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28 mars 2009

POUR UN AMI....

À Gillou....

 

Si tu pouvais savoir, toi, qui est mon ami.
Combien mon cœur se joint au tien.
Combien et comment s'épuisent nos chagrins...?
N'auront de cesse pour taire sans chanter l'oubli....

 

Tu viens de perdre ta Maman....
Et je viens pour te réconforter....
En écrivant ces quelques mots qui me font tant frissonner....
Car cette tragédie qui m'effraie ne s'effacera qu'avec le temps....

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Je voudrais être auprès de toi...,
Pour te tendre la main puis la serrer très fort....
Mon cœur pleure sans ignorer le peu de réconfort,
Que tombent mes larmes, toi qui vit si loin de moi....

 

Je n'accepterai que tu sois seul dans ton coin.
Nous ne nous connaissons que depuis peu....
Ce depuis peu est devenu si grand à mes yeux.
Ces yeux sont en pleine admiration et je suis très loin.....

 

Et pourtant si proche, tu m'inviteras à sécher mes larmes....
Et j'épongerai tes pleurs car je ne peux et ne veux t'ignorer....
Tu me demanderas de quoi je me mêle et, je pourrais ainsi te confier,
Ce dont je redoute le plus....  Tu comprendras et resteras ton charme....

 

Et je ferme les yeux qui ont peur des adieux....
Et je t'ouvre mon cœur qui se veut complice....
Virtuoses larmes n'en sont guère un supplice....
Et je ferme les yeux pour te voir ainsi heureux....

 

masque.jpg

 

 

Virtuoses larmes qui s'inclinent devant ton chagrin.
Mon cœur qui ose venir pour te secourir, mais qui ne craint....
Des pleurs auprès de toutes ces roses qui mourront dès demain....
Et pourtant, je ferme les yeux et t'ouvre mon cœur qui te tend la main.

 

 

Il est vrai que j'ai pris un énorme retard.
Mais ne néglige en rien ces quelques mots
Se gravant et transcendent la douleur et les maux.
Afin que la paix s'harmonise dans nos cœurs et nos regards.

 

JACQUES DÉSIRÉ
LE 28 MARS 2009
CONDÉ SUR L'ESCAUT

22:41 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

16 mars 2009

ET LA LUNE PLEURE AVEC MOI

La lune pleure avec moi.... Et moi, je pleure avec la Lune.
Mes appels au secours restent sans voix.
Les sables des Dunes et les bans de sable ne sont pour moi....
C'est alors que se dresse ma table et se gravent ces mots s'adressant à la lune....

En retour, je frissonne : ne me lâchez pas la main.
Et sillonne toute en lumière mon vague à l'âme....
Tout en regrettant le sort qui ne devait être le mien....
Où sillonne toute en lumière mon vague à l'âme....


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Nait, alors, un concert céleste m'étant destiné.
Je vois les étoiles qui se cherchent une place....
Blessée, la Lune s'obstine pourtant je suis sa trace....
L'infini se contemple en silence, se taire pour ainsi s'évader....

En aucun cas, la Lune ne veut voir ta terre mourir.
Tu t'es confié un soir de pleine lune recouverte d'étoiles.
Et celles-ci, scintillantes, ont su t'écouter pour en finale,
Te vouer leur loi. Éloge divin pour réapprendre à sourire....

 

Ce n'est pas la lune qui te montrait son indifférence :

regarde bien, et tu constateras que l'emprise des saisons est seule responsable....

Et coupable de t'avoir briser les ailes, lorsque tu voulais, avec humilité

et contrarié par ton état de santé, témoigner le refus d'accepter d'en être condamné....

Tu es venu te plaindre un soir de pleine lune,

où les étoiles scintillent, où s'offrent lueurs, joies et beautés....

Te vouant amour et sympathie.... Et je n'en ris mais me souviens combien tu as pleuré.

qu'elles en retiennent une âme fiable, mais ô combien vulnérable....

 

ETOILE_1.jpg


Ô combien les astres sont précieux.
Dans mon petit jardin pleurent mes souffrances

et mes douleurs pour en soulager mon  désespoir et mon cœur....


Surpris par ces éloges, dois-je reprendre mon souffle

pour traduire les sentiments d'un écorché vif, car je me dois d'assumer ce tragique destin.


Je me heurte souvent, lorsque surgissent de nouveaux obstacles.

Et je demeure enthousiaste car, pour survivre, me revient mon instinct....


Alors, je m'en vois trembler car l'Amour est ma seule raison d'exister,

un désespoir déporté, me laissant pour empreinte le choix et le droit au Bonheur....



La lune pleure avec toi et les étoiles aussi....
Et sillonne dans le ciel le refrain de la joie....
La joie, afin que tu puisses comprendre les lois....
Accepter ces lois.... Puis la Lune, enfin t'embrasse et te sourit....



JACQUES DÉSIRÉ
16 MARS 2009
CONDÉ SUR L'ESCAUT

22:22 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie