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05 octobre 2010

TU REPARS, TU REVIENS....

Tu repars. Et mon cœur aligne des mots.
La lune sera toujours là pour me réconforter.
Elle voudrait comprendre ce que je dois oublier.
Mon Amour, découvrons le chant des loriots....

Pour moi, la maladie est une offrande.
Certains médecins abusent de leur rôle.
Je préférerais une simple tape sur l'épaule.
Jamais notre bonheur ne sera en amende....

J'oublierai les résultats des tests génétiques,
Puisqu'à vos yeux et dires, ils ne sont pas fiables.
Le cancer en deviendra-t'il une fleur détestable ?
Elle nous prescrira des notes mélancoliques....

La maladie ne fait pas de moi un monstre.
Elle me rend humble. Et je ne hais personne.
Je me déguiserai en ces soirées monotones :
Le temps court et file sous le cadran d'une montre....

Les médicaments sont des drogues.
Je m'en dispenserai pour vivre heureux.
Des médecins ricanent sous mon ciel bleu.
Alors, je me contenterai d'écouter de l'orgue....

De vos erreurs, notre ciel en est parsemé.
Le respect est un fleuve coulant en nos veines.
Mon âme et les étoiles éprouvent tant de peine.
Mon Amour, ensemble nous sèmerons du blé....

Tu reviens. Et mon cœur aligne ces mots.
La maladie a fait de moi une horloge démunie.
Les éloges du temps déploreront la jalousie.
Mon Roméo, tes mains feront frissonner ma peau.

Jacques CORBEHEM
Le 5 Octobre 2010
Condé-sur-Escaut

17:59 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

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