07 mars 2012
LA MOISSON DES TOUJOURS
La vie m'a donné une cruelle leçon.
J'ai même cru voir le soleil venir me gifler.
Vague de quiétude, il voulait me secouer.
Depuis, je crois entendre chanter les bourgeons....
Chut ! La nature accomplit son devoir.
La tristesse deviendra une rivière apaisante.
Les lueurs printanières seront éloquentes.
Même les bourgeons me conteront leurs histoires....
La lumière du jour veut me sourire.
Maman, je porte ton amour en mon cœur.
Tu le sais, le courage fleurit telles les fleurs.
Sans vouloir t'oublier, j'ai le devoir de me ressaisir....
Mais une colombe a bu mes larmes.
Stupéfait, je dois me reprendre au plus vite.
Mon ciel devient un champ de marguerites.
Qu'à jamais les rêves conservent leur charme....
Mon Amour, t'aimer fait mon paradis.
Ce ciel verra naître la moisson de nos toujours.
Des montagnes de tendresse verront le jour.
Notre bonheur deviendra la plus belle des prairies....
Les oiseaux viennent nous embrasser.
La fraîcheur de l'évasion est un réel besoin.
Même le vent ignore ce qu'est le chagrin.
Fidèle aux toujours, je resterai ton loup blessé....
Mon Amour, ô combien la vie se chante.
Le soleil a reconnu l'orbite de nos émotions.
La tendresse est un millésime d'exception.
Que la moisson des toujours soit époustouflante....
Jacques CORBEHEM
Le 7 Mars 2012
Condé-sur-Escaut
01:33 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie
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