14 novembre 2011
LES FLEURS DU CHAGRIN
Ô comme les silences en disent long !
Sans sagesse, les douleurs me dévorent.
Depuis, la tendresse du bonheur m'honore.
Un ciel passionné retrouve alors ses horizons....
Mais la maladie cherche à me ronger.
Le traitement ne se montre pas efficace.
L'horizon des amours m'offre son espace.
Le ridicule, lui, voudrait encore me charrier....
Mon Trésor, la vie n'est pas qu'un rêve.
Elle s'épanouira à la lumière des amours.
Comme tu le sais, ces mots se savourent.
Le bonheur, lui, ne s'octroiera aucune trêve....
Ne te minimises jamais aux regards d'autrui.
Mon bel Amour, des gens travestissent la vérité.
Le souffle du vent ne pourra jamais se maquiller.
Même les oiseaux s'attendrissent dans leur nid....
Mais les silences sont parfois assassins.
Depuis, l'azur du ciel se montre plus docile.
Même la souffrance en fait fuir les reptiles.
Que personne ne piétine les fleurs du chagrin....
Nos larmes à tort resteront incomprises.
Elles devront éviter le fleuve des dangers.
Mais le courage nous reviendra d'un olivier.
Le parfum des amours atteindra les banquises....
Le charme des couleurs domine le monde.
Puissent les fleurs du chagrin être déracinées.
Mais la passion aura le devoir de nous fasciner.
Mon élégant Roi, que la tendresse nous borde....
Jacques Corbehem
Le 14 Novembre 2011
Condé-sur-Escaut
02:45 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie
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