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23 octobre 2009

L'ANGOISSE DES AUTOMNES

Un ciel lumineux flamboie notre bel horizon.
Le moral au bas des talons recherche un trèfle à quatre feuilles.
Paraît-il qu'il porterait bonheur ? Alors que la chance l'accueille !
L'angoisse des automnes se confie au delà des maisons.

ciel.jpg

 

Le téléphone ne peut pas répondre aux abonnés absents.
Je persiste à croire qu'il est plus que nécessaire de se parler !
Nul n'en doutera. L'aisance des mots préservera toute intimité.
La faune et la flore servent aux saisons : elles sont en mouvement....

 

Mon Amour, tu me dis que tu vas voir ton médecin : combien, je crains !
Tu en connais la raison : leur appétit est grandiose qu'il en sollicite....
Ce n'est pas moi qui irai leur décerner une médaille : celle-ci se mérite.
Non ! Je ne leur tourne pas le dos. Mes cris furent étouffés, et je les plains.

feuilles.jpg

 

Personne n'est à l'aise en observant les feuilles tomber au loin....
La mouvance des saisons nous attire, telles les marées d'équinoxe.
Je dois taire certains propos tenus afin d'éviter un tournoi de boxe.
Les vagues océanes me rafraîchiront la mémoire en cas de besoin....

 

Je ne voudrais pas que cela devienne une phobie.
Les rivages découvriront la valeur de mes sentiments....
Les marées effaceront mes sillages dans leur mouvement.
Jamais les clivages en apesanteur ne pourront taire les pathologies.

froid.jpg

 

 

Les falaises s'éroderont au fil du temps qui passe.
Le vent emporte avec lui mes meilleurs souvenirs.
L'angoisse des automnes qui se content va s'évanouir....
Je voudrais que la vague des malaises ne laisse ses traces.

 

 

Au grand large, je reste là à t'attendre, mon bel Amour....
Je grave ces instants qui me paraissent si importants.
Que les désirs naissent et demeurent au fil du temps.
Ce froid automnal ne glacera pas mes ardeurs du jour.

 

Le vent a causé des ravages qu'on ne peut lui en vouloir.
Où vont ces paquebots bondés passant au grand large ?
Le temps chante ses louanges : l'oubli reste en marge.
La chance sourit aux rivières qui se fraient un couloir....


JACQUES DÉSIRÉ
Le 23 OCTOBRE 2009
Condé sur l'Escaut

03:39 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

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