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11 octobre 2006

CHAMP DE BATAILLE

Cette nuit les étoiles m'ont prouvé raison des nuages où je demeure dans les flandres.
De surprendre vague souvenir où mon cœur souffre tes talents ignobles et d'indifférence
Car tu m'as chassé de ces terres d'Odomez . Ainsi puisses-tu vivre seul ton indépendance.
Malgré mon état de santé t'ai-je construit ce paradis où tu ne cherches à me comprendre....

Dans mes yeux larges horizons de savoir à même lorsque l'on se retrouve seul pour pleurer.
Vagues amères ont découvertes tes failles comment peuvent-elles défendre au loin tes sommeils,
Qui meurtrir mon cœur ? Tu es devenu un regret : telles butinant les fleurs es-tu une abeille,
Venue me piquer et me priver du miel des fruits désormais pardonne-moi si je ne peux t'oublier ?

Vagues lointaines mon cœur se hasarde dans ses élans et ne peut se complaire derrière les mensonges...
Ce n'est pas un champ de bataille car mes pleurs n'ont su trouver les perles rares pour ce jour d'automne
Où vantent les feuilles mortes dans mes chagrins. Et les mésanges chantent leur doux refrain et résonne
Vagues fraîches parfumées se souviennent des nuits venues taire ma passion pour brûler la clé des songes

Enfin le crie de liberté ai-je hurler ce jour pour évacuer quelques angoisses prisonnières dans mon cœur.
Il est temps de remettre nos pendules à l'heure. Ô mon amour tu m'as protégé et je t'en suis reconnaissant.
Combien aimerais-je passer plus de temps pour te couvrir de tendresse ainsi te monter mon cœur saignant,
Que je ne m'abandonne dans mes certitudes au contraire car je prie toutes les nuits en réponse du bonheur....

Des forêts s'émerveillent où la lune accepte enfin le temps pour séduire les astres et les orages d'encouragement
Jamais plus de brimades ! Chassons les prédateurs se nourrissant de mes chagrins et n'en répondent d'incohérence.
Mon amour pourrais-je vivre loin des sentiers battus et m'emmener avec toi montant dans ton carrosse de diligence ?
Où le soleil ne craint les condescendances s'éternisant sur mes terres en location et s'y perdent sans compliment...

Dans le vaisseau lymphatique, je te cherche car de froid mon cœur se meurt de promesse et sans nourriture en partage
Telle une source pour me revivifier : comme celui du poème que je t'avais écrit et te témoignait ainsi tout mon amour,
Mais tu n'as su lire aux travers ces quelques vers qui étaient une source d'aspiration sur la longue route de Bonsecours...
Le poète épuisé vient écrire ses derniers vers et voudrait devenir ton étoile ainsi dans le ciel tu comprendras l'autre rivage....

Jacques Désiré
Le 11 Octobre 2006
Condé sur l'Escaut

23:38 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

10 octobre 2006

LE REQUIEM DE NOS SOUFFRANCES

Dehors il fait froid mon amour, d'autant plus froid : celui persistant en mon cœur....
J'ai beau hurler mais personne n'entend..... Et tu ne voues la moindre compassion.
Alors vais-je crier plus fort.... Enfin cette fois puis-je en prétendre sans aucune hésitation....
Et, ainsi chanter le requiem de nos souffrances pour s'exiler et fuir tous ces prédateurs....

Tu manques de charme auprès de moi.  Combien mon cœur pleure la moisson où de lourdes tristesses,
S'évertuent à me convaincre dans mes pensées : mais elles ne t'ont retrouvé qu'avec de minces excuses.
Car avec toi tout devient prohibition. Où même aimer..., et vivre..., se perdent dans l'oubli et t'accusent.
Où bien des nuages se cachent devant les orages grondissant, car de fruits manquèrent tes promesses....


Comment veux-tu que j'aille de l'avant si tu te braques d'où cette absence de dialogue...?
Pourtant tu es un grand bavard.  Je peux tout comprendre : seulement tu t'enfuis, stressé....
Depuis, mon cœur est un buvard car mes yeux de rivière vont encore bien déverser....
Ton amour paresseux ne m'offre que lacune en héritage..., un pauvre et un amer monologue....

cœur.jpg

 

Il est vrai que la maladie t'effraie. Alors regardes-moi bien dans les yeux : ainsi pourrais-je te dire
Pourquoi m'as-tu enfermé dans cette maison et viens-tu comme bon te semble et puis, derrière, plus rien ?
Seul pour espérer, menant même à me faire croire à l'impossible dont nul n'est tenu, et je me souviens....
Un jour m'as-tu dit : seul Dieu puisse te venir en aide.... Depuis ces mots hantent mon cœur à le meurtrir....


Silence et solitude vont de pair et n'ai-je, en retour, qu'un cœur lourd de chagrin....
Et ne demandant toujours qu'à t'aimer..., et le besoin de partager ..., un repas copieux....
Guère de caprices, mais d'une urgence absolue..., voudrais-je aussi m'évader...., trop anxieux...,
Je ne renonce, mais de flocons de neige se nourrit mon cœur : ainsi nait ce requiem en refrain....

Que les anges nous pardonnent.... Ma main posée sur ton cœur, dis-tu : elle est froide, je le sais....
Et des fleurs se souviennent.... Ce cortège est recouvert de neige.  Je connais aussi et je le peux....
Des silences meurtriers tu regrettes.... Des pleurs...., tu puises dans ma fontaine mais je ne t'en veux....
Des Astres naissent : l'essentiel est un céleste concert. Cela est majestueux..., je m'en assure et partagerai....


Et toujours ce refrain qui pleure....
Des amours conquis qui s'épuisent....
Pour un jour croire à son petit bonheur....
Parcours sans issue de secours : tel ce requiem qui s'éternise....


JACQUES DÉSIRÉ
10 OCTOBRE 2006
CONDE SUR L' ESCAUT


23:39 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

03 octobre 2006

LA MOISSON DES SENTIMENTS INAVOUÉS

Que les anges me viennent en aide et me pardonnent
Lorsque mon cœur frissonnant et affamé implore
La moisson de notre passion et de nos sentiments,
Se vouant à mon amour désemparé devenu inavoué....

Que le "Seigneur" aussi me pardonne et me raisonne
Qu'aujourd'hui, à tort, cette moisson amoureuse explore
Un désespoir défendu dont je te témoigne à toi, mon amant,
Et que toi seulement, peut défendre où sincèrement accuser....

Accepte ma folie passagère qui déraisonne
Dans la tourmente qu'en ce moment je déplore.
Car aimer est parfois don d'un unique serment
Celui que je ne cesse de t'invoquer, à toi l'être aimé....

Parle-moi, ô mon amour, car je frissonne et m'emprisonne.
Au seuil de tes absences et de tes silences qui, encore, ignorent
Que l'encre de mon cœur te confie sans retenue ses sentiments
Nobles, prêchant le meilleur de soi tant il a peur et ne veut sombrer....

Je ne veux de cet hiver où déjà s'installe un précoce automne.
Au loin s'envolent et tombent les feuilles mortes, il est trop tôt encore :
Pour mourir !... Car je me dois de nous défendre avec pour tout compliment
Notre douce vérité pour y nourrir dans l'absolu la vie afin de ne rien oublier....

Comprends-tu ?... Que, bien malgré moi, les absences empoissonnent
Les fruits de notre amour qui s'enfuit et que la compassion honore.
Les louanges que je te fredonne chaque jour en ces profonds instants
À petit feu j'en meure, tant je voulais t'aimer pour mieux nous retrouver....

À l'évidence, tu esquives notre bonheur que, sournoisement,  j'assaisonne.
Pourtant, je n'ai pas mérité l'abandon avec qui, et seul, ton cœur est en accord.
Pourrais-je comprendre ?... Car les saisons tourbillonnent et sont en mouvements.
Et, par manque d'endurance, je fuis et pars à l'encontre de mon destin désabusé....

Jacques CORBEHEM
Le 03 Octobre 2006
Condé sur Escaut

01:33 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

01 octobre 2006

ÉTERNEL ASILE

Que croire au crépuscule d'un soir où, sur un arbre, perce une lune
Venue me conter, s'essoufflant, la vie et la mort sous des regards abattus ?
Et où se retranchent, craintivement, nos cœurs sans espérance aucune.

Plus meurtrier, vos silences me confirment des étoiles inconnues,
Sourdes et muettes. Cette nuit devient exploratrice du besoin des rêves,
Mutilant ainsi l'amertume coléreuse et ignorée des passions méconnues....

Et nos âmes innocentes puisent dans cet éternel asile sans trêve,
Refoulant ses larmes, que j'en implore à la plus mystérieuse des lunes
De nous montrer le chemin, celui où les nuages du désespoir y crèvent....

Les mots sont dénués de sens car personne n'écoute nos élans de tristesse.
Sous nos yeux épuisés par le chagrin, entraînant avec lui leur fardeau,
Plongés dans un océan pour s'y alléger sous une vague éprise de délicatesse....

Et stupéfait suis-je resté de rencontrer, dans les profondeurs de ces eaux,
Les mollusques et permis d'y voir les merveilles de certains petits coquillages,
Telle une huître qui se ferme, où s'incrustent des parasites montés à son assaut....

Fuyons ces céphalopodes, charmeurs aisés, prédateurs pour en épurer leurs sillages.
Car je vous aime. Tant j'en recherche ma terre d'asile pour y mourir. Et, sans lueur,
Ma vie devient impossible. Et je ne veux pour artifice les teintes de votre maquillage....

Gronde alors le tonnerre venu dénoncer un orage pour y faire sangloter nos cœurs.
À l'horizon, une tempête se prépare, balayant sur son passage le seuil de nos demeures.
La pluie vient arroser nos jardins d'où la lune a disparu. Et je vois menacer nos fleurs.

Les mots ne répondent aux attentes du souvenir qui dévoilent les pleurs de nos promesses.
Et s'insurge le vent sous nos écarts de conduite. Et je courbe le dos endolori par nos amours.
Rien est à perdre des élans de sagesses, tel un fleuve se déverse à la mer, le soleil étant de retour....

Jacques CORBEHEM
Le 01 Octobre  2006
Condé sur Escaut

01:21 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie