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16 septembre 2006

LE BESOIN D'UNE PRIÈRE....

 

Le besoin de confier mes sentiments les plus sincères.
Emmène-moi, là où les étoiles scintillent et vous vénèrent.
Là, où le souffle du vent venu extirper la douleur qui te meurtrit,
Où la lune te protègera de cette éclipse qui se meurt dans l'oubli....


Le besoin d'une prière urgente, pour panser nos plaies ouvertes....
Un cri lancé auprés de toi, mon amour qui s'éloigne au gré du vent....
Étonne-moi et surprends-moi devant l'abîme témoignant trop souvent.
Des larmes en tombent et, de peur, mon coeur court à sa propre perte.

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Souviens-toi de la moisson des blés, et de l'été lourd que déjà nous précèdent.
D'un hiver bouleversant qui nous transportait très loin contre l'épreuve du temps....
D'un printemps où ta présence est venue témoigner d'un pas où, prestement, se succède
La fin de l'été menaçant, où j'ai pu voir ta peine s'installer dans mon coeur pleurant.


 

Prions. Ce souvenir qui terrasse nos mémoires à jamais pour y libérer
L'espoir de vivre les meilleurs instants qui se présentent à l'unisson.
Pleurons les sarcasmes et les fourberies d'autrui qui, de ces sons,
S'éloignent pour laisser place au bonheur que nous avions tant espérer.


Crions ensemble l'espoir que nous implorons tous devant ces jours perdus.
Où l'amour avait pour refuge des coeurs blessés, ignorant toutes les armes
Qu'ils nous cachèrent pour soulager leur conscience accablée qu'elles incarnent.
Pardon : nous y construirons un avenir prometteur à la lueur revenue.


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"Seigneur Jésus", derrière ces cris de plaintes, nous sommes terrifiés, nous t'attendons
Depuis la nuit des temps. Les étoiles scintillantes de joie illuminent dés lors le chemin
Que nous recherchions tous, en y déversant toutes nos larmes, implorant l'ultime pardon.
Tant de misère en ce bas monde. Et nos prières de toute une vie sont en attente d'un lendemain.


Je pleure aussi les terres en jachères qui nous étaient confiées pour y labourer nos sentiments,
Qui étaient offertes à chacun pour témoigner de l'amour en héritage en vertu du bonheur.
A partir d'aujourd'hui, même si j'en tremble un peu, priez afin d'y reconnaître le meilleur....
Car il n'est plus précieux qu'un cœur et d'y semer l'espoir. Les larmes en sont des compliments.

 

JACQUES DÉSIRÉ
16 SEPTEMBRE 2006.
Condé sur l'Escaut

23:42 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

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