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16 juillet 2009

J'IRAI MORDRE LA POUSSIÈRE....

J'irai mordre la poussière avant de perdre la vue.
Je montrerai ainsi ma colère qui en sera peu fière....
Pourtant, c'est un devoir de comprendre mes prières,
Je rechercherai toujours la vérité, et ce dans l'absolu....

 

La rage au ventre, ne devrais-je comprendre puis attendre vos excuses ?
Ces excuses qui me sont plus que nécessaires afin d'admettre l'inadmissible.
Ô savants toubibs ignorant la cause de cette tragédie qui rend la vie impossible.
J'aimerais tant voir se couvrir de honte votre visage, mais mon cœur s'y refuse....

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Mirage en ce cœur qui en attendait plus qu'il n'en fallait, et pour cause....
Surtout ne me jetez jamais plus la pierre ! Là où j'accuse votre ignorance....
Combien votre arrogance me tourmente, refoulant ainsi votre indifférence.
Je vous joins mes inquiétudes qui, elles, ne peuvent ressembler à une névrose....

 

 

Vos canules m'ont appris quelques injures : n'en soyez guère surpris...!
Nous sommes à plaindre, vous et moi, devant la perplexité de ces injures....
Ces injures passant d'un camp à l'autre, ne ravivent que mes meurtrissures.
Et je m'épuiserai pour vous montrer le chemin : celui qui rejette les compromis.

 

Prenez en considération les larmes qui perlent sous mes paupières....
Le respect se gagne. Je ne renie rien, puisque mes horizons seront l'Amour....
Ne redoutez pas les insipides revanches ! Je pleurerai les regrets sans velours.
Tombera une avalanche émotionnelle du cœur, et j'irai mordre la poussière.

enfant.banc.jpg

 

 

Je suis désorienté comme le serait un enfant assis sur un banc....
Je vais mordre cette poussière avant que ne tombe la blanche nuit....
Ma colère se repose sur une branche où, de lassitude, je fus séduit....
Et je reprends de l'altitude pour contempler notre Amour si élégant....

 

 

Je te suis fidèle comme un pauvre loup hurlant....
Les canicules pleurent les aurores que j'ai plaisir à humer....
J'en blesse mon matricule que, seule, la médecine a décliné....
Le monde comprendra la douleur de mon cœur jamais ne renonçant....

 

Le Ciel se rebelle avant que je n'embrasse la poussière....
Et tu seras comblé, mon tendre Époux, par nos alliances....
Les quatre saisons vont ainsi épouser toutes nos confidences....
Les feuilles des arbres ont enrichi le sol : celui d’où s'élancent nos prières....

JACQUES DÉSIRÉ
Le 16 JUILLET 2009
Condé sur l'Escaut

03:44 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

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