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27 septembre 2006

COMME UN VOLCAN

Comme un volcan en éruption, mon cœur mélancolique,
Voit se répandre la lave de mes larmes sur nos terres éperdues.
Dans la solitude que tu m'infliges encore, mon amour méconnu,
De ces rhyolites laissant pour traces mes humeurs nostalgiques....


Comme un géologue venu pour explorer mon cœur vulnérable,
Se dévouant corps et âmes. Devenu le protecteur de nos sentiments,
Recouverts de magma où se défendent louanges et sans compliments,
Dédouanés volontairement par tes plaintes à t'en rendre honorable....


Comme un volcan s'asphyxiant, le souvenir vient effriter mes roches.
Déversant ainsi son basalte brûlant les injustices incomprises à ce jour.
Telle laisse-t-il son empreinte. Puisses-tu la conserver à jamais mon amour...
Sur ce plateau de souffrances et l'étendue de ma peine se meurt le reproche..

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Le reproche qui ne devrait exister, car j'ai reçu une balle perdue.
Mon amour, tu te trouveras la force pour gravir ce conduit de cheminée
Où tout espoir de vie est possible. Deviens un des géologues passionnés,
Se nourrissant des mystères de la nature, recouverts de diplômes reconnus....


Dans ce volcan cherchant à s'endormir, on peut y découvrir la noblesse...
Pour vivre intensément notre bonheur chavirant, car on ne veut en mourir
Sans avoir vécu harmonieusement notre amour cherchant à s'épanouir....
Et nous menace, sous nos élans de passion, l’orage des éclats de promesses....


Du cratère de ce volcan, mon cœur, tu comprendras mon besoin de t'aimer...
Naufrageant des vapeurs et des fumées où s'éloignent tes paroles et s'y cachent
Sous une couverture imbibée de nos larmes, où de lourdes tristesses se fâchent...
Et naissent les nuages offensés sous nos yeux, s'attardant d'être enfin pardonnés....


Au pied de ce volcan, mon amour, je voudrais voir ton cœur embraser mon ciel...
Ce goût de liberté te criblant et t'empoisonnant de complexes à venir t'en plaindre.
Mon amour, j'ai tout entendu, tu as peur de vieillir, je le conçois. Au pire de craindre,
Je hurle, car tu m'oublies dans tes délires. Je t'aime et j'ai besoin de toi. Ô mon soleil....

JACQUES DÉSIRÉ
27 SEPTEMBRE 2006
CONDÉ SUR L'ESCAUT

23:41 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

20 septembre 2006

LA RIVIÈRE DE VOS ESPÉRANCES

Le soleil s'apprête à nous offrir les éclats d'un merveilleux crépuscule
Où, de nos yeux éblouis, épris d'émotions, le rêve veut alors s'éterniser.
Vers toi, mon amour, je me tourne pour te dire combien je veux t'aimer.
Et je veux me perdre dans tes bras, car mon cœur a déploré les canicules....

Mes chagrins n'ont pu taire la peur qui envahissait chacune de mes nuits,
À te disculper dans mes réminiscences où perlent encore trop de larmes.
Et mon cœur s'attarde, sous un brouillard tombant, ayant pour charme
La rosée pour nourrir les fleurs qui s'épanouissent aux pleurs de l'ennui....

 

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L'ennui, celui s'acharnant dans mes espoirs de vouloir sous mes paupières
Closes, te rechercher dans la folie des lendemains pour enfin te surprendre,
Dans tes regards où s'enfuient, hélas, le besoin de s'évader à t'en défendre,
Des matins innocents qui s'épuisent, contre vents et marées, de toute lumière....

Et de nos tristes cœurs qui ont fait naufrage dans nos lointains souvenirs,
De nos corps qui s'entrelacèrent pour en devenir des petits moissonneurs.
Et de nos pleurs où se cultivent les sentiments, dans le jardin du bonheur
Où mûrissent, désormais, les fruits de notre passion, espérant enfin un avenir....


L'avenir, celui où je t'attends, pour te retrouver dans le meilleur des printemps,
Pour y survivre ensemble, et voir renaître et jaillir la rivière de nos espérances.
Et des floraisons de notre jardin de pleurs, arrosées par la saison de l'innocence,
Où je m'attendris de pouvoir un jour te serrer tout contre moi, le cœur frissonnant....


JACQUES DESIRE
20 SEPTEMBRE 2006
CONDE SUR L' ESCAUT

03:36 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

16 septembre 2006

LE BESOIN D'UNE PRIÈRE....

 

Le besoin de confier mes sentiments les plus sincères.
Emmène-moi, là où les étoiles scintillent et vous vénèrent.
Là, où le souffle du vent venu extirper la douleur qui te meurtrit,
Où la lune te protègera de cette éclipse qui se meurt dans l'oubli....


Le besoin d'une prière urgente, pour panser nos plaies ouvertes....
Un cri lancé auprés de toi, mon amour qui s'éloigne au gré du vent....
Étonne-moi et surprends-moi devant l'abîme témoignant trop souvent.
Des larmes en tombent et, de peur, mon coeur court à sa propre perte.

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Souviens-toi de la moisson des blés, et de l'été lourd que déjà nous précèdent.
D'un hiver bouleversant qui nous transportait très loin contre l'épreuve du temps....
D'un printemps où ta présence est venue témoigner d'un pas où, prestement, se succède
La fin de l'été menaçant, où j'ai pu voir ta peine s'installer dans mon coeur pleurant.


 

Prions. Ce souvenir qui terrasse nos mémoires à jamais pour y libérer
L'espoir de vivre les meilleurs instants qui se présentent à l'unisson.
Pleurons les sarcasmes et les fourberies d'autrui qui, de ces sons,
S'éloignent pour laisser place au bonheur que nous avions tant espérer.


Crions ensemble l'espoir que nous implorons tous devant ces jours perdus.
Où l'amour avait pour refuge des coeurs blessés, ignorant toutes les armes
Qu'ils nous cachèrent pour soulager leur conscience accablée qu'elles incarnent.
Pardon : nous y construirons un avenir prometteur à la lueur revenue.


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"Seigneur Jésus", derrière ces cris de plaintes, nous sommes terrifiés, nous t'attendons
Depuis la nuit des temps. Les étoiles scintillantes de joie illuminent dés lors le chemin
Que nous recherchions tous, en y déversant toutes nos larmes, implorant l'ultime pardon.
Tant de misère en ce bas monde. Et nos prières de toute une vie sont en attente d'un lendemain.


Je pleure aussi les terres en jachères qui nous étaient confiées pour y labourer nos sentiments,
Qui étaient offertes à chacun pour témoigner de l'amour en héritage en vertu du bonheur.
A partir d'aujourd'hui, même si j'en tremble un peu, priez afin d'y reconnaître le meilleur....
Car il n'est plus précieux qu'un cœur et d'y semer l'espoir. Les larmes en sont des compliments.

 

JACQUES DÉSIRÉ
16 SEPTEMBRE 2006.
Condé sur l'Escaut

23:42 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

07 septembre 2006

UN AMOUR SANS INTERDIT

Je crois reconnaître dans la vie qui est mienne un seul refus
Auquel mon coeur ne veut dans l'absolu, déjà, si soumettre.
Où, demeure encore une ombre qui renit de tout reconnaître.
Devant le fait accompli. Je m'y jette à l'eau et à corps perdu...


De toi, mon amour je veux d'un avenir sans aucun compromi.
Tu peux lire dans mes yeux comme dans un vieux livre abîmé
Que mon coeur t'offre ses pauvres petits sentiments labourés,
Pour seul désir de voir renaître, un jour, un amour sans interdit.


De très haut, je suis tombé, mais rien n'est trop beau à tes regards,
Depuis qu'à flot je te suis revenu pour t'annoncer un nouveau départ,
Notre cap est une nouvelle vie. Et de prétendre du plus géant des bonheurs
Déjà oubliés par trop de lassittude d'un passé terni, obstinément dévastateur.

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Nous sommes en appel devant les lois divines. Oh combien d'impatiences
Devrons nous encore attendre d'un devenir que je proclame prometteur ?
Car mon coeur s'est toujours confié ouvertement à en mourir de silence
De ne vouloir compromettre la leçon pour en conclure un déshonneur.

 

Le déshonneur encore précoce, en ce jour d'infirmité que je dénonce,
Devant un avenir qui ne demande qu'à t'aimer et, déjà, se surpasse.
Les élans de mon coeur de ne vouloir taire l'amour qui nous annonce
Derrière ces heures abattues que mon coeur, déjà, accuse..., et t'embrasse.


Alors, je comprends ces longues heures qui me culpabilisèrent. Et j'en pleure
De vouloir témoigner en ta faveur, car tes silences ont fait de moi devenir cet être,
Qui, en aucun cas, te comdamne, mais accuse tes distances. Que tu te dois d'admettre....
Car elles en étouffèrent. Alors, je cours pour te supplier... de ne jamais plus meurtrir ce coeur.


JACQUES DÉSIRÉ
7 SEPTEMBRE 2006
CONDE SUR L' ESCAUT

23:33 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie