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30 avril 2009

LES GARDÉNIAS

Les médias nous informent des faits qui feront la une.
Tellement concentrés sur ce qu'ils doivent nous dire....
Et, négligeant l'événement, celui-ci ne restera qu'un souvenir....
Puis se succéderont les lendemains où pleurera la Lune.


gardenias.jpg

 

Notre Lune nous rappellera les faits trop souvent oubliés
Puisque plus sensibles scintilleront alors toutes les étoiles....
Et notre ciel céleste acceptera l'oubli éphémère et glacial.
Alors gronderont les orages pour ces faits divers trop vite émiettés.


 

De mémoire, notre planète accusera du coup les médias....
Ces médias flatteront leurs égaux. Et d'alertes naîtra le mirage....
Tremblera notre terre où compassion disparaît  sous les nuages....
Se briseront les miroirs. Et refleuriront dans nos jardins les gardénias
.

Medias.jpg

 

Pour la grippe mexicaine, les ragots iront bon train....
Une épidémie où science et médecines sont dépassées....
Crainte en retour du souvenir que jadis l’empreinte a laissé....
Combien de décès sont à craindre ? Où prières gagnent du terrain.

 

 

Ainsi les journalistes et reporters pourront se dispenser du droit d'image....
Celui-ci, blâmé par la réalité, surpassant toute fiction que mon cœur déplore....
Oui ! Toute magnanimité se gagne à l'écoute de son prochain qui ne sert de décor
À tort classé dans les archives où on ne se maîtrise plus son bien fondé ni son usage.

 

JACQUES DÉSIRÉ
30 Avril 2009
Condé sur l'Escaut

23:05 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

29 avril 2009

JE TIRE MA RÉVÉRENCE

Je pense qu'il serait grand temps
De vous tirer, ce jour, ma révérence.
Il s'est édifié un mur : le mur du silence....
Un silence auquel je m'oppose, et pourtant...!


 

Pourquoi devrais-je souvent m'incliner, voir même me prosterner...?
Évitons le pire tout en conservant ainsi les formules de politesse....
Politesse rimant avec votre indifférence qui vous honore de richesse,
Puisque celle-ci est reine à vos yeux. Mais d'autres s'en montrent consternés.

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Oui ! je vous dois tant. Mais vous préférez simplement l'ignorer....
L'ignorance est douteuse surtout lorsqu'elle émane de votre part...!
Je pense que ma sincérité fera l'écho dans un sombre et long couloir....
Sincérité qui se voit coupable. Coupable de quoi au juste, puisque justifiée ?


 

Largué ? Dois-je admettre que d'incompréhension vous en êtes les champions...?
Non ! Puisque je me réconforte d'un rien. Mais puis-je poursuivre dans cette lancée...?
Suivre tout en acceptant mon franc-parler qui se devait d'être digne de liberté....
Liberté ne s'en prive. Puisque je m'adresse à un mur, un mur bétonné par la dérision.

Ma lassitude se voit servir sur un simple plateau....
Le rideau tombe : là où règne l'indifférence qui n'a pas de prix...!
De là haut, ricanez comme bon vous semblera.  Mais moi, non, je ne m’en réjouis....
Et profondes blessures ne guérissent : je m'incline et vous tire mon chapeau.

L'émotion prêche et demeure, mais elle ne peut accepter vos caprices.
Déporté par la dérision, je ne cherche même plus à vous comprendre....
Pourtant, l'émotion demeure tant elle a recherché, mais se perd dans les méandres....
Sur l'inspiration spontanée pleurent ces mots sincères qui craignent vos sévices....

 

JACQUES DÉSIRÉ
Le 29 Avril 2009
Condé sur l'Escaut

22:30 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

27 avril 2009

LE CIEL NOUS BÉNIT

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De par nos étreintes et nos confidences, le Ciel nous bénit....
Aussi en rapport à nos prières, nous ne devons plus craindre....
Les craintes ne sont plus d'actualité. Seule, la maladie peut se plaindre....
Aies confiance, mon Amour : d'attentes et de pleurs, nous avons appris.


