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09 mai 1991

LA VIE NE S'ÉTONNE

Si la paresse venait se recueillir en moi,
Je n’aurais, dès lors, plus de regrets à avoir.
Si le bonheur m’oublie bien malgré moi,
Ce serait une issue fatale de vouloir y croire….

Si tu m’effaces pour en aimer un autre,
La raison ne me retient pour t’en empêcher.
Si je souffre, que ma douleur te rencontre
Près des berges de la peine que tu t’es épargnées….

Je resterai silencieux malgré l’envie
De t’apprendre le naufrage qui m’a détruit.
Ma vie fût ô combien belle auprès de toi.
La vérité pourrait alors se retourner contre-toi….

Je ne peux vivre, ni me réjouir sans t’aimer.
Laisses-moi vibrer de te savoir aussi heureux.
Que la vie puisse te pardonner d’être odieux.
Je crie l’empreinte du silence que tu y as laissée….

Que si j’en pleure jamais la vie ne s’étonne.
En retour, je n’en attendais et je n’en prétendais rien.
Peut-être ne suis-je qu’un enfant qu’on soupçonne
D’être resté innocent à la folie qui dérange à tort les siens….

Jacques CORBEHEM
Le 9 Mai 1991
Valenciennes

07:22 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

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