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31 décembre 2012

ORAGES DE LA PERSÉCUTION

La lumière est présente.
Les éléments se sont enfin calmés.
Ils voudraient être pardonnés.
En voulant poétiser, les rivières chantent….


Oh ! Des nuages s’embrassent.
Les gens se moquent du chagrin des autres.
Le temps veut maîtriser sa montre.
Il veut voir les branches d’arbre qui s’enlacent….

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Mais l’orage du jour me surprend.
Il est vrai que j’adore les belles histoires.
Le silence n’est pas le fruit du hasard.
Pourtant, je crois manquer de discernement….


Maman, peux-tu me parler ?
Saches que je te cherche un peu partout.
Mon univers est de plus en plus flou.
Si tu savais, me manquent tes sourires parfumés….

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Telle la peur, les silences m’effraient.
Je ne veux plus jamais que le sommeil m’ignore.
Telle une médaille, nos souvenirs sont en or.
Que le grand large salé nous livre alors ses secrets….


Le Vatican campe sur ses positions.
Je le sais : il ne légitimera pas le mariage gay.
Les curés prêchent la lumière de la paix.
Se dissiperont alors les orages de la persécution….

poésie


Mon bel Homme, faisons l’amour.
Seul Dieu a su reconnaître notre bonheur.
Les pétales de rose poétisent avec le Seigneur.
Il sait ô combien me fascine la moisson des toujours….


Jacques CORBEHEM
Le 31 Décembre 2012
Condé sur Escaut

00:59 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

22 décembre 2012

L'ÉQUATION DU SILENCE

Non ! Je n’ai pas perdu la raison.
La terre cache précieusement ses diamants.
Mais le soleil pleure en m’interrogeant.
Je devais savoir qu’il fait le bonheur des saisons….

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Entre lui et moi s’instaurent une confiance,
Une confiance qui ne s’octroie aucune équivoque.
Dans les banquises s’y plaisent les phoques.
Mais pourquoi les docteurs abusent-ils de ma patience ?


Le soleil me fait un large sourire.
Il sait que les docteurs me pondent des salades.
La terre me dit : détester les bousculades.
Je comprenais que personne ne se devait de subir….


Le ridicule a rencontré ses équipiers.
Un regrettable silence prend alors naissance.
La trahison n’a jamais fait preuve de bon sens.
Je devais le savoir : les docteurs m’avaient délaissé….

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Le fruit de leur négligence est dérisoire.
Les douleurs et la peur vont-elles bien ensemble ?
Dans la tourmente qui est mienne, je tremble.
Je le savais, le soleil voulait comprendre mon histoire….


Maman, je te sens si proche de moi.
Tels les oiseaux, mon âme se met à voyager.
Même les montagnes se mirent à chanter.
Que la dignité du bonheur puisse me dicter ses lois….


L’équation des silences est sans logique.
Ô mon tendre Amour, ta présence comble ma vie.
Les vagues océanes découvrent la courtoisie.
Mais les erreurs médicales seront toujours tragiques….

Jacques CORBEHEM
Le 22 Décembre 2012
Condé-sur-Escaut

16:17 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

19 décembre 2012

LES PINCEAUX DU CIEL

D’un parfum de saison renaît la poésie.
L’hiver chante en découvrant son aquarelle.
Un peintre connaît la magie des pinceaux du ciel.
Alléluia ! Dieu ne peut que retenir l’amour qui nous unit….

Mais ô combien je pleure.
Pourquoi le monde a-t’il perdu la raison ?
Le soleil comprend nos émotions.
Même les animaux sont confrontés à la douleur….

poésie


Les pinceaux du ciel s’inclinent.
Mais leur magie, c’est de savoir pardonner.
À nouveau, les gens pourront s’aimer.
Je le savais : le bonheur n’a jamais été une doctrine….


Par magie, le ciel entend nos prières.
Maman, entends-tu celles qui sont miennes ?
Mais n’oublies jamais que tu es ma Reine.
Tu le sais, dans mes veines ruisselle une rivière….


Les océans ont compris la lumière.
Dans mon cœur bat une douce musique.
Elle est une chanson aux notes mirifiques.
Ô mon Dieu, toi seul fera disparaître les misères….