Appris que l'essentiel demeure en nos sentiments réciproques....
Compris que nos larmes sont respectables et nos cœurs vulnérables.
La prudence exige que nous soyons prêts. Prêts pour découvrir de ce monde impitoyable
Que notre Amour est digne d'être vécu, où les moqueries ne seront plus que glauques.


Le franc-parlé dérange. Mais ô combien l'on s'en dispense...!
Nous franchissons un point des plus importants où nos pleurs ne se doivent....
Et de rires nous en privent. Car, à force d'aimer que nos doigts se croisent....
Oui ! pour espérer davantage puisque nos étreintes n'en sont que récompenses.


Et si notre franc-parlé se voit, à tort, soumis à des conditions...!
Que celles-ci ne s'étranglent et puissions-nous, main dans la main, aller de l'avant.
Et louanges nous couronnent puisque, béni, notre Ciel ne se voit plus dérangeant....
Dérangeant aux regards d'autrui. Et les rumeurs vont courir, là, où naît notre passion.

 

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JACQUES DÉSIRÉ
27 AVRIL 2009
Condé sur l'Escaut

22:55 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

23 avril 2009

AIMER SE CONJUGUE À DEUX....

Vous et moi, connaissions la série : “Traque sur internet”.
Non loin de l'imagination, ce jour, je dois accomplir un sérieux devoir :
Celui de servir et d'honorer tout l'Amour qui vibre. Auquel je veux croire....
Car vouloir ne se suffit et d'y croire : c'est admettre et s'en montrer honnête.


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Ne devrais-je rajouter que le courage demeure en soi une grande vertu...?
Et pourquoi cette réflexion ? Simplement pour approuver l'ouverture de l'esprit....
Puisque plus souvent livré à des interrogations et, souvent, contraint d'étouffer mes cris....
Enfin, je me retrouve et me surprends devant la délivrance qui me sourit, puis me met à nu.

 

En dépit du mépris devant lequel je ne peux m'incliner : je me rebelle toujours....
En dépit des regards incompris, mon ciel s'insurge. Là où siègent tous mes rêves,
Rêves devenus réalités. Ô combien de ruses et subterfuges que jamais ne m'achèvent....
Que vouloir le vivre et l'annoncer, où d'un toit la menace serait à l'ordre du jour...!

Trêve aux plaisanteries ! De cruauté : j'ai compris.... De loyauté : j'ai donné et m'abandonne....
Et ne vous en étonnez pas : soyez heureux pour moi, et criez la joie qui vibre dans mon cœur....
En ce cœur où croît mon Amour.  Ce Cœur qui bat à un rythme fébrile où se fertilise notre demeure....
Demeure où la raison surpasse la réalité, où toutes fictions ne seront comprises, où la grâce raisonne.


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D'attente, crierais-je en une névrose ? Non, ce n'est pas le cas. J'ai bien aimé les 47 roses....
Un cadeau auquel je ne m'y attendais. La prunelle de mes yeux larmoyants, beaucoup je te dois....
Fleuves et rivières en déversent dans les océans, et de promesses n'ai-je su te comprendre, mon roi...?
Distantes nos âmes se sont parlées, et confiance n'est soumise. Mon roi, tu as eu raison. Et t'aimer..., j'ose.

 

 

Clamer son innocence ? Mais envers qui ? Et envers quoi ? Et qui voudrait en mourir...?
Douleurs, ne vous sauvez pas. Vous avez joué longtemps avec moi : en suis-je le condamné...?
Non ! puisque je vous confie mes volontés. Mais d'Amour et d'attente, combien ai-je proclamé...?
Que l'Amour soit flatté, et pour ce même Amour, que véhémence puisse enfin ce jour me sourire.

