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26 août 2006

L'OISEAU BLESSÉ

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Voici l'oiseau qui se doit de témoigner de toutes les exclusions.
Je défends la cause oubliée devant votre incompréhension.
Combien j'accuse que, caché derrière la valise diplomatique,
Sont commis des crimes odieux, soucieux de toute politique....

 

La politique de l'autruche qui sème et s’exerce sur son parcours. L'incertitude au travers
De toutes atteintes aux libertés, aux mœurs, qui s'octroient un service des plus pernicieux.
Quelle audace vous acclame ! Vous êtes devenus, de loin, l'ange que j'implorais. Soucieux....
Votre insolence approuve le danger plongé devant nous en ces heures de colère....

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La diplomatie qui se cache derrière ces êtres qui s'accomplissent n'auront jamais pour seul refuge,
Un comportement soupçonnable et combien soudoyant. Que de mensonges : j'en déplore le grand déluge....
Combien d'assassinats commis au nom d'une religion qui se déploie et que je soupçonne ? Depuis, je crie....
Qu'aucun innocent ne meure, ni ne souffre. Et qu'aucun de vos serments ne puisse vous servir d'abri.

 

Depuis, je vois le ciel s'obscurcir de nuages : j'accuse tout acte terroriste
De vouloir détruire un avenir appauvri et compromis. Celui qui, pour tout témoin, moissonne le seuil
De sa terre en jachère, sème la graine de nos espérances abattues par ces odieux artistes
Se prétendant plus forts de nous voir périr, et n’ayant pour regrets de n’emporter que leur orgueil....

 

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Si dans la lumière je vous soupçonne, sous l'emprise de votre coté obscur, de vouloir tout vous approprier,
Vous voir clamer dans le silence pour soulager la diplomatie, qui n'est pour moi qu'une moitié d'hypocrisie,
Cachée derrière ces longs discours faits de mots calculés, provocateurs et sournois, je me dois de crier :
À l'imposture ! Je ne peux ignorer ces sons étranglés, de peur d'y découvrir noirceur ou ignominie....

 

Voici l'oiseau sur sa branche, venu chanter avec élan, accusant et blâmant toutes les violences,
Le refrain de l'indifférence qui gronde, comme l’orage qui, soudain, lui brûla les ailes....
Il chante que ni la Bible, ni même le Coran, ne se prêtent à louer le refrain de ces turbulences....
Caché derrière politesse et élégance, l'homme, surpris, se doit de jeter toutes ces précieuses perles.

 

JACQUES DÉSIRÉ
26 AOÛT 2006
CONDÉ SUR L'ESCAUT

23:41 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

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