Mon Amour, on se partage tout.
Je le sais, trop de portes se sont refermées.
Nous ne resterons pas les bras croisés.
Observes cette lumière ! Elle scintille aussi pour nous….

poésie


La magie de ces pinceaux nous émeut.
Ô combien la lumière et ses miracles seront vues.
Elle voudrait pour l’éternité être ainsi soutenue.
Que pour l’amour de vivre, Noël soit harmonieux…!

Jacques CORBEHEM
Le 19 Décembre 2012
Condé-sur-Escaut

16:09 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

18 décembre 2012

NUITS ÉTRANGES

Il existe des nuits étranges.
Les cauchemars taquinent mes roses.
Souvent, mes douleurs s’imposent.
Dans cette toile y apposera sa griffe un ange….

poésie


Le regard des gens me fait peur.
Non ! Je n’ai jamais dû faire face au ridicule.
Ma vie a tellement appris des canules.
Mais les médecins ignorent qu’ils sont des dealers….


Le vent balayera ces souvenirs.
Tel un ouragan, les éléments ont trop sévi.
Me surprennent les orages de ma vie.
Mon histoire n’a jamais été une base de loisirs….


Oh ! Des gens me critiquent.
Maman, puisses-tu voler à mon secours ?
Le parfum de la raison verra le jour.
Cet ange pourrait alors me donner la réplique….

poésie


Tel le soleil je réapparaîtrai.
Tel un oiseau me charmera l’horizon.
Telle la nature je retrouverai mon diapason.
Sur le mont du silence poussera l’arbre de la paix….


Ô Dieu, l’indifférence me tue.
Petite sœur, ton empathie est intense.
Mêmes les fleurs écoutent la chance.
Dans la vallée d’or qu’est le bonheur, je me rue….


Sur un nuage, je me suis réveillé.
Je fuirai ainsi la cruauté de mes douleurs.
Mon Amour, les critiques n’ont aucune saveur.
Saches que j’aime me languir de tes baisers sucrés….

Jacques CORBEHEM
Le 18 Décembre 2012  
Condé-sur-Escaut

16:10 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

15 décembre 2012

DOUCHE FROIDE

La pluie plane tels les flocons de neige.
Un froid hivernal frappe ainsi ma belle région.
Mais les arbres ressentent-ils mes émotions ?
Elles sont sereines : elles tournoient tel un manège….

Oh ! Un splendide tapis blanc prend naissance.
L’hiver veut me chanter une belle et douce mélodie.
Le ciel me dit que les compromis apaiseront les défis.
Les nuances des saisons me vouent ainsi leur confiance….

Oh ! Dans cette confiance, je m’y cherche.
L’indifférence des médecins fût une douche froide.
Des diagnostics ont défilé telle une parade.
Je devais alors comprendre que se brisait la perche….

Abandonné, je fus trahi et transi de peur.
Cette peur qui vous ronge sans pouvoir y remédier.
Mais, étrangement, le courage venait m’empoigner.
C’est là que le soleil commença à me réchauffer le cœur….

Maman, le tapis blanc était tellement beau.
Telle la brume, ma rancœur s’était dissipée.
Tel le vent, ta tendresse est venue me caresser.
Là, de joie nous ont ainsi attendri les oiseaux….
 

Pour l’éternité, dans le ciel sillonnera ton amour.
Ces mots qu’on doit se dire lorsqu’on se sent mal,
Les aveux, je les connais, ils font danser les étoiles.
Maman, tu as fait naître de belles notes qui se savourent….

Mais, j’ai cru mourir en recevant cette douche froide.
Mon bel Amour, les moissons de l’avenir verront le jour.
La maladie n’est pas une partie de poker, ni un concours.
Jamais les émotions de mon cœur ne partiront en croisade….

Jacques CORBEHEM
Le 15 Décembre 2012
Condé-sur-Escaut

16:01 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

12 décembre 2012

RÊVE OU FICTION

Le vent me caresse le visage.
Un douillet nuage est venu me chercher.
Puis, les arbres se mirent à chanter.
Mes rêves ont ainsi vu naître la fleur des présages….


Dans la frayeur, je me suis perdu.
Je me suis même vu me noyer dans l’océan.
Pourtant je croyais maîtriser le temps.
Heureusement, le chant des dauphins m’a ému....

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Maman, là, tu m’as tendu la main.
Je devais alors la saisir pour éviter de sombrer.
Je comprenais que mon rêve était réalité.
Rêve ou fiction ! J’ai appris ce jour les valeurs du destin….


Mais l’empathie m’attire dans sa spirale.
J’affirme que les douleurs ne sont jamais orphelines.
Hélas, la maladie se croit toujours plus maligne.
À cet instant précis, je me devais de charmer les étoiles….


Maman, tu es l’une d’entr’elles.
Pour moi, mourir ne fût jamais une issue.
Tu le sais, la lumière nous a soutenus.
Même le souffle du vent a chatouillé l’azur du ciel….

Les nuages m’ont offert un spectacle.
La peur qui m’étreignait venait de disparaître.
Mon Amour, tu comprends ma raison d’être.
Éprouvons toujours ce besoin de croire aux miracles….
 

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La fleur des présages est gracieuse.
Nos yeux pourront y percer les mystères du ciel.
Les douillets nuages sont bondés de miel.
Mon Amour, les lois du bonheur sont vertigineuses….


Jacques CORBEHEM
Condé-sur-Escaut
Le 12 Décembre 2012

16:04 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

06 décembre 2012

LES OISEAUX DE LUMIÈRE

L’indifférence est meurtrière.
Les douleurs vives sont des torpilles.
Le jardin des amours m’est fertile.
Sur ces mots, la terre ouvre ainsi ses paupières….

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La maladie est une fleur sauvage.
Hélas, elle a pour devoir de me voler mon identité.
Je ferme alors mes yeux afin de l’ignorer.
Pour me consoler, la terre me fait part de son mariage….


Le soleil est devenu son époux.
Belles, les étoiles furent leurs témoins.
De rêves, l’univers en avait besoin.
C’est là que les océans se mirent à genoux….


Je lui dis d’être heureux.
Les douleurs font fuir les oiseaux.
Les médecins me jouent encore du pipeau.
Ô combien Dieu pourra comprendre mes aveux….

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Maman, la souffrance, je la rejette.
Tu le sais, la maladie est une fleur sauvage.
Elle n’existe que pour causer des ravages.
À force de la taire, elle pourrait dévaster notre planète….


Maman, que dois-je faire ?
La maladie n’est pas un luxe.
Seul l’amour me donne du tonus.
La lumière du bonheur doit me satisfaire….


Mon Amour, je t’aime comme jamais.
L’harmonie de nos sentiments nous fait vivre.
Le soleil chante le bonheur qui nous livre.
Désormais, les oiseaux de lumière prôneront la paix….

Jacques CORBEHEM
Le 6 Décembre 2012
Condé-sur-Escaut

16:05 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

01 décembre 2012

VERTIGINEUSE RANDONNÉE

Ô combien le ciel s’interroge.
Bien des hommes se sentent perdus.
Je fuis la cruauté morale à son insu.
Désormais, je dois trouver la clef des songes….


La tendresse reste un don immuable.
Mon Amour, que renaissent de belles couleurs.
Je n’écouterai que le battement de ton cœur.
Hélas, les douleurs sont de plus en plus insupportables.

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Telles les marées, je me lâche.
Les océans ne nous mentent jamais.
Les rumeurs ne trouvent pas leur quai.
Ton cœur et tes bras sont mon port d’attache….


Maman, la lumière scintille.
J’éprouve ainsi le besoin de te parler.
Perlent toujours mes larmes salées.
Ma passion est devenue un soleil qui brille….


Maman, je me dois de tout te dire.
Le bonheur est une vertigineuse randonnée.
La maladie est une fouine désorientée.
Tu n’imagines pas ! Je m’ennuie de tes sourires….


En France et dans le monde, c’est la merde.
Je ne voue aucune confiance à la loi du plus con.
Les gens se tapent dessus sans foi et sans raison.
Je dois alors me reprendre avant que je m’y perde….

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Le soleil nous a prouvé sa loyauté.
Je ne veux qu’entendre le battement de ton cœur.
Mon Amour, le temps nous promet le meilleur.
Saches que le bonheur est une vertigineuse randonnée….

Jacques CORBEHEM
Le 1er Décembre 2012
Condé-sur-Escaut

16:06 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie