21 août 2006
VÉRITÉS ET PASSIONS
Quand la triste vérité vient me frapper de face,
Je renie l'indomptable douleur pour assumer
L'euphorie qui gronde dans le fond de mon coeur....
L'emprise de rêve qui m'étreint, demeure vainqueur
Devant l'abîme qui me ronge les songes les plus accablées.
J'accepte, pour la confrontation l'utopie d'une âme perspicace....
Qu'importe si le rêve idyllique, par la raison surpasse
La folle réalité qui menace et dédie aux amours échoués,
La pénitence meurtrière n'exigeant rien du bonheur....
Le bonheur n'est-il pas le cri sourd que, seul, lance un coeur
Epris par la véhémence de ces sentiments, victime apeurée
Par l'ironie du sort, négligeant peu à peu, le temps qui l'enlace !...
Je prétends que tout mutisme conduit la vérité vers l'impasse.
La passion a besoin de celle-ci. Reconnaître les plaisirs oubliés
Culpabilisent le bonheur d'être le plus géant des prestidigitateurs....
JACQUES DÉSIRÉ
LE 21 AOÛT 2006
CONDE SUR L' ESCAUT
23:29 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie
Les commentaires sont fermés.