29 août 2006
SOUFFRIR....
C'est comme un été sans soleil....
C'est comme une vie sans émotion....
Comme un jardin sans verdure, sans fleurs....
Comme une montagne sans neige, sans vallée
Comme un souvenir
Qui meurtrit un cœur....
Comme un fleuve
Qui déverse son dernier souvenir à la mer
Sans soleil , sans verdure , sans fleurs....
C'est comme un corps sans vie,
Sans émotions pour s'en protéger....
Sans jamais pouvoir et en avoir le devoir
Un jour, un soir , une nuit pour ne jamais plus témoigner....
Que " SOUFFRIR " c'est s'évanouir puis " MOURIR "
Et pour taire à jamais....
Que c'est une âme qui se meurt.
Que c'est une étoile qui s'éteint,
Que c'est un soleil qui disparaît.....
C'est comme une rose sans aucune senteur....
Qui perd ses pétales à même le sol....
C'est une rose qui n'aurait jamais existé....
Sans crépuscule.... Sans aurore....
Le pire encore.... Souffrir, c'est aussi mourir....
Comme une terre qu'on accuse
D'avoir perdu sa lune....
Que cette même lune est soupçonnée
D'avoir assassiné toutes les étoiles.
Sans prétendre à une émotion "Sanglotant au jardin des horreurs",
Sans y prétendre le droit d'ériger une stèle
Pour y déverser une dernière Larmes....
Sanglotant au jardin de l'oubli....
Pour y lâcher son dernier soupir....
Jacques CORBEHEM
Le 29 AOÛT 2006
CONDÉ SUR L'ESCAUT
23:37 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie
Commentaires
CE POÊME, JE L'AI ECRIT SUR UN LIT D'HÔPITAL....
EN VOYANT MON AMI ET VOISIN D'UNE CHAMBRE COMMUNE À QUI L'ON VENAIT D'AMPUTER SA JAMBE SANS AUCUNE RAISON VALABLE.
LE SOUVENIR EST TOUJOURS AUSSI PRÉSENT DANS MA TÊTE ET LE RESTERA A JAMAIS.
JE PENSE TRÈS FORTEMENT À TOI, MON AMI.
2006 DEVANT L'ARSENAL MÉDICAL ET L'ANNÉE 2009 QUI REPREND LE FLAMBEAU.
JE VOUDRAIS CRIER AUSSI FORT ET DÉNONCER CES CRIS COMME LE FAIT LE TONNERRE LORSQU'IL GRONDE AU DESSUS DE NOS TÊTES.
BISOUS A TOI, MON AMI, TU VOIS : LE CORPS MÉDICAL FAIT ENCORE DES SIENNES AU MOMENT OU JE DÉPOSE CES MOTS.
AUJOURD'HUI, J'AI REFUSÉ D'ÊTRE HOSPITALISÉ CE JOUR.
Écrit par : Jacques CORBEHEM | 26 juin 2009
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