20 novembre 2009
UNE LARME SOUS NOS PAUPIÈRES
Maman, jamais je n'en dirai assez pour taire tes douleurs.
Elles demeureront une ennemie dont on se passerait bien.
Ces souffrances sont farouches : elles font notre quotidien.
J'éprouve tant de peine. Et le vent chantera tout en douceur....
Sans toi, maman, jamais je n'aurais vu le jour.
Je ne veux pas que la force du courage t'abandonne.
Rassures-moi, toi qui m'a fait devenir ce petit homme,
L'oubli peut pleurer, mais il est un champ qui se laboure.
Je voudrais tant fuir cette réalité....
Les fleurs sont un cadeau : elles sont si belles....
Le brouillard se dissipera. Et confiant est le bleu du ciel....
Notre famille ignore notre complicité.
Je n'ai hélas pas fréquenté de grandes écoles.
Je n'en regrette rien, puisque la vie en enseigne davantage....
Les étoiles témoignent lorsque la lune rejette les chantages.
Elles nous servent de guide, elles veillent sur les pôles.
Je ne voulais pas que tu saches ce qui me tombe dessus.
La tristesse en narguera bien d'autres, laisses faire le temps....
Tant que je vois encore un peu, me berceront les sons du vent....
Une larme sous nos paupières, elle ne sera jamais déçue.
Ma petite sœur doit s'occuper de tout.
L'amour t'a blessé, mais ton cœur reste ouvert....
Tu mérites une médaille : elle te sera nécessaire....
Fragile petite sœur, observes le bonheur autour de nous.
J’afficherai à mon époux un sourire en cet instant précis.
Mon cœur s'emballe, tant tu me manques, mon bel Amour....
Toi, l'homme qui embellit ma vie, fais fuir les vilains vautours.
Les mots sont dénués de sens. Le silence défiera les interdits....
Mes vérités veulent fleurir à la lumière du jour.
Ma volonté prend grand plaisir à humer les aurores....
Les menaces et les préjugés montrent leurs griffes à tort.
Je ressens le besoin de grandir auprès de toi, mon bel amour....
JACQUES DÉSIRÉ
Le 20 NOVEMBRE 2009
Condé sur l'Escaut
22:51 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie
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