07 février 2006
LE CHEMIN QUI EST LE MIEN
Que les songes t’éloignent des grands larges de la réalité si pénible....
Ainsi que moi qui vit dans une allégresse aussi fidèle que peut l’être un cœur amoureux,
Aussi fétide de la part de la douleur, la souffrance....
Ainsi est faite ma vie....
La lune est désespérée de voir tant de misères...
Je m’attendais à mille autres choses
Que la vie se doit d’offrir à chacun....
Le droit de vivre.... le droit d’aimer...
Mais la souffrance s’installe et s’incruste
Dans la pauvre vie qui est la mienne...
Lutter quotidiennement n’est pas un luxe que l’on m’offre
Mais un devoir de chaque instant... à chaque seconde que je respire....
La souffrance est un immense calvaire....
Que la maladie m’offre en me présentant
Toutes ses excuses que je ne sais pardonner
Et que je ne peux assumer sans aucune énergie....
La douleur est paresseuse et je proteste....
Je dois vivre malgré les obstacles à franchir avec véhémence et courage.
Mes yeux deviennent des rivières et je ne sais comment
Je pourrais pardonner à ceux ou celles qui m’assiègent
Dans mon corps endolori je dois vivre le meilleur si possible....
Je lève les yeux vers le ciel et je vois au loin
Se dessiner dans ce ciel si bleu le chemin qui se doit d’être le mien
Car les anges m’ont confié les clés que seul dieu peut offrir....
JACQUES DÉSIRÉ
Le 7 FÉVRIER 2006
Condé sur l'Escaut
23:43 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie
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