 

De soupirs ? Je n'en veux. Puisqu'Aimer se conjugue à deux et se doit d'être....
Souffrir se fâche de ce que le souffle n’est qu'une caresse. Et pourtant, j'en ai douté....
La sagesse est de mieux comprendre cette audacieuse douleur qui me doit vérité....
Subir pour apprendre de celle-ci que l'Amour ne me lâche, et floraison ne peut comparaître.

 

JACQUES DÉSIRÉ
23 AVRIL 2009
Condé sur l'Escaut

22:26 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

RENAISSE À NOUVEAU L'ESPOIR

Une simple consonne : R, pour renaître et pour accepter la reconnaissance....
Oui ! renaissance d'une vie, aussi de l'amour qui craint souvent l'infidélité.
Et pourquoi règne donc celle-ci ? Si l'espérance est l'élan d'évidentes vérités...!
Le doute accuse les efforts qui se défendent, puisqu'ils réfutent à tort et d'aisance.

Une parcelle de bonheur qui s'offre à nous, mais en demeure prisonnière....
Fleurs de saison : des roses. Elles sont d'or à mes yeux, et à celui qui me les a offertes....
Pleure sans raison, puisque l'espérance nous unit. Et, d'envie, police ne déserte....
Quelle est cette passerelle qui ne se prive des coups de celui devenu mon adversaire ?

Pourquoi devons-nous encaisser sans broncher toutes les embûches qui entravent notre chemin ?
Pourtant, plus honnête n'existe. Quelles seront les nouvelles épreuves et en faire ainsi front ?
L'innocence a son prix, mais à quel titre ? Puissions-nous ouvrir ce chapitre devant la raison....
Et raison plaidera en notre faveur. Où un fervent espoir est à l'attente de détruire nos chagrins.

L'Amour est impatient de nous voir vivre libres et, aussi, d'en ignorer les déboires....
Des au-revoirs en subsisteront. Et combien même l'avenir se projette droit devant....
Ce devoir d'accomplir ensemble et d'en surpasser la mouvance de nos tendres élans....
Oui ! ce droit pour unir nos sentiments que nul n’en ressentira le besoin de décevoir.

Ne me dites plus rien. L'Amour sera notre nouveau départ.....
N'écoute que tes sentiments, et ne crains jamais pour notre avenir....
Contrarier des refrains qui gouvernent notre vie et le besoin de consentir....
Nos cœurs vibrent et ne peuvent en rire là où renaît à nouveau l'espoir.

Jacques CORBEHEM
Le 23 Avril 2009
Condé sur Escaut

01:11 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

18 avril 2009

L'ENFANT PLEURANT

Je me retourne pour fuir certains regards....
Pourrais-je te confier, un beau jour, toutes mes angoisses...?
Non ! la paresse n'y est pour rien et demeure dans cette paroisse ....
Des mots simples, parce que mon cœur se protège des coups de poignard.


Une sortie nonchalante et d'ambulance, puisqu’imposée par le corps médical....
regard.jpg Mais loyale reste mon âme qui, pourtant, ne peut comprendre ces regards démodés....
Car, de très haut, tombent les moqueries et méchancetés auxquelles ne suis-je préparé...!
À mon insu, mes yeux s'élèvent vers le Ciel. Et naissent des formules devenues machinales.

 

Ne devrais-je les détester, ces regards persécutants ? Il n'en est rien...!
Ne puis-je fuir et déballer mes vérités qui se lâchent dans une salle d'attente
Sans en soustraire le moindre mot puisque, par nature, celles-ci restent confiantes....
Mon âme cache ses larmes pour rester digne, tout en écoutant une musique me berçant au loin.

 

Évitant ainsi d'écouter les médisances, qu'hélas, je ne peux taire....
Pourtant je suis ouvert à tous dialogues qui ne sont, étrangement, qu’insultes,
Incultes et méprisantes. Mais ne m'en préserve au-delà du printemps qu'adulte,
Adulte par mon âge qui me rend sage : je ne suis qu'un enfant pleurant son calvaire.



