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11 avril 2009

SI DEMAIN....

Le soleil a voilé sa face. Pourtant je fonds comne un vulgaire iceberg....
Ces rayons ont violé ma pudeur. Dès lors, je m'enfonce dans l'ombre de la nuit....
Que j'en recherche, comme un loup affamé s'acharnant devant sa proie, un repère....
Pour ne jamais, du regard perdre le quartier de Lune qu'un nuage engloutit.


blouse.blanche.jpgMédecine, tu me tournes le dos

après m'avoir craché en plein visage....

Tu me dois tant : de cobaye t'ai-je servi.

Depuis combien pleurent les rameaux...?

De si haut, j'accuse à tort le Soleil.

Alors que c'est à vous que s'adressent ces mots.

Non de paresse, je m'incline et de prières,

seules peuvent-elles sauver ces paysages....


Je ne vois plus rien. Je suis comme aveuglé devant cette indomptable douleur....
Elle me pétrifie et n'en reste pas moins solitaire car glaciale est cette nuit monotone....
Le coeur gelé, je me noie dans mon sang. Etranglé par le silence que j'en pleurs....
Car aucun Ciel ne me prête et ne me loue pour ce grand soir un pauvre fantôme.


sirius.bleus.jpg En cette heure, ne voudrais-je pour coeur,

un marbre laid et bien froid érodé par le temps....

Pour ne jamais plus épouser la souffrance,

pour que jamais plus, une émotion ne m'étreigne....

Ainsi, je me porterai volontaire à l'oubli

pour balayer ce souvenir : comme en emportera le vent....

Et la force du vent transportera ma douleur loin,

très loin des saisons afin que celles-ci ne m'atteignent.

 

Non, d'indifférence, je  ne veux mourir. Mais ne rêverais-je aussi d'un autre avenir....!
Défi sans répit et je comprends l'absence de toute vérité puisse t-elle de velour me combler...!
La prudence est de rigueur et se perd aussi la méfiance qui, de rôles, cherche à me déstabiliser.
De l'oubli qui ne peut être mien...! Je n'accepte le mépris qui se moque bien de mon devenir....


coucher.soleil.mer.jpg Je voudrais taire ma vie du pesant silence

qui siège pour défendre ainsi la Paix....

Et ne contemple votre victoire qui jamais ne sera....

Si mes paupières ne s'ouvraient demain.

Si demain, il y a : se figeront alors mes larmes

pour trahir ce souvenir bavard que trop mauvais....

Et, dans la toumente d'une Lune assaillie et souillée,

te surprendra la naissance d'un ciel divin.


Et le ciel divin devinera tes sages pensées que tu voues à autrui....
Et ce divin Ciel deviendra l'arbitre d'une connaissance que tu ignores....
Ce Ciel serein acceptera les compromis dans lesquels tu n'y trouves réconfort....
Tes efforts restont car tu défends et ne rejettes ainsi de vivre avec la maladie.



JACQUES DÉSIRÉ
11 AVRIL 2009
CONDÉ SUR L'ESCAUT

23:12 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

08 avril 2009

L'IVRESSE DE L'ÂME

Pour un soir, ne voudrais-je vivre et comprendre l'ivresse...!
Et boire, non l'ivresse de l'alcool, que mon corps ne supporte.
Mais m'asseoir près d'un comptoir pour apprendre de l'ivresse....
L'ivresse de l'âme qui m'émerveille : la divine clé qui ouvre tant de portes....

M'asseoir auprès de vous, mes amis, et puissions-nous ainsi débattre...!
Oui, débattre de tout et de rien, pourtant j'aimerais tant m'enivrer...!
Boire un verre avec vous pour connaître de l'ivresse, et d'amitié me lier....
Afin de réapprendre de la vie ne m'offrant ce soir que lassitude à combattre....

Amis.jpg

Et voilà que je divague en me laissant transporter par l'ironie du sort....
Oui, je divague à vive allure tout en me désignant comme seul responsable....
Et je divague encore tout en sachant que seules les prouesses sont honorables....
Bien que vulnérable, je m'en balance et danse, jongle avec les mots et n'en démords

L'ivresse de mon vague à l'âme s'en contre fiche et me délivre : combien je peux apprécier....
L'ivresse d'un soir pour mieux se confier et se livrer davantage, sans engagement de votre part....
Seule ma sagesse me l'interdit, mais je m'en contre fiche et n'accepte le chantage en ce grand soir....
Grand soir, auquel je ne m'abstiens car demain soufflera un vent de vérité que je voudrais tant oublier.

Champ.jpg

Demain s'ouvrira une porte qui engendrera une incertitude à laquelle je n'adhère....
De médecine négligente, le prix fort : ai-je payé par manque de passerelle compréhensive...!
Et se montre permissive ma paresse que n'a de cesse, et pour cause, me harcèle car trop naïve....
A l'ordre du jour en cette semaine sainte, je me lâche et sans aucune retenue, la magie opère....

Que dois-je en tirer comme conclusion ?
Nier la tragédie de ma vie qui est si dérisoire....
De droit déchu qui me paraisse plus qu'illusoire....
Rires et pleurs m'apprendront. Et je ne m'offrirai pas à l'exclusion.



JACQUES DÉSIRÉ
8 AVRIL 2009
CONDÉ SUR L'ESCAUT

22:52 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

28 mars 2009

POUR UN AMI....

À Gillou....

 

Si tu pouvais savoir, toi, qui est mon ami.
Combien mon cœur se joint au tien.
Combien et comment s'épuisent nos chagrins...?
N'auront de cesse pour taire sans chanter l'oubli....

 

Tu viens de perdre ta Maman....
Et je viens pour te réconforter....
En écrivant ces quelques mots qui me font tant frissonner....
Car cette tragédie qui m'effraie ne s'effacera qu'avec le temps....

femme.jpg

 

Je voudrais être auprès de toi...,
Pour te tendre la main puis la serrer très fort....
Mon cœur pleure sans ignorer le peu de réconfort,
Que tombent mes larmes, toi qui vit si loin de moi....

 

Je n'accepterai que tu sois seul dans ton coin.
Nous ne nous connaissons que depuis peu....
Ce depuis peu est devenu si grand à mes yeux.
Ces yeux sont en pleine admiration et je suis très loin.....

 

Et pourtant si proche, tu m'inviteras à sécher mes larmes....
Et j'épongerai tes pleurs car je ne peux et ne veux t'ignorer....
Tu me demanderas de quoi je me mêle et, je pourrais ainsi te confier,
Ce dont je redoute le plus....  Tu comprendras et resteras ton charme....

 

Et je ferme les yeux qui ont peur des adieux....
Et je t'ouvre mon cœur qui se veut complice....
Virtuoses larmes n'en sont guère un supplice....
Et je ferme les yeux pour te voir ainsi heureux....

 

masque.jpg

 

 

Virtuoses larmes qui s'inclinent devant ton chagrin.
Mon cœur qui ose venir pour te secourir, mais qui ne craint....
Des pleurs auprès de toutes ces roses qui mourront dès demain....
Et pourtant, je ferme les yeux et t'ouvre mon cœur qui te tend la main.

 

 

Il est vrai que j'ai pris un énorme retard.
Mais ne néglige en rien ces quelques mots
Se gravant et transcendent la douleur et les maux.
Afin que la paix s'harmonise dans nos cœurs et nos regards.

 

JACQUES DÉSIRÉ
LE 28 MARS 2009
CONDÉ SUR L'ESCAUT

22:41 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

16 mars 2009

ET LA LUNE PLEURE AVEC MOI

La lune pleure avec moi.... Et moi, je pleure avec la Lune.
Mes appels au secours restent sans voix.
Les sables des Dunes et les bans de sable ne sont pour moi....
C'est alors que se dresse ma table et se gravent ces mots s'adressant à la lune....

En retour, je frissonne : ne me lâchez pas la main.
Et sillonne toute en lumière mon vague à l'âme....
Tout en regrettant le sort qui ne devait être le mien....
Où sillonne toute en lumière mon vague à l'âme....


ciel.65118.jpg

Nait, alors, un concert céleste m'étant destiné.
Je vois les étoiles qui se cherchent une place....
Blessée, la Lune s'obstine pourtant je suis sa trace....
L'infini se contemple en silence, se taire pour ainsi s'évader....

En aucun cas, la Lune ne veut voir ta terre mourir.
Tu t'es confié un soir de pleine lune recouverte d'étoiles.
Et celles-ci, scintillantes, ont su t'écouter pour en finale,
Te vouer leur loi. Éloge divin pour réapprendre à sourire....

 

Ce n'est pas la lune qui te montrait son indifférence :

regarde bien, et tu constateras que l'emprise des saisons est seule responsable....

Et coupable de t'avoir briser les ailes, lorsque tu voulais, avec humilité

et contrarié par ton état de santé, témoigner le refus d'accepter d'en être condamné....

Tu es venu te plaindre un soir de pleine lune,

où les étoiles scintillent, où s'offrent lueurs, joies et beautés....

Te vouant amour et sympathie.... Et je n'en ris mais me souviens combien tu as pleuré.

qu'elles en retiennent une âme fiable, mais ô combien vulnérable....

 

ETOILE_1.jpg


Ô combien les astres sont précieux.
Dans mon petit jardin pleurent mes souffrances

et mes douleurs pour en soulager mon  désespoir et mon cœur....


Surpris par ces éloges, dois-je reprendre mon souffle

pour traduire les sentiments d'un écorché vif, car je me dois d'assumer ce tragique destin.


Je me heurte souvent, lorsque surgissent de nouveaux obstacles.

Et je demeure enthousiaste car, pour survivre, me revient mon instinct....


Alors, je m'en vois trembler car l'Amour est ma seule raison d'exister,

un désespoir déporté, me laissant pour empreinte le choix et le droit au Bonheur....



La lune pleure avec toi et les étoiles aussi....
Et sillonne dans le ciel le refrain de la joie....
La joie, afin que tu puisses comprendre les lois....
Accepter ces lois.... Puis la Lune, enfin t'embrasse et te sourit....



JACQUES DÉSIRÉ
16 MARS 2009
CONDÉ SUR L'ESCAUT

22:22 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

12 février 2009

POUR CES RAYONS DE JOIE....

Tu m'es précieux, et tu en es soucieux....
Et je ne veux te décevoir, tu peux en être certain....
Tendresse et plein de câlins pour toi mon Saint-Valentin....
Je voulais qu'ensemble nous puissions rêver tous les deux....

rayonlune.jpg

 

Tous ces rayons de lune, pour ces rayons de joie....
Puissions-nous sous cette lune et sur le sable des Dunes
Croire aux merveilles, car sous les vagues et la lagune
Émergent nos cœurs, le tien, le mien, qui, depuis, y croient....

 

coeur.jpg

 

 

Un rêve qui engendre une éclipse pour d'autres lendemains....
Et bien des rêves s'installent éblouissant ainsi nos petites vies.
Depuis, le temps nous échappe, et s'épuise le mépris de nos cris....
Le bonheur est brave de patience afin que s'effacent nos chagrins....

 

Veux-tu alors de ce cœur meurtri ne cherchant qu'à t'aimer ?
Une surprise inattendue que tu pourras très vite découvrir....
Pourrais-je attendre plus longtemps pour te voir et ainsi te séduire ?
Je te promets une vie passionnée. Et d'impatience, je pars pour m'évader....

JACQUES DÉSIRÉ
LE 12 FÉVRIER 2009
Condé sur l'Escaut

22:27 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

15 novembre 2008

QUE LE DÉSIR NAISSE....

La douleur épouse ma Passion : celle qui pleure un manque d'Amour....
Pour le meilleur, j'en suis convaincu et avec raison, je m'en persuade.
Encore des nuages font obstacle en cette occasion et que la folie dissuade,
Afin de prendre du recul. Obtuses sont les Saisons qui me soupçonnent toujours....


Pourtant, cette année, elles se sont montrées bien plus que capricieuses.
Je connais le désarroi de celles-ci et le mien aussi. A quoi dois-je m'attendre ?...
La Terre pleure sous l'emprise de la colère des Vents qui peuvent comprendre.
Et moi, dans tout cela, vers qui, ou vers quoi, dois-je confier mes envies audacieuses ?...


chute.eau.jpg

 

Oui, je pleure aussi pour assumer ma passion envers la vie et son indépendance.
Et puis-je défendre les sentiments que j'éprouve envers ce Monde qui, imparfait,
Hélas, je le sais ! Mais j'en fais partie intègre et le patrimoine dont je fais l'objet,
Lui, ne s'envolera pas en fumée. Car poussière je suis et on y dérobera mon innocence....



La douleur a perdu ma confiance, il y a bien longtemps, mais la passion reste.
La sueur perle sur mon front car je pars à l'encontre de la vie, et la maladie aussi.
La douleur se montre plus persévérante et mon corps endure, secourant ainsi ma vie.
Puis mon coeur se rebelle à choisir entre deux voies, sans se laisser un peu de leste.


Turbulences en mon coeur qui dérive et, vivre les séismes de ce coeur et s'en soustraire.
Car la méfiance critiquant la cause du cynisme plus cruel dans lequel, je n'y ai ma place.
Et pourtant, le mutisme m'y conduit tout droit. Sous peine d'y trouver un repère, voir une trace,
La chute est certaine et là je me surprends dans le vertige qui m'ébranle, évitant ainsi à te déplaire....


automne.jpg

Puisse ainsi le Ciel me conduire vers le meilleur des mondes, et m'en construire un paradis.
Voir l'horizon sous un nouvel angle et puisse t-il, dans son élan mélancolique, m'en défendre ?...
Car les saisons tourbillonnent, traînent et je plaide sans rêver : rien ne pourrait-être plus tendre.
A mes risques et périls, nul n'est contraint : ni soupçon, ni peur qui ne sont de mises. Alors, je prie....

 

 

Que le Vent souffle à tout va et que je puisse y hisser mes voiles.
Retrouver la toile qui, autrefois, m'avait permis d'aller plus loin....
Un point, un lieu où le retour était une ressource, un besoin cruciale
Permettant aux rêves de se situer en rapport à cette étoile et y prendre soin....


Que viennent les beaux nuages pour m'attendrir.
Qu'ils déversent pluies et torrents de tendresse
Sur mon visage pour fuir en amont ma tristesse.
Car les astres se montrent confiants et, pour sagesse,
Outre les orages passés et menaçants, le soleil m'admire....


surfeur.jpg
Que l'amour, la foi soient et demeurent en nos coeurs....
Et que le respect soit en accord avec autrui....
Que le désir naisse et qu'apparaisse avec lui
Le bonheur, afin que la joie essuie nos pleurs....

 



JACQUES DÉSIRÉ
15 NOVEMBRE 2008
Condé Sur l'Escaut

23:20 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

25 février 2008

LES MARÉES D'ÉQUINOXE

Vagues dignes soient-elles où mon ciel

vagues.jpgs'empourpre de colère tant l'incompétence

Dont vous avez fait preuve vous-mêmes,

brimé par vos confrères. Je prends la plume,

Où tout vient se perdre au soleil se couchant.

Ô combien me coûte votre amertume

Pour trouver les mots justes témoignant

Ainsi vais-je pleurer votre pauvre insolence....

 

Telle une marée montante où mon cœur chavire à ne vouloir encourir le préjudice
Vous me prouvez raison... Déjà vous me fuyez : tel le faisait-on jadis devant la peste...
Que de regards vous trahissent où l'on s'apprête à deviner sous vos talents indigestes
À foncer droit sur un arbre sous nos yeux contrariés, s'élevant contre tant d'injustices.


phare.jpgNe vous trompez pas sur mes blessures,

troublé par cette meute de blouses blanches,

Me blâmant tous azimut à savoir leurs langages

où se heurtent, poings et mains liés

S'exclament-ils par une institution sociale !

Dont je me préserve ce jour avec humilité

Du droit d'insultes. Mais n'en serais-je devenu

leur marionnette, s'oubliant de revanche....


Vagues dignes soient-elles où l'océan vient pour constater l'érosion des digues et falaises,
Causée par la violence des éléments qui échappait à tout contrôle. Diurne plutôt magnanime
Et, aux aurores souvent, il pleure pour calmer ses chagrins. Car il réalise et seul, il réanime
L'espoir qui peut sauver les douleurs de ces lagunes laissées pour trace et pour tout malaise....

