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22 mai 2009

MA VOLONTÉ NE SE DÉCIME....

Ne serais-je à vos yeux qu'un simple malade ou une victime ?
J'ai passé mon temps à supporter votre incompréhension.
Et je suis dans l'obligation de me soumettre à une récréation....
Puis, je me rapprocherai des montagnes pour mieux voir les cimes.


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Le besoin de crier serait peu dire : puisque son écho ira loin, si loin....
Pas l'écho d'une cloche.... Mais le reproche qui se devrait d'être
Pour ce faire, je confie au corps médical ces vers pour renaître....
Ressaisissez-vous ! Mais ne vous réjouissez du peu et de petits riens.


Les petits riens vous disent : ô combien, je veux vous dire “merde”....
Merde pour votre incompétence qui grandit à chaque rendez-vous.
N'en soyez surpris. Où sage décision acquiesce tous les sales coups.
Les coups bas qui ignorent ma désolation. Et pleurs s'y perdent.


Je dois vous avouer que ce langage n'est pas une coutume en moi.
Serait-ce un nouveau voyage que celui de sombrer ainsi dans le noir ?
Pas un crédit à votre charge où ma confiance ne jouit du fruit du hasard.
Voici ma franchise qui se voit convoitée, vous confiant mon refus et ma foi.


Puisque votre médecine n'en demeure plus qu'assassine....
Notre devoir se devait une mutuelle compréhension qui ne fût !
Celle-ci épuise mon âme. N'en devrais-je encaisser ainsi les abus ?
J'épuiserai les maux qui s'éternisent où ma volonté ne se décime.

cime.lac.arbre.jpg

 

Les cimes des montagnes en resteront plus blanches que jamais....
Surprise, mon âme n'acceptera votre négligence qui n'est que dégoût....
Le dégoût du mépris reflétant celui-ci. Où le silence n'est qu'un atout....
Un atout majeur qui se dispense d'en rajouter plus qu'il n'en faudrait.


Ainsi ne clamez votre victoire : puisque j'ai appris de par la maladie....
Appris que toute vie doit se vivre et se protéger en la même occasion....
Jamais ma raison n’épousera les déboires de ma vie qui part en dérision.
Si victoire existe, elle se précipitera auprès de l'Amour qui nous réunit.


Sur une majestueuse montagne, le soleil étincelle et l'Amour m'éblouit....
Le vent vient embrasser nos visages humides de nos yeux larmoyants....
Car nos pleurs et nos larmes deviendront un fleuve pour les innocents....
Par nos étreintes, corps et âmes, se transcendera notre Amour accompli.

 

JACQUES DÉSIRÉ
Le 22 MAI 2009
Condé sur l'Escaut

22:59 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

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