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Il est vrai que d'un ailleurs je rêve. Mais ne serait-ce qu’un besoin d’évasion...?
Non : tricheur je ne suis. Mes dialogues souvent manquent à l'appel des au-secours....
D'aimer ne suffit : il faut passer à une autre vitesse pour refaire le chemin de retour,
Se nourrir de rêveries, pour toi mon amour, pour oser te séduire et crier sans illusions.

 

Bien que règnent les Amours indécis, je me surprends toujours ....
Ma main se tend depuis si longtemps que la peur vient m'étreindre....
Et de liberté privée, je retiens l'impossible qui ne peut me plaindre....
Et d'incertitude, je plonge dans l'univers inaccessible où s'interrogent mes Amours....

 

ACQUES DÉSIRÉ
18 AVRIL 2009
Condé sur l'Escaut

23:13 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

16 avril 2009

LES CHAGRINS CONTAGIEUX....

Avec un regard si différent et, tant apprécié que les saisons m'inspirent....
Malgré la dévotion qui est mienne : j'admets ce jour toutes mes erreurs.
Bien que celles-ci, hélas, ne soient comprises par les bourreaux du Cœur.
Seul, votre mépris en est juge et, auquel je n'adhère. Pour l'heure, je respire.....


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Et je soupire devant la censure que de droit Dailymotion, à tort, s'octroie....
D'évidence, je suis aux abois et pour cause....  Le grabataire se défend.....
Puisque plus souvent assis sur mon fauteuil roulant et de doute se refusant....
Oui ! le fait de rester cloué au lit me déplaît. Le malade que je suis en est roi.


 

 

Le malade s'oppose : puisque harcelé de droite et de gauche, je fais appel....
Au petit réveil, lorsque la nuit me l'accorde, car souvent, sans dormir, je prie....
Plus proche de l'Éternel que cela ne peut être censuré. Et j'accuse, non l'insomnie
Mais des cloches qui, pour certains, vont déplaire et que vous demeurez dans mon ciel.


Le ciel Céleste qui célèbre l'éternité aux travers de ces quelques mots d'amour....
L'Amour qui se doit d'être vécu pour tous et qui se respecte comme il se devrait....
Le devoir de chacun : méditer sur celui-ci et, non le discriminer comme jamais....
Trois comas m’ont suffi et m'ont appris.... Et, il serait honteux de blâmer les toujours....

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Les toujours en demeurent, la main dans la main. D'amour je veux vivre....
Et les mains pour se réchauffer le cœur puis-je en accepter le Bonheur...!
Les lendemains se succéderont et personne n'en deviendra le profanateur....
Le besoin de vivre l'éphémère qui se meurt et s'incline de droit pour survivre.

 

 

Sans aucun regret s'écrivent et se gravent ces mots sur une blanche page....
La poire que je suis, est juteuse et conforme aux vendanges des fruits de l'Amour....
Les vendanges précoces de Septembre. Et pourtant, d'attentes, je pleure en retour....
Mes larmes ne sont pas à vendre. J'en reste curieux sur le plus beau visage....


Et, pantois, je demeure devant la censure qui ne panse aucune des mes blessures....
Et grand roi n'êtes-vous donc devenu pour juger ainsi nos sentiments et notre labeur ?
De censures ne vous étouffent car associés à ces mots : puis-je commenter le bonheur...!
Et celui-ci reste de charme et, vous, pilier de la condescendance, pleurez donc la censure.

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La censure qui n'a aucun sens au regard d'autrui ainsi qu'à mes yeux....
Meurtrissures blessent qu'au détour, nombreux seront mes amis peu soulagés....
Couvertures pour venir au secours des moqueries et rumeurs plus qu'enchantées....
Désormais, la poire ne cessera d'écrire et négligence pleurera des chagrins contagieux.