 

Telles les marées d'équinoxe m'ouvrant les yeux

2778.jpget qui m'attirent, je voudrais vous surprendre

Dans le labyrinthe de vos pensées

où mon cœur ose tant rechercher l'étoile de nos retrouvailles,

Et la récolte des fruits de ma passion.

Et les fleurs se souviennent du parfum, où que l'on aille,

Au présage aurais-je pu douter de mes chagrins.

Un jour, à se défendre et s'y perdent des méandres....


Dans les lames de fond, émergent mes tristesses. Et j'ai bien compris les froids des longs hivers,
Qui jalousent les automnes audacieux. Où apparaissent les nuages et s'attardent dans mon ciel.
Où, contrariés par les orages qui décident et me grondent, tant la sagesse de croire à ces merveilles
Puis-je enfin prétendre des printemps fidèles car je songe et me recueille toujours dans mes prières....


JACQUES DÉSIRÉ
25 FÉVRIER 2008
CONDÉ SUR L'ESCAUT

23:22 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

21 décembre 2007

L'HEURE D'AUTOMNE A SONNÉ

coucher.soleil.jpg

 

En amour, tout paraît si simple. Mais il y a certaines choses
Que l'on doit savoir gérer : l'harmonie passe avant tout.
Une complicité absolue, à toute épreuve : qu'attendez-vous ?
Le jour et la nuit sont d'un réconfort ignoré que rien oppose....


Le dialogue demeure le plus important. Faute d'oublier
Que les printemps se succèdent mais ne se ressemblent pas.
Un hiver peut contrarier les songes les plus sages et, là,
On se retrouve face à une impasse qu'il ne faut négliger.


L'amour est un univers dans lequel on doit s'investir :
Câlins, caresses et les mots tendres qui nous rassurent.
Les regards et l'observation manquent et nous susurrent
Que notre subconscient montre l'urgence d'un devenir....



2arbres.jpg

Mon cœur est fatigué et mon âme, elle, est épuisée :
Je te recherche à tout instant. Les saisons se maquillent,
Les rivières cherchent leur océan et mes yeux brillent....
L'heure d'automne a sonné, et l'hiver chante sa liberté.


Mon amour, tu me manques. Tes sourires, j'en ai besoin.
Ô combien, j'attends toujours et le temps se souviendra.
Viens me rejoindre. J'ai tant à te dire. Et là tu comprendras.
Je ne change pas. Une éclipse naît lorque je me souviens....

 

 

Les oiseaux répondent tous présents à l'appel et ils mangent.
Leurs chants sont si divers en glorifiant toute la sainte journée.
Je sais qu'ils ne m'abandonneront jamais. Le sommeil m'a oublié.
L'eau tombe à flots, et les oiseaux restent, car rien ne les dérangent....



chute.feuilles.jpg

Mon amour et mon cœur se plaignent : ciblés par les douleurs,
Mes yeux se ferment pour mieux comprendre ce qui m'est arrivé.
Une année entière reprend à son tour ses élans pour tout décoder.
Fervents, mes regards s'élèvent vers le ciel : il devient annonciateur....


Le jour viendra où tes lèvres se dénoueront sans faire aucun effort.
Je serai toujours à tes cotés, et j'écouterai chaque mot à l'évidence
Pour approuver tes actes. Les entractes deviendront : la Providence.
Dès lors, je t'offrirai la clé secrète du bonheur, témoignant le réconfort

 

Viens me voir à l'occasion car l'automne s'en est allé, et moi, à force,
J'ai tout perdu. Mais les liens du sang sont présents et l'union sacrée
Demeurent les plus grandes alliances. Combien mes amis m'ont ignoré.
Depuis, la méfiance est un tourment : regarde ces cicatrices sur mon torse....

 

JACQUES DÉSIRÉ
21 DÉCEMBRE 2007
CONDÉ SUR L'ESCAUT

23:24 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

07 novembre 2006

HISSER UN DRAPEAU BLANC

En frontière, cœurs et nuages, me suis-je réveillé, glacé par cette terrible poudrière
Où s'y attardent misère et chaînes.... De malaise, mes chagrins partirent en croisade
Car de pauvres loups affamés hurlaient au vent. Devant leurs proies, mais bien maussade,
Demeurait le ciel offensé. Dans cette forêt, tragédie que biches meurent, basse est la rivière.

La chasse est ouverte. Et ne vous trompez pas : munis de fusils armées sur vos épaules.
Ainsi font les chasseurs, fiers et heureux pour tirer et tuer sur le gibier. Où, bons prédateurs
S'y perdent bruits et cris sur coups de canon ciblés. Car un secours : les mauvaises rumeurs....
À l'encontre de nos cœurs qui hurlaient à l'assassin et, observateurs, ne trouvaient pas cela bien drôle.

Dans les bauges, on peut entendre et y surprendre, où s'y vautraient les sangliers.
Et bien d'autres animaux : tel un bel écureuil, ai-je vu m'émerveiller tôt ce matin....
Ainsi échapper à la loi du plus fort. Mais cruelle demeure la chasse : injuste destin.
Mon amour, retrouves-toi prédateur ou pas ! Par ailleurs, ne voudrais-je tant m'oublier....

Jusqu'au tréfonds de mon âme épuisée, compris-je aussi des amours impossibles....
Tenant un bouquet de fleurs à la main, avec poésie voudrais-je, un jour vous séduire....
Tant se bousculent ruines et turpitudes dans ce bas monde, ne cherchant ainsi à tout détruire.
Et de nos peurs, l'émotion des rêves se fanant et l'empotèrent sous nos caractères irascibles....

Mon amour, tu as retiré une écharde sur ma main gauche, ce samedi. En relief tes yeux ont bien vu.
Sur l'autre est venue se poser un coccinelle, je te cite : un jour, m'as-tu dit, mon bel et doux petit ange....
Je ne suis car je ne sais jouer. Te suis-je fidèle ? Sais-je t'aimer ? Ô que oui : tout nous oppose, nos échanges....
Non, je t'aime plus que tu ne le crois et, grief en nos cœurs, les mercis, des soucis m'en serais-je tant perdu ?...

La mère Nature me voue sa vertu pour vivre quelques jours paisibles : tels les oiseaux,
Prenant leur envol. Médecine ne plus en attendre. Elle a su répondre des suppléances.
Et, depuis, tombent les mots pour panser bien mes douleurs et, aussi, d'autres doléances.
Mais cela ne dure. Serai-je pardonner par la vie offrant à mes yeux autant de cadeaux...!

Jadis, aurais-je dessiné les plans de notre maison et ainsi édifié une chapelle ardente ?
Le brouillard dissipé, nos cœurs ont su retrouver charme en raison des concussions.
Veine fontaine ruisselle tant nos chagrins sous ma fenêtre où, du ciel perle la passion.
Inondant la chambre de ce toit peu étanche : combien nos larmes..., tristesses étonnantes....

Du haut de notre chapelle, pourrai-je y hisser ce soir d'automne, mon drapeau blanc ?
Puisque désertés des appels au secours et, ignorés de tristes paroles, aux éclats de rires....
Tu t'égares mon amour, malgré nos parterres fleuris : tu rigoles ! Cela m'a fait bien plaisir....
Depuis, je m'en fais un sang d'encre. Notre terre deviendra une pleine neige. L'hiver approchant.

Jacques CORBEHEM
Le 7 Novembre 2006
Condé sur Escaut

01:02 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

11 octobre 2006

CHAMP DE BATAILLE

Cette nuit les étoiles m'ont prouvé raison des nuages où je demeure dans les flandres.
De surprendre vague souvenir où mon cœur souffre tes talents ignobles et d'indifférence
Car tu m'as chassé de ces terres d'Odomez . Ainsi puisses-tu vivre seul ton indépendance.
Malgré mon état de santé t'ai-je construit ce paradis où tu ne cherches à me comprendre....

Dans mes yeux larges horizons de savoir à même lorsque l'on se retrouve seul pour pleurer.
Vagues amères ont découvertes tes failles comment peuvent-elles défendre au loin tes sommeils,
Qui meurtrir mon cœur ? Tu es devenu un regret : telles butinant les fleurs es-tu une abeille,
Venue me piquer et me priver du miel des fruits désormais pardonne-moi si je ne peux t'oublier ?

Vagues lointaines mon cœur se hasarde dans ses élans et ne peut se complaire derrière les mensonges...
Ce n'est pas un champ de bataille car mes pleurs n'ont su trouver les perles rares pour ce jour d'automne
Où vantent les feuilles mortes dans mes chagrins. Et les mésanges chantent leur doux refrain et résonne
Vagues fraîches parfumées se souviennent des nuits venues taire ma passion pour brûler la clé des songes

Enfin le crie de liberté ai-je hurler ce jour pour évacuer quelques angoisses prisonnières dans mon cœur.
Il est temps de remettre nos pendules à l'heure. Ô mon amour tu m'as protégé et je t'en suis reconnaissant.
Combien aimerais-je passer plus de temps pour te couvrir de tendresse ainsi te monter mon cœur saignant,
Que je ne m'abandonne dans mes certitudes au contraire car je prie toutes les nuits en réponse du bonheur....

Des forêts s'émerveillent où la lune accepte enfin le temps pour séduire les astres et les orages d'encouragement
Jamais plus de brimades ! Chassons les prédateurs se nourrissant de mes chagrins et n'en répondent d'incohérence.
Mon amour pourrais-je vivre loin des sentiers battus et m'emmener avec toi montant dans ton carrosse de diligence ?
Où le soleil ne craint les condescendances s'éternisant sur mes terres en location et s'y perdent sans compliment...

Dans le vaisseau lymphatique, je te cherche car de froid mon cœur se meurt de promesse et sans nourriture en partage
Telle une source pour me revivifier : comme celui du poème que je t'avais écrit et te témoignait ainsi tout mon amour,
Mais tu n'as su lire aux travers ces quelques vers qui étaient une source d'aspiration sur la longue route de Bonsecours...
Le poète épuisé vient écrire ses derniers vers et voudrait devenir ton étoile ainsi dans le ciel tu comprendras l'autre rivage....

Jacques Désiré
Le 11 Octobre 2006
Condé sur l'Escaut

23:38 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

10 octobre 2006

LE REQUIEM DE NOS SOUFFRANCES

Dehors il fait froid mon amour, d'autant plus froid : celui persistant en mon cœur....
J'ai beau hurler mais personne n'entend..... Et tu ne voues la moindre compassion.
Alors vais-je crier plus fort.... Enfin cette fois puis-je en prétendre sans aucune hésitation....
Et, ainsi chanter le requiem de nos souffrances pour s'exiler et fuir tous ces prédateurs....

Tu manques de charme auprès de moi.  Combien mon cœur pleure la moisson où de lourdes tristesses,
S'évertuent à me convaincre dans mes pensées : mais elles ne t'ont retrouvé qu'avec de minces excuses.
Car avec toi tout devient prohibition. Où même aimer..., et vivre..., se perdent dans l'oubli et t'accusent.
Où bien des nuages se cachent devant les orages grondissant, car de fruits manquèrent tes promesses....


Comment veux-tu que j'aille de l'avant si tu te braques d'où cette absence de dialogue...?
Pourtant tu es un grand bavard.  Je peux tout comprendre : seulement tu t'enfuis, stressé....
Depuis, mon cœur est un buvard car mes yeux de rivière vont encore bien déverser....
Ton amour paresseux ne m'offre que lacune en héritage..., un pauvre et un amer monologue....

cœur.jpg

 

Il est vrai que la maladie t'effraie. Alors regardes-moi bien dans les yeux : ainsi pourrais-je te dire
Pourquoi m'as-tu enfermé dans cette maison et viens-tu comme bon te semble et puis, derrière, plus rien ?
Seul pour espérer, menant même à me faire croire à l'impossible dont nul n'est tenu, et je me souviens....
Un jour m'as-tu dit : seul Dieu puisse te venir en aide.... Depuis ces mots hantent mon cœur à le meurtrir....


Silence et solitude vont de pair et n'ai-je, en retour, qu'un cœur lourd de chagrin....
Et ne demandant toujours qu'à t'aimer..., et le besoin de partager ..., un repas copieux....
Guère de caprices, mais d'une urgence absolue..., voudrais-je aussi m'évader...., trop anxieux...,
Je ne renonce, mais de flocons de neige se nourrit mon cœur : ainsi nait ce requiem en refrain....

Que les anges nous pardonnent.... Ma main posée sur ton cœur, dis-tu : elle est froide, je le sais....
Et des fleurs se souviennent.... Ce cortège est recouvert de neige.  Je connais aussi et je le peux....
Des silences meurtriers tu regrettes.... Des pleurs...., tu puises dans ma fontaine mais je ne t'en veux....
Des Astres naissent : l'essentiel est un céleste concert. Cela est majestueux..., je m'en assure et partagerai....


Et toujours ce refrain qui pleure....
Des amours conquis qui s'épuisent....
Pour un jour croire à son petit bonheur....
Parcours sans issue de secours : tel ce requiem qui s'éternise....


JACQUES DÉSIRÉ
10 OCTOBRE 2006
CONDE SUR L' ESCAUT


23:39 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

03 octobre 2006

LA MOISSON DES SENTIMENTS INAVOUÉS

Que les anges me viennent en aide et me pardonnent
Lorsque mon cœur frissonnant et affamé implore
La moisson de notre passion et de nos sentiments,
Se vouant à mon amour désemparé devenu inavoué....

Que le "Seigneur" aussi me pardonne et me raisonne
Qu'aujourd'hui, à tort, cette moisson amoureuse explore
Un désespoir défendu dont je te témoigne à toi, mon amant,
Et que toi seulement, peut défendre où sincèrement accuser....

Accepte ma folie passagère qui déraisonne
Dans la tourmente qu'en ce moment je déplore.
Car aimer est parfois don d'un unique serment
Celui que je ne cesse de t'invoquer, à toi l'être aimé....

Parle-moi, ô mon amour, car je frissonne et m'emprisonne.
Au seuil de tes absences et de tes silences qui, encore, ignorent
Que l'encre de mon cœur te confie sans retenue ses sentiments
Nobles, prêchant le meilleur de soi tant il a peur et ne veut sombrer....

Je ne veux de cet hiver où déjà s'installe un précoce automne.
Au loin s'envolent et tombent les feuilles mortes, il est trop tôt encore :
Pour mourir !... Car je me dois de nous défendre avec pour tout compliment
Notre douce vérité pour y nourrir dans l'absolu la vie afin de ne rien oublier....

Comprends-tu ?... Que, bien malgré moi, les absences empoissonnent
Les fruits de notre amour qui s'enfuit et que la compassion honore.
Les louanges que je te fredonne chaque jour en ces profonds instants
À petit feu j'en meure, tant je voulais t'aimer pour mieux nous retrouver....

À l'évidence, tu esquives notre bonheur que, sournoisement,  j'assaisonne.
Pourtant, je n'ai pas mérité l'abandon avec qui, et seul, ton cœur est en accord.
Pourrais-je comprendre ?... Car les saisons tourbillonnent et sont en mouvements.
Et, par manque d'endurance, je fuis et pars à l'encontre de mon destin désabusé....

Jacques CORBEHEM
Le 03 Octobre 2006
Condé sur Escaut

01:33 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

01 octobre 2006

ÉTERNEL ASILE

Que croire au crépuscule d'un soir où, sur un arbre, perce une lune
Venue me conter, s'essoufflant, la vie et la mort sous des regards abattus ?
Et où se retranchent, craintivement, nos cœurs sans espérance aucune.

Plus meurtrier, vos silences me confirment des étoiles inconnues,
Sourdes et muettes. Cette nuit devient exploratrice du besoin des rêves,
Mutilant ainsi l'amertume coléreuse et ignorée des passions méconnues....

Et nos âmes innocentes puisent dans cet éternel asile sans trêve,
Refoulant ses larmes, que j'en implore à la plus mystérieuse des lunes
De nous montrer le chemin, celui où les nuages du désespoir y crèvent....

Les mots sont dénués de sens car personne n'écoute nos élans de tristesse.
Sous nos yeux épuisés par le chagrin, entraînant avec lui leur fardeau,
Plongés dans un océan pour s'y alléger sous une vague éprise de délicatesse....

Et stupéfait suis-je resté de rencontrer, dans les profondeurs de ces eaux,
Les mollusques et permis d'y voir les merveilles de certains petits coquillages,
Telle une huître qui se ferme, où s'incrustent des parasites montés à son assaut....

