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24 septembre 2009

RENDEZ-MOI MA PUDEUR

À plus de quatre mètres, je sors pour prendre une bouffée d'oxygène....
L'automne s'est installé. Et ne voudrais-je tant courir pour te rejoindre ?
Les arbres ne sont pas tristes. Mes certitudes pourraient s'en plaindre !
La saison s'incline, et souffle le vent : telle la caresse d’une pelote de laine.

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Je me suis bien couvert, mon tendre Amour, rassures-toi....
Le soleil reste courtois, il a compris le fait que je lui tourne le dos....
Si tu pouvais entendre, et si je savais comprendre le chant des oiseaux ?
Leur chant est un refrain : le refrain d'un bonheur qui n'exige aucune loi....

 

Les feuilles tourbillonnent, pourtant elles ne sont pas sèches !
J'aurais besoin d'un tamis pour trier les brides de nos souvenirs....
La rencontre et l'union de deux écorchés vifs : le ciel peut applaudir....
Ce ciel a reconnu notre Amour. Et nos cœurs ont su colmater leurs brèches.

 

Les doléances ne réveillent que ma candeur....
Le chemin le plus court sera celui que notre Amour empruntera....
Le destin frappe fort. Et la vie pourrait se vivre sans lauréat....
La condescendance est à blâmer, et le soleil découvre ma pudeur....

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Au loin, j'entends le piaffement des chevaux....
Cela est plus rassurant que ne l'est le silence des médecins....
Certains d'entr’eux se sont montré odieux, affamés, tels des requins....
J’ai besoin de taire ce qui s'est dit. Et alors chanteront les oiseaux....

 

Les sous-entendus esquivent toute vérité....
Je garde mon calme, et mon âme vagabonde....
Toute ambiguïté apparaîtrait immorale et immonde....
Jamais ma confiance ne sera réduite, ni même émiettée.

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La lumière se dissipera à court ou à long terme....
La peur ne m'étreint plus, puisque tu seras là pour me guider....
La frayeur est soumise aux erreurs où la négligence vient frapper....
Mon Amour, ils ont volé ma pudeur : cette porte, je la referme.

 

Jamais pareille cruauté ne devrait frapper notre monde....
Les volcans n'ont aucune maîtrise.... Tout comme moi.
Ce souvenir s'amenuisera avec le temps. Attendrais-je trop de toi ?
Mes larmes tombent , et je ne voudrais pas qu'elles nous inondent....

JACQUES DÉSIRÉ
Le 24 SEPTEMBRE 2009
Condé sur l'Escaut

22:24 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

21 septembre 2009

AU REGARD DU TEMPS....

Le soleil n'ignore pas les sentiments que je lui voue....
Les étoiles m'attirent, telles les marées océanes qui me séduisent....
Les nuages pleurent comme jamais : y aurait-il eu méprise ?
Tombent les feuilles d'une saison précoce qui me caresse les joues.

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L'automne arrive à grand pas, et son décor prend le relais....
Les feuilles flirtent ensemble avant de sombrer à même le sol....
Celles-ci sont emportées par le vent qui, lui, ne joue que son rôle....
Ce vent qui est fidèle aux quatre saisons trouve ainsi la paix.

 

De la cueillette des champignons, il faut en être prudent....
La nature ne s'épuise pas de cette mouvance éternelle....
Les éléments ne réfutent rien, ni la vie, ni l'élégance du ciel....
Pleure aussi notre planète : elle se confie au regard du temps.

 

Je voudrais tant consoler notre planète..., mais y parviendrai-je ?
Quoiqu'on fasse, seul l'Amour, notre Amour, lui rendra confiance....
Les frissons perlent sur mon front, et pourtant j'accuse l'indifférence....
Fiévreuse indifférence qui menace notre monde. Et l'hiver sera de neige.

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Les moulins à vent avaient leur charme : ils faisaient de la farine....
Leurs meules impitoyables se régalaient des blonds épis de blé....
Je reste un moulin qui brasse l'air, et je voudrais tant te combler....
Nos larmes sont conviviales. Arrive la récolte des clémentines....

 

Face au regard du temps, le spectacle est souvent fallacieux....
Jamais la pluie ne pourra embrasser le soleil. Et combien même...!
Si l'espoir se construit auprès d'un arc en ciel, c'est qu'ils s'aiment....
Dès lors l'Amour éclatera au grand jour : ses élans seront audacieux.

JACQUES DÉSIRÉ
Le 21 SEPTEMBRE 2009
Condé sur l'Escaut

22:20 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

09 septembre 2009

LES MOISSONS

Les moissons sont précoces cette année....
Les blés ont failli cuire sous un soleil accaparant....
Les vendanges accueillent du monde : cela est rassurant.
Les canicules réchauffent les océans, et pleurent les marées.

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Que puis-je dire face à ces canicules qui nous angoissent ?
La chaleur éprouve notre monde sous ce soleil de plomb....
Les banquises ont si peur. Les éléments nous font faux bond....
Les saisons acquiescent le chant des oiseaux qui croissent....

 

Arlequin aurait-il retiré son masque, et reteint son maquillage ?
Les citoyens contrariés feront leurs emplettes, voire une enquête....
Les gaulois craignaient jadis que le ciel ne leur tombe sur la tête....
Clovis se serait-il étouffé en vain pour s’alerter de tous les quadrillages ?

 

Les raisons et la pensée ne se suffisent pour comprendre....
La Nasa aurait-elle ouvert les portes d'un futur surréaliste ?
Challenger serait-il responsable en dérivant de sa piste ?
La Nasa surveille les météorites, cela est loin de nous surprendre.

 

Pauvre monde ! Dans quelle jungle vivons-nous ?
Mon tendre Amour, sans toi, je ne peux plus continuer....
Ma liberté serait de te sentir à chaque instant pour te combler....
Les lions seraient-ils plus fidèles et plus protecteurs que les loups ?

 

Sur "Messenger", nos images furent ciblées et salies....
Tes proches n’y sont pas allé assis sur une simple balançoire....
La lune est proche de la mélancolie qui, elle, figure dans son répertoire....
Je t'aime, mon Amour. Blessés, nos cœurs ne servent pas d'abri.

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Un pavé jeté en pleine face ! Nous ne pouvons l'accepter....
Tel le galet qui s'offre au grand large : mon Amour, je me ressaisis....
Les canicules vont s'estomper, mon tendre Époux, je l'ai compris....
Le secret du vent, c'est qu'il a du coffre, et il risque de se mettre à souffler.

 

Tu es mon grand bonheur, mon bel Amour....
Puisses-tu m'entendre, mon Époux, et lire ces mots ?
La sagesse rend humble dans cette jungle. Pourquoi tous ces maux ?
Pauvre douleur, elle ne pourrait se taire. Mais elle n'est pas faite de velours.

JACQUES DÉSIRÉ
Le 9 SEPTEMBRE 2009
Condé sur l'Escaut

23:03 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

03 septembre 2009

SERRES MA MAIN....

Les jours se décomptent, mon tendre Amour....
Pourtant, demain me semble être, encore, trop loin.
Ce n'est pas d'un compte à rebours dont j'ai besoin....
Les heures s'éternisent, et je tourne en rond dans mon séjour.

 

Un violent orage m'a surpris en pleine nuit....
L’eau a inondé la cour en recouvrant les schistes....
Il pleut dans notre maison, mais il nous faut rester réalistes.
Je ne t'apprends rien, mon Amour : pesant est l'ennui.

Grotte.jpg

 

Mon Amour, ne saurais-je ainsi te remonter le moral !
Les montagnes nous soutiennent : jamais elles ne s'épouseront....
Leurs sommets sont blanchis, et avec le temps, ils le resteront....
Regardes, mon Amour, une grotte ! Ne trouves-tu pas cela génial !

 

Le vent s'engouffre dans cette grotte qui nous sert d'abri....
Tu vois ! On y entend des sons mystérieux : le vent chante....
Les sources y naissent. Pour décor, lacs et fleurs se plantent....
Somptueuses montagnes qui sont des ressources de la vie.

 

Non, mon Amour ! ces montagnes ne pourront jamais s'enlacer.
Celles-ci se dressent toujours vers la lumière, et elles en ont le mