureux….

Toutes mes nuits sont pénibles.
Mon cœur en est la cible.
Ùn cri me fait souffir.
Des larmes pleurent un souvenir….

Et je ferme le yeux
Sans force pour les rouvrir.
Des larmes jaillissent du fond des yeux.
Mon cœur souffre de ne plus pouvoir s'enfuir….

Et je ferme les yeux
Qui ont peur des adieux
Se noyant dans des larmes.
Ils n'ont pas le choix d'une arme….

Ces yeux crèvent le noir.
Ils se heurtent au désespoir,
Lui brûlant le peu d'espoir
Auquel je veux croire….

Trop tôt pour me coucher,
Mais trop tard pour sortir.
Je reste dans l'ennui, sans avenir,
Sans attendre un sourire pour oublier….

Mon grand sommeil
Se perd dans l'artificiel.
Il me réclame un somnifère.
Et, là, le cauchemar se prolifère….

Je vais me coucher
En rejoignant mon souvenir.
Mon cœur ne veut plus désespérer.
J'ai peur d'un autre avenir….

Je plonge sous les draps blancs
Pour réchauffer mon corps si froid.
Je me retrouve dans mes nuits blanche,
Seul, sans chaleur, sans bras, et sans toi….

Jacques CORBEHEM
Le 21 Mars 1986
Denain

12:45 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

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