Fuyons ces céphalopodes, charmeurs aisés, prédateurs pour en épurer leurs sillages.
Car je vous aime. Tant j'en recherche ma terre d'asile pour y mourir. Et, sans lueur,
Ma vie devient impossible. Et je ne veux pour artifice les teintes de votre maquillage....

Gronde alors le tonnerre venu dénoncer un orage pour y faire sangloter nos cœurs.
À l'horizon, une tempête se prépare, balayant sur son passage le seuil de nos demeures.
La pluie vient arroser nos jardins d'où la lune a disparu. Et je vois menacer nos fleurs.

Les mots ne répondent aux attentes du souvenir qui dévoilent les pleurs de nos promesses.
Et s'insurge le vent sous nos écarts de conduite. Et je courbe le dos endolori par nos amours.
Rien est à perdre des élans de sagesses, tel un fleuve se déverse à la mer, le soleil étant de retour....

Jacques CORBEHEM
Le 01 Octobre  2006
Condé sur Escaut

01:21 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

27 septembre 2006

COMME UN VOLCAN

Comme un volcan en éruption, mon cœur mélancolique,
Voit se répandre la lave de mes larmes sur nos terres éperdues.
Dans la solitude que tu m'infliges encore, mon amour méconnu,
De ces rhyolites laissant pour traces mes humeurs nostalgiques....


Comme un géologue venu pour explorer mon cœur vulnérable,
Se dévouant corps et âmes. Devenu le protecteur de nos sentiments,
Recouverts de magma où se défendent louanges et sans compliments,
Dédouanés volontairement par tes plaintes à t'en rendre honorable....


Comme un volcan s'asphyxiant, le souvenir vient effriter mes roches.
Déversant ainsi son basalte brûlant les injustices incomprises à ce jour.
Telle laisse-t-il son empreinte. Puisses-tu la conserver à jamais mon amour...
Sur ce plateau de souffrances et l'étendue de ma peine se meurt le reproche..

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Le reproche qui ne devrait exister, car j'ai reçu une balle perdue.
Mon amour, tu te trouveras la force pour gravir ce conduit de cheminée
Où tout espoir de vie est possible. Deviens un des géologues passionnés,
Se nourrissant des mystères de la nature, recouverts de diplômes reconnus....


Dans ce volcan cherchant à s'endormir, on peut y découvrir la noblesse...
Pour vivre intensément notre bonheur chavirant, car on ne veut en mourir
Sans avoir vécu harmonieusement notre amour cherchant à s'épanouir....
Et nous menace, sous nos élans de passion, l’orage des éclats de promesses....


Du cratère de ce volcan, mon cœur, tu comprendras mon besoin de t'aimer...
Naufrageant des vapeurs et des fumées où s'éloignent tes paroles et s'y cachent
Sous une couverture imbibée de nos larmes, où de lourdes tristesses se fâchent...
Et naissent les nuages offensés sous nos yeux, s'attardant d'être enfin pardonnés....


Au pied de ce volcan, mon amour, je voudrais voir ton cœur embraser mon ciel...
Ce goût de liberté te criblant et t'empoisonnant de complexes à venir t'en plaindre.
Mon amour, j'ai tout entendu, tu as peur de vieillir, je le conçois. Au pire de craindre,
Je hurle, car tu m'oublies dans tes délires. Je t'aime et j'ai besoin de toi. Ô mon soleil....

JACQUES DÉSIRÉ
27 SEPTEMBRE 2006
CONDÉ SUR L'ESCAUT

23:41 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

20 septembre 2006

LA RIVIÈRE DE VOS ESPÉRANCES

Le soleil s'apprête à nous offrir les éclats d'un merveilleux crépuscule
Où, de nos yeux éblouis, épris d'émotions, le rêve veut alors s'éterniser.
Vers toi, mon amour, je me tourne pour te dire combien je veux t'aimer.
Et je veux me perdre dans tes bras, car mon cœur a déploré les canicules....

Mes chagrins n'ont pu taire la peur qui envahissait chacune de mes nuits,
À te disculper dans mes réminiscences où perlent encore trop de larmes.
Et mon cœur s'attarde, sous un brouillard tombant, ayant pour charme
La rosée pour nourrir les fleurs qui s'épanouissent aux pleurs de l'ennui....

 

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L'ennui, celui s'acharnant dans mes espoirs de vouloir sous mes paupières
Closes, te rechercher dans la folie des lendemains pour enfin te surprendre,
Dans tes regards où s'enfuient, hélas, le besoin de s'évader à t'en défendre,
Des matins innocents qui s'épuisent, contre vents et marées, de toute lumière....

Et de nos tristes cœurs qui ont fait naufrage dans nos lointains souvenirs,
De nos corps qui s'entrelacèrent pour en devenir des petits moissonneurs.
Et de nos pleurs où se cultivent les sentiments, dans le jardin du bonheur
Où mûrissent, désormais, les fruits de notre passion, espérant enfin un avenir....


L'avenir, celui où je t'attends, pour te retrouver dans le meilleur des printemps,
Pour y survivre ensemble, et voir renaître et jaillir la rivière de nos espérances.
Et des floraisons de notre jardin de pleurs, arrosées par la saison de l'innocence,
Où je m'attendris de pouvoir un jour te serrer tout contre moi, le cœur frissonnant....


JACQUES DESIRE
20 SEPTEMBRE 2006
CONDE SUR L' ESCAUT

03:36 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

16 septembre 2006

LE BESOIN D'UNE PRIÈRE....

 

Le besoin de confier mes sentiments les plus sincères.
Emmène-moi, là où les étoiles scintillent et vous vénèrent.
Là, où le souffle du vent venu extirper la douleur qui te meurtrit,
Où la lune te protègera de cette éclipse qui se meurt dans l'oubli....


Le besoin d'une prière urgente, pour panser nos plaies ouvertes....
Un cri lancé auprés de toi, mon amour qui s'éloigne au gré du vent....
Étonne-moi et surprends-moi devant l'abîme témoignant trop souvent.
Des larmes en tombent et, de peur, mon coeur court à sa propre perte.

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Souviens-toi de la moisson des blés, et de l'été lourd que déjà nous précèdent.
D'un hiver bouleversant qui nous transportait très loin contre l'épreuve du temps....
D'un printemps où ta présence est venue témoigner d'un pas où, prestement, se succède
La fin de l'été menaçant, où j'ai pu voir ta peine s'installer dans mon coeur pleurant.


 

Prions. Ce souvenir qui terrasse nos mémoires à jamais pour y libérer
L'espoir de vivre les meilleurs instants qui se présentent à l'unisson.
Pleurons les sarcasmes et les fourberies d'autrui qui, de ces sons,
S'éloignent pour laisser place au bonheur que nous avions tant espérer.


Crions ensemble l'espoir que nous implorons tous devant ces jours perdus.
Où l'amour avait pour refuge des coeurs blessés, ignorant toutes les armes
Qu'ils nous cachèrent pour soulager leur conscience accablée qu'elles incarnent.
Pardon : nous y construirons un avenir prometteur à la lueur revenue.


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"Seigneur Jésus", derrière ces cris de plaintes, nous sommes terrifiés, nous t'attendons
Depuis la nuit des temps. Les étoiles scintillantes de joie illuminent dés lors le chemin
Que nous recherchions tous, en y déversant toutes nos larmes, implorant l'ultime pardon.
Tant de misère en ce bas monde. Et nos prières de toute une vie sont en attente d'un lendemain.


Je pleure aussi les terres en jachères qui nous étaient confiées pour y labourer nos sentiments,
Qui étaient offertes à chacun pour témoigner de l'amour en héritage en vertu du bonheur.
A partir d'aujourd'hui, même si j'en tremble un peu, priez afin d'y reconnaître le meilleur....
Car il n'est plus précieux qu'un cœur et d'y semer l'espoir. Les larmes en sont des compliments.

 

JACQUES DÉSIRÉ
16 SEPTEMBRE 2006.
Condé sur l'Escaut

23:42 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

07 septembre 2006

UN AMOUR SANS INTERDIT

Je crois reconnaître dans la vie qui est mienne un seul refus
Auquel mon coeur ne veut dans l'absolu, déjà, si soumettre.
Où, demeure encore une ombre qui renit de tout reconnaître.
Devant le fait accompli. Je m'y jette à l'eau et à corps perdu...


De toi, mon amour je veux d'un avenir sans aucun compromi.
Tu peux lire dans mes yeux comme dans un vieux livre abîmé
Que mon coeur t'offre ses pauvres petits sentiments labourés,
Pour seul désir de voir renaître, un jour, un amour sans interdit.


De très haut, je suis tombé, mais rien n'est trop beau à tes regards,
Depuis qu'à flot je te suis revenu pour t'annoncer un nouveau départ,
Notre cap est une nouvelle vie. Et de prétendre du plus géant des bonheurs
Déjà oubliés par trop de lassittude d'un passé terni, obstinément dévastateur.

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Nous sommes en appel devant les lois divines. Oh combien d'impatiences
Devrons nous encore attendre d'un devenir que je proclame prometteur ?
Car mon coeur s'est toujours confié ouvertement à en mourir de silence
De ne vouloir compromettre la leçon pour en conclure un déshonneur.

 

Le déshonneur encore précoce, en ce jour d'infirmité que je dénonce,
Devant un avenir qui ne demande qu'à t'aimer et, déjà, se surpasse.
Les élans de mon coeur de ne vouloir taire l'amour qui nous annonce
Derrière ces heures abattues que mon coeur, déjà, accuse..., et t'embrasse.


Alors, je comprends ces longues heures qui me culpabilisèrent. Et j'en pleure
De vouloir témoigner en ta faveur, car tes silences ont fait de moi devenir cet être,
Qui, en aucun cas, te comdamne, mais accuse tes distances. Que tu te dois d'admettre....
Car elles en étouffèrent. Alors, je cours pour te supplier... de ne jamais plus meurtrir ce coeur.


JACQUES DÉSIRÉ
7 SEPTEMBRE 2006
CONDE SUR L' ESCAUT

23:33 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

31 août 2006

LES JARDINS DE L'ENNUI

Oh combien je voudrais tant pouvoir ignorer que se fanent les fleurs
Dans les jardins de l'ennui où se cultivent les fruits du souvenir.
Qui s'opposent au repos de mon âme peinée que, par mille lueurs
Reflétantes d'un miroir brisé, ne m'offrent en cet instant qu'un dernier soupir....

Le remords se refuse de passer aux aveux que mon silence en pleure....
Car je sais que la mort est absente, à elle seule je ne veux m'offrir....
La souffrance est une âme vivante, persécutée que l'on peut ressentir
Le moment où décède devant soi, le temps d'un répit, le bonheur....

Qu'engendre le rêve pourchassé par le cauchemar devenu prédateur.
Si ce n'est la peur d'une nuit tourmentée, cherchant encore à te trahir.
Dés lors je me traîne jusqu'à l'aube pour y retrouver, meurtri, mon cœur,
Se louant auprès d'un aurore naissant une vérité noble de vouloir s'épanouir....


JACQUES DÉSIRÉ
LE 31 AOÛT 2006
CONDÉ SUR L'ESCAUT

23:27 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie