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10 octobre 2006

LE REQUIEM DE NOS SOUFFRANCES

Dehors il fait froid mon amour, d'autant plus froid : celui persistant en mon cœur....
J'ai beau hurler mais personne n'entend..... Et tu ne voues la moindre compassion.
Alors vais-je crier plus fort.... Enfin cette fois puis-je en prétendre sans aucune hésitation....
Et, ainsi chanter le requiem de nos souffrances pour s'exiler et fuir tous ces prédateurs....

Tu manques de charme auprès de moi.  Combien mon cœur pleure la moisson où de lourdes tristesses,
S'évertuent à me convaincre dans mes pensées : mais elles ne t'ont retrouvé qu'avec de minces excuses.
Car avec toi tout devient prohibition. Où même aimer..., et vivre..., se perdent dans l'oubli et t'accusent.
Où bien des nuages se cachent devant les orages grondissant, car de fruits manquèrent tes promesses....


Comment veux-tu que j'aille de l'avant si tu te braques d'où cette absence de dialogue...?
Pourtant tu es un grand bavard.  Je peux tout comprendre : seulement tu t'enfuis, stressé....
Depuis, mon cœur est un buvard car mes yeux de rivière vont encore bien déverser....
Ton amour paresseux ne m'offre que lacune en héritage..., un pauvre et un amer monologue....

cœur.jpg

 

Il est vrai que la maladie t'effraie. Alors regardes-moi bien dans les yeux : ainsi pourrais-je te dire
Pourquoi m'as-tu enfermé dans cette maison et viens-tu comme bon te semble et puis, derrière, plus rien ?
Seul pour espérer, menant même à me faire croire à l'impossible dont nul n'est tenu, et je me souviens....
Un jour m'as-tu dit : seul Dieu puisse te venir en aide.... Depuis ces mots hantent mon cœur à le meurtrir....


Silence et solitude vont de pair et n'ai-je, en retour, qu'un cœur lourd de chagrin....
Et ne demandant toujours qu'à t'aimer..., et le besoin de partager ..., un repas copieux....
Guère de caprices, mais d'une urgence absolue..., voudrais-je aussi m'évader...., trop anxieux...,
Je ne renonce, mais de flocons de neige se nourrit mon cœur : ainsi nait ce requiem en refrain....

Que les anges nous pardonnent.... Ma main posée sur ton cœur, dis-tu : elle est froide, je le sais....
Et des fleurs se souviennent.... Ce cortège est recouvert de neige.  Je connais aussi et je le peux....
Des silences meurtriers tu regrettes.... Des pleurs...., tu puises dans ma fontaine mais je ne t'en veux....
Des Astres naissent : l'essentiel est un céleste concert. Cela est majestueux..., je m'en assure et partagerai....


Et toujours ce refrain qui pleure....
Des amours conquis qui s'épuisent....
Pour un jour croire à son petit bonheur....
Parcours sans issue de secours : tel ce requiem qui s'éternise....


JACQUES DÉSIRÉ
10 OCTOBRE 2006
CONDE SUR L' ESCAUT


23:39 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

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