JACQUES DÉSIRÉ
16 AVRIL 2009
Condé sur l'Escaut

22:39 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

13 avril 2009

TOI, MON BEL AMANT....

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Par un soleil honorable, mon âme et mon cœur se sont confrontés....
Toi, mon ami, tu as su m'écouter : depuis j'en deviens presque fou....
Non par besoin d'une ombrelle. Puisses-tu venir et m'offrir du houx...!
De ce houx, si symbolique à nos yeux, dépendra ce don et ce besoin d'aimer.

 

 

Puisque se sont rouvertes mes paupières, et bien grandes, tu n'étais pas imaginaire....
C'est ce contraire qui nous confirme : qu'après de longues confidences et bavardages,
Ta vie, et aussi la mienne, peuvent et se doivent respect tout en rejetant notre naufrage....
Puissions-nous ce jour vivre tous les deux, bercés d'illusions, pour tout réapprendre de l'Univers.


Mains.réunies.jpgL'Univers peut se plaindre...!

Ainsi que le bonheur envahisse et embellisse nos tristes vies....

Triste de par de tout ce qui se passe au travers de celui-ci

et, sur lequel s'apitoient toutes mes larmes....

Par un Vendredi spécial, nos propos ont appris des promesses

et nos yeux en restent sous le charme....


L'envers d'un décor qui, sans regret d'un regard tout autre,

de par nos étreintes, j'en demeure indécis.

 

 

Confidences, tu as eu raison.

Par la persévérance et l'endurance, deux cœurs sont devenus complices....


Et se meurt l'indigence.

Nait, et se profile à l'horizon sous un regard si différent mais ô combien précieux,


Sous nos silencieux discours, l'Amour.

Il a compris et se montre bouleversé de par ses mots doux et audacieux....

De doléances et de pleurs dans tes bras tu m'as serré :

en cet instant précis, j'ose et m'interroge, mais de délices....

 

Ce vendredi fût pour moi divine surprise, ô combien inattendue : je t'en remercie....
Nos échanges et nos baisers se gravent dans ma mémoire, et non dans un grimoire....
Une histoire voit le jour : d'Amour je m'épuise sans retenue et, dès lors, se brise le miroir....
Le miroir de ma tristesse qui m'engage. Et d'intuition, toi mon bel amant, avoue et apprécie.



JACQUES DÉSIRÉ
13 Avril 2009
Condé sur l'Escaut

22:51 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

11 avril 2009

SI DEMAIN....

Le soleil a voilé sa face. Pourtant je fonds comne un vulgaire iceberg....
Ces rayons ont violé ma pudeur. Dès lors, je m'enfonce dans l'ombre de la nuit....
Que j'en recherche, comme un loup affamé s'acharnant devant sa proie, un repère....
Pour ne jamais, du regard perdre le quartier de Lune qu'un nuage engloutit.


blouse.blanche.jpgMédecine, tu me tournes le dos

après m'avoir craché en plein visage....

Tu me dois tant : de cobaye t'ai-je servi.

Depuis combien pleurent les rameaux...?

De si haut, j'accuse à tort le Soleil.

Alors que c'est à vous que s'adressent ces mots.

Non de paresse, je m'incline et de prières,

seules peuvent-elles sauver ces paysages....


Je ne vois plus rien. Je suis comme aveuglé devant cette indomptable douleur....
Elle me pétrifie et n'en reste pas moins solitaire car glaciale est cette nuit monotone....
Le coeur gelé, je me noie dans mon sang. Etranglé par le silence que j'en pleurs....
Car aucun Ciel ne me prête et ne me loue pour ce grand soir un pauvre fantôme.


sirius.bleus.jpg En cette heure, ne voudrais-je pour coeur,

un marbre laid et bien froid érodé par le temps....

Pour ne jamais plus épouser la souffrance,

pour que jamais plus, une émotion ne m'étreigne....

Ainsi, je me porterai volontaire à l'oubli

pour balayer ce souvenir : comme en emportera le vent....

Et la force du vent transportera ma douleur loin,

très loin des saisons afin que celles-ci ne m'atteignent.

 

Non, d'indifférence, je  ne veux mourir. Mais ne rêverais-je aussi d'un autre avenir....!
Défi sans répit et je comprends l'absence de toute vérité puisse t-elle de velour me combler...!
La prudence est de rigueur et se perd aussi la méfiance qui, de rôles, cherche à me déstabiliser.
De l'oubli qui ne peut être mien...! Je n'accepte le mépris qui se moque bien de mon devenir....


coucher.soleil.mer.jpg Je voudrais taire ma vie du pesant silence

qui siège pour défendre ainsi la Paix....

Et ne contemple votre victoire qui jamais ne sera....

Si mes paupières ne s'ouvraient demain.

Si demain, il y a : se figeront alors mes larmes

pour trahir ce souvenir bavard que trop mauvais....

Et, dans la toumente d'une Lune assaillie et souillée,

te surprendra la naissance d'un ciel divin.


Et le ciel divin devinera tes sages pensées que tu voues à autrui....
Et ce divin Ciel deviendra l'arbitre d'une connaissance que tu ignores....
Ce Ciel serein acceptera les compromis dans lesquels tu n'y trouves réconfort....
Tes efforts restont car tu défends et ne rejettes ainsi de vivre avec la maladie.



JACQUES DÉSIRÉ
11 AVRIL 2009
CONDÉ SUR L'ESCAUT

23:12 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

08 avril 2009

L'IVRESSE DE L'ÂME

Pour un soir, ne voudrais-je vivre et comprendre l'ivresse...!
Et boire, non l'ivresse de l'alcool, que mon corps ne supporte.
Mais m'asseoir près d'un comptoir pour apprendre de l'ivresse....
L'ivresse de l'âme qui m'émerveille : la divine clé qui ouvre tant de portes....

M'asseoir auprès de vous, mes amis, et puissions-nous ainsi débattre...!
Oui, débattre de tout et de rien, pourtant j'aimerais tant m'enivrer...!
Boire un verre avec vous pour connaître de l'ivresse, et d'amitié me lier....
Afin de réapprendre de la vie ne m'offrant ce soir que lassitude à combattre....

Amis.jpg

Et voilà que je divague en me laissant transporter par l'ironie du sort....
Oui, je divague à vive allure tout en me désignant comme seul responsable....
Et je divague encore tout en sachant que seules les prouesses sont honorables....
Bien que vulnérable, je m'en balance et danse, jongle avec les mots et n'en démords

L'ivresse de mon vague à l'âme s'en contre fiche et me délivre : combien je peux apprécier....
L'ivresse d'un soir pour mieux se confier et se livrer davantage, sans engagement de votre part....
Seule ma sagesse me l'interdit, mais je m'en contre fiche et n'accepte le chantage en ce grand soir....
Grand soir, auquel je ne m'abstiens car demain soufflera un vent de vérité que je voudrais tant oublier.

Champ.jpg

Demain s'ouvrira une porte qui engendrera une incertitude à laquelle je n'adhère....
De médecine négligente, le prix fort : ai-je payé par manque de passerelle compréhensive...!
Et se montre permissive ma paresse que n'a de cesse, et pour cause, me harcèle car trop naïve....
A l'ordre du jour en cette semaine sainte, je me lâche et sans aucune retenue, la magie opère....

Que dois-je en tirer comme conclusion ?
Nier la tragédie de ma vie qui est si dérisoire....
De droit déchu qui me paraisse plus qu'illusoire....
Rires et pleurs m'apprendront. Et je ne m'offrirai pas à l'exclusion.



JACQUES DÉSIRÉ
8 AVRIL 2009
CONDÉ SUR L'ESCAUT

22:52 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie