Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17 juin 2009

LES SOUTERRAINS

Mon bel Amour, tu me manques comme jamais tu ne pourrais l'imaginer....
Je déteste tant les trains, les gares. Et le taxi qui vient pour t'arracher à moi....
Retentissent les coups de klaxon. Puis la sonnette qui me surprend chaque fois....
Nos cœurs ne peuvent s'y résoudre. Et lorsque tu pars, mes yeux n'osent te regarder.


Séparation.jpg

 

Je ne fuis en rien tes regards : simplement c'est mon cœur qui pleure....
Comment pourrait-il en être autrement, mon Amour, puisque tu pars ?
Le contraire serait impossible à croire. Car je m'épuise à l’heure de ton départ.
Toutes retournées, nos vies ne peuvent se soustraire aux élans du bonheur....



La force m'abandonne. Mais en dépit, elle m'en réclame tant....
Autant en frissonnent nos joie qu'aussitôt s'installe la tristesse....
Tu sais que sans toi, je ne maîtrise rien, ni même ma paresse....
Cette faiblesse qui réside est une épreuve défiant notre Amour face au temps.

Mon cœur bat à un rythme des plus incertains, puisqu'il ne sait attendre....
Et, du regard, je contemple ma main sur laquelle tu y as glissé une alliance....
Heureux sont nos vœux prononcés. Les mots qui suivent seront dénués de sens.
Car ils se mélangeront aux faits du jour, et il serait navrant de s'y méprendre....

Pour taire l'overdose médicale dont je suis la victime, et son refus....
À ta demande, j'en sécherai mes larmes, car je sais que tu m'aimes tant....
Pour te plaire, j'exécuterai tous tes souhaits et ce, le plus souvent....
Et les roses à t'offrir n'en seront fatales aux sourires des Amours convaincus....

ss.terrain.jpg

 

Et je me surprends à attendre des trains....
Puis ce taxi qui te rapprochera de la maison....
Où nos cœurs se réconforteront à s'en perdre de raison....
Tu es loin.  Et pourtant si proche que j'en creuserais des souterrains....


Pour ainsi venir me blottir dans tes bras, mon tendre Époux....
Et tous ces souterrains virtuels me conduiront vers toi mon Amour....
Qu'en pleurera de joie le ciel lorsque le doute s'évanouIra pour toujours....
Toi seul me touchera : jamais plus ces toubibs.... qui sont devenus des ripoux.

 

La vie et la maladie sont loins d'être une partie de poker.
Notre amour est fusionnel. Et je crois entendre l'arrivée de ton train.
Libres sont les oiseaux : ils nous chanteront leurs beaux refrains.
Et je me dois de rétablir l'équilibre tout en ouvrant mes paupières.


Jacques CORBEHEM
17 JUIN 2009
Condé sur l'Escaut

22:42 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

Les commentaires sont fermés.