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08 mai 1991

AU BONHEUR DE L'OUBLI...

Au gré du vent, le cœur meurtri, je pars et m'éloigne
À la conquête du précieux rêve dont j'ai tant besoin.
Blessé je le suis et, sans aucune excuse, je te témoigne
La douleur persécutrice que je vis sans y prêter soin....

Cachées sont ces larmes qui perlent sur mes joues
Et que je te confie sans me louer refuge où chaque soir
Le frisson empoigne mon cœur qui, sans aucun tabou,
Échappe au refrain de ma vie, se heurtant au désespoir....

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Tu y as retrouvé, depuis, un léger souffle de liberté.
J'en aperçois, hélas au loin, cet être qui s'éveille...
Pour moi, il est un cœur qui s'éteint, écorché, exilé,
À l'inconnu qui ne s'offrira jamais plus aux querelles....

 

L'indifférence s'installe dans cet exil devenu mien.
Au plus lointain de nos jours heureux, se défend et vit
Une âme soucieuse et scrupuleuse, reprochant aux siens
De clamer un sourire encore précoce au bonheur de l'oubli....


 

JACQUES DÉSIRÉ
Le 8 MAI 1991
Condé Sur l'Escaut

10:21 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

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