25 février 2008
LES MARÉES D'ÉQUINOXE
Vagues dignes soient-elles où mon ciel
s'empourpre de colère tant l'incompétence
Dont vous avez fait preuve vous-mêmes,
brimé par vos confrères. Je prends la plume,
Où tout vient se perdre au soleil se couchant.
Ô combien me coûte votre amertume
Pour trouver les mots justes témoignant
Ainsi vais-je pleurer votre pauvre insolence....
Telle une marée montante où mon cœur chavire à ne vouloir encourir le préjudice
Vous me prouvez raison... Déjà vous me fuyez : tel le faisait-on jadis devant la peste...
Que de regards vous trahissent où l'on s'apprête à deviner sous vos talents indigestes
À foncer droit sur un arbre sous nos yeux contrariés, s'élevant contre tant d'injustices.
Ne vous trompez pas sur mes blessures,
troublé par cette meute de blouses blanches,
Me blâmant tous azimut à savoir leurs langages
où se heurtent, poings et mains liés
S'exclament-ils par une institution sociale !
Dont je me préserve ce jour avec humilité
Du droit d'insultes. Mais n'en serais-je devenu
leur marionnette, s'oubliant de revanche....
Vagues dignes soient-elles où l'océan vient pour constater l'érosion des digues et falaises,
Causée par la violence des éléments qui échappait à tout contrôle. Diurne plutôt magnanime
Et, aux aurores souvent, il pleure pour calmer ses chagrins. Car il réalise et seul, il réanime
L'espoir qui peut sauver les douleurs de ces lagunes laissées pour trace et pour tout malaise....
Telles les marées d'équinoxe m'ouvrant les yeux
et qui m'attirent, je voudrais vous surprendre
Dans le labyrinthe de vos pensées
où mon cœur ose tant rechercher l'étoile de nos retrouvailles,
Et la récolte des fruits de ma passion.
Et les fleurs se souviennent du parfum, où que l'on aille,
Au présage aurais-je pu douter de mes chagrins.
Un jour, à se défendre et s'y perdent des méandres....
Dans les lames de fond, émergent mes tristesses. Et j'ai bien compris les froids des longs hivers,
Qui jalousent les automnes audacieux. Où apparaissent les nuages et s'attardent dans mon ciel.
Où, contrariés par les orages qui décident et me grondent, tant la sagesse de croire à ces merveilles
Puis-je enfin prétendre des printemps fidèles car je songe et me recueille toujours dans mes prières....
JACQUES DÉSIRÉ
25 FÉVRIER 2008
CONDÉ SUR L'ESCAUT
23:22 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie
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