01 décembre 2011
LE FLAMENCO DU VENT
La tristesse n'est pas un nid douillet.
Un froid hivernal se pointe à l'horizon.
Les politiciens ont perdu leur diapason.
Seul l'amour se doit de nous émerveiller....
Les arbres se mettent à danser.
Les nuages le font aussi à l'occasion.
Les clivages font naître des émulations.
La raison du vent ne pourra être contrariée....
Mon Amour, je te cherche dans mes nuits.
Comme tu le sais, le bonheur se vit à l'unisson.
De nos larmes est née la rivière des pardons.
Mais l'hiver reprend ses droits sans faire de bruit....
Entends-tu la douceur de la mélancolie ?
Même les montagnes nous verront grandir.
Le flamenco du vent voudra nous séduire.
Noël approchant, tous les rêves nous sont permis....
Mon Trésor, j'aime te savoir heureux.
Redécouvres avec moi la danse des arbres.
Tu verras comme le soleil détruira les sabres.
Désormais l'amour préservera son ciel prestigieux....
Sur le mont du silence, je me baguenaude.
Rejoins-moi : j'ai besoin de sentir ta présence.
Même la lune s'attendrit de voir nos alliances.
Mais, hélas, me font pleurer les nouvelles du monde....
Ô combien j'aime la douceur de ces instants.
Mon Trésor, apprécies cette danse des arbres.
Le flamenco du vent n'érodera jamais le marbre.
La tendresse ne connaîtra pas l'océan des tourments....
Jacques CORBEHEM
Le 01 Décembre 2011
Condé-sur-Escaut
01:59 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie
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