10 juin 2009
AU CARREFOUR DES CONFIDENCES
Certaines personnes voudraient m'ensevelir vivant et je refuse....
Qu'en résonnent déjà les refrains du pardon dans ma pesante tête.
Ne minimisons en rien les faits car aucune raison ne s'y prête.
Et sereine mon âme se rebelle devant l'amertume qu'elle accuse....
Les saisons ne se maquillent d'où la fraîcheur du printemps....
Ce printemps se démarque par l'audace de ma franchise si paisible.
Pourquoi devrais-je encore encaisser les menaces ô combien nuisibles ?
Et si la récolte des moissons en était compromise, le ciel appellera le vent.
Et je préférerai garder ouvertes les paupières....
Ne me jugez pas sur la simplicité des mots déposés....
Riez, ce jour, de ce que mon cœur se refuse à pleurer....
Tournez-moi le dos. Et ne ciblez jamais mes prières....
Ô mon amour, j'ai amoureusement besoin de toi....
Et je pleure comme un enfant qui endure la souffrance de la nuit....
Au carrefour des confidences, je me surprends à confondre les bruits....
Et sur un piédestal, mon cœur te grandit, toi mon Amour, mon seul Roi.
Les étoiles étincelleront notre ciel aux yeux bleus....
Et je vais m'évanouir pour faire appel auprès de la lune....
Cruciale est leur lueur, qui ne s’éteint au sable des dunes....
Où ne se consume le parfum des vents, en attente des jours heureux....
JACQUES DÉSIRÉ
10 JUIN 2009
Condé sur l'Escaut
22:25 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie
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