26 janvier 2010
SÉISME
Les erreurs du passé devraient instruire le présent.
Le progrès ne pourrait-il pas éviter les catastrophes
Les scientifiques pourront se protéger de tout reproche.
La terre souffre, tels en témoignent leurs instruments....
L'état d'alerte était sous leurs yeux.
Les sismologues auraient-ils craint l'urgence !
Je ne veux jamais plus sentir vibrer la violence.
Le séisme fut horrible, cela est trop affreux.
Les victimes ont vécu dans la torpeur.
Que reste-t-il en ce moment sur l'île d'Haïti ?
Un champ de ruines où furent étouffés les cris.
Cette tragédie marquera à jamais nos cœurs.
Ne voudrais-je cependant me tromper ?
Pourtant ces faits ressemblent à un crime.
Aucune prophétie en gagnera son estime.
Pourquoi l'état d'urgence fut-il ignoré ?
La peur de semer la panique ?
Le pire aurait-il pu être épargné ?
Les secours soigneront les rescapés.
Les répliques se sont succédées avec logique....
Les satellites furent créés pour la surveillance.
Quel pays aura le mérite de tout reconstruire là bas ?
La vie aurait-elle un prix ? Et se tendront bien des bras.
Alors le temps y fera jaillir une source de jouvence....
La beauté retrouvera ce paradis du soleil.
Le monde entier ébloui ouvrira ses paupières.
Les fleurs pourront alors répondre à nos prières.
Et les larmes savoureront à nouveau le goût du miel....
JACQUES DÉSIRÉ
Le 26 JANVIER 2010
Condé sur l'Escaut
18:05 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie
Les commentaires sont fermés.