17 janvier 2013
LE TEMPS DE VIVRE
Le ciel du jour se montre bavard.
Je voudrais tant que se taisent les commérages.
Les feuilles qui restent partent en voyage.
L’incompréhension, je la ressens telle un coup de poignard.
Étrangement, me parlent les nuages.
Les déboires médicaux sont les fruits de querelles.
Parfois, les leçons de la vie sont si cruelles.
Je pense que mes cicatrices ressemblent à des tatouages….
Je prends le temps de vivre.
Ce ciel connaît le danger des obstacles.
Il me faut alors croire aux miracles.
Le bonheur ne se découvre jamais dans un livre….
Je lâche enfin la pression.
Que le grand vent du large salé m’enivre !
De la persécution, je m’en délivre.
L’hiver et son tapis argenté ne sont pas une illusion….
Je réapprends même à rêver.
J’entends les chants aquatiques qui m’inspirent.
Un lagon bleu m’offre l’océan qui se retire.
Ô combien les vagues salines sont venues me caresser….
Mon chéri, je dois réapprendre à vivre.
Nos réminiscences deviennent des louanges.
Saches que je poétise avec les anges.
Que pour l’éternité, le parfum du bonheur m’enivre….
Mon tendre Amour, je t’invite au rêve.
Le soleil n’embrasera jamais la lumière de mon âme.
C’est avec toi que je gravirai les montagnes.
Mon cœur saigne depuis qu’un docteur y a planté son glaive.
Jacques CORBEHEM
Le 17 Janvier 2013
Condé sur Escaut
01:46 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie
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