04 mars 2010
LES SENTIERS DE L'OUBLI
L'hiver touche à sa fin. Voici qu’arrive le printemps.
Ô combien nous déplorons toutes les tragédies.
Personne ne doit emprunter les sentiers de l'oubli.
Certains sont en deuil à cause de l'ivresse du vent....
Alors nos bougies et les cierges resteront allumés.
Je voudrais voir le ciel leur rendre un bel hommage.
Les prières seront les bienvenues : elles sont sages.
Jamais les sentiers de l'oubli n'en seront parfumés....
J'adore les océans : ils me transportent.
J'implorerai toujours la clémence des vents....
Nos souffrances n'accuseront pas les éléments....
Désormais le désespoir devrait refermer ses portes.
Nos cœurs deviendront-ils des chapelles ?
Mon tendre époux, je ne peux pas y croire.
Nous ne dégusterons pas le fruit du hasard.
Notre bonheur s'en est construit une passerelle....
Mon Amour, entends-tu venir la douceur du printemps ?
Elle se veut docile : elle te chantera ainsi mes ardeurs.
J'aurais besoin d'une partition pour y transcrire ma ferveur.
Ô combien je t'aime.... Et perleront les notes du vent....
Alors je voudrais détruire tous les grimoires.
C'est à toi seul que mon cœur veut se confier.
Mon trésor, nous n'avons pas besoin d'un bouclier.
Les sectes et les vaudous iront se faire voir....
Ce sont eux qui se réjouissent des mauvais sorts.
Ils ont ensorcelé les miroirs, engendrant des tragédies....
La destinée de chacun se défendra-t'elle de leur stratégie ?
Chagrine, la lune brisera les miroirs qui la reflètent à tort....
Alors des étoiles s’élévera un concert céleste.
Les astres voudront nous exprimer leur gratitude....
Tu apprécieras la sagesse : elle caresse nos certitudes.
Mon Amour, le charme sera l'élégance de nos gestes....
Jacques CORBEHEM
Le 04 Mars 2010
Condé sur l'Escaut
18:43 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie
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