13 novembre 2012
L'OXYGÈNE DES AMOURS
Comme asphyxiée, la lune pleure.
Elle pense que le soleil ne veut pas d’elle.
Mes mains se tendent alors vers le ciel.
La présence de couleurs est un réel bonheur….
Ces couleurs sont celles de mon âme.
Depuis trois ans, le noir et le blanc m’effraient.
La lumière des amours m’apporte la paix.
J’imagine le souffle du vent caresser les montagnes….
L’avenir du monde me sourit.
La terre ne veut plus jamais être agressée.
Les océans chantent sans être blasés.
Ô combien la lumière se doit d’ignorer l’ignominie….
Mais, désappointée, la lune pleure.
Les hommes qui s’entre-tuent sont odieux.
L’aquarelle de Dieu fera venir des curieux.
La délinquance qui s’accroît devient une frayeur.
Le soleil a enfin compris la lune.
Il lui avoue être amoureux de notre terre.
Ces vœux formulés feront grandir l’univers.
Les souffrances verront naître des fleurs de lacune….
Maman, le monde entier devient fou.
Je ressens ta tendresse se poser sur mon cœur.
La nature qui chante fera fuir le malheur.
Tu le sais, la lumière sera toujours au rendez-vous….
Mon Amour, le bonheur se moissonne.
Pour nous, les étoiles feront danser les couleurs.
Puisse l’azur du ciel guérir nos douleurs.
Que jamais l’oxygène de mes amours ne s’empoisonne….
Jacques CORBEHEM
Le 13 Novembre 2012
Condé-sur-Escaut
01:28 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie
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