Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16 août 2006

UNE LUNE ESSOUFFLÉE

Comme une lune voilée, essoufflée...
Je fuis la haine qui cherche
A raison le moment propice
Pour saisir mon coeur humilié...

Un ciel orageux perturbe
La percée de cette lune mélancolique
Qui, au moment où je rage...
Me lance un étrange défi...

Cette lune mystérieuse qui, sans étoiles, a dévoilé
La douleur qui est sienne, la solitude, j' en recherche
À  ce lien , le fruit amer de la clé du supplice
Qui supplie mon âme de ne jamais sombrer...

Combien cette nuit orageuse me perturbe...
La percée de cette lune mélancolique
Si mystérieuse décèle la sagesse d'un message
Qui refuse de s'embarquer pour la tragédie...

Où sont les couleurs de l'aube naissante enfouie
Sous ce film noir, venu troubler la transcendance
De nos passions mutilées, souffrant au regard de la circonstance...
Le regret s'installe dès que je soupçonne l'oubli.

Où sont les étoiles d'argent cette nuit défunte
Où mon âme infirme abîme mes yeux rougissants
Qui ne peuvent percevoir l'éphémère bonheur jaillissant
De cette lune qui se perce dans ce ciel, une empreinte.

Jacques-Désiré
CONDE SUR L' ESCAUT
Le 16 Août 2006

23:32 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

Les commentaires sont fermés.