31 août 2006
LES JARDINS DE L'ENNUI
Oh combien je voudrais tant pouvoir ignorer que se fanent les fleurs
Dans les jardins de l'ennui où se cultivent les fruits du souvenir.
Qui s'opposent au repos de mon âme peinée que, par mille lueurs
Reflétantes d'un miroir brisé, ne m'offrent en cet instant qu'un dernier soupir....
Le remords se refuse de passer aux aveux que mon silence en pleure....
Car je sais que la mort est absente, à elle seule je ne veux m'offrir....
La souffrance est une âme vivante, persécutée que l'on peut ressentir
Le moment où décède devant soi, le temps d'un répit, le bonheur....
Qu'engendre le rêve pourchassé par le cauchemar devenu prédateur.
Si ce n'est la peur d'une nuit tourmentée, cherchant encore à te trahir.
Dés lors je me traîne jusqu'à l'aube pour y retrouver, meurtri, mon cœur,
Se louant auprès d'un aurore naissant une vérité noble de vouloir s'épanouir....
JACQUES DÉSIRÉ
LE 31 AOÛT 2006
CONDÉ SUR L'ESCAUT
23:27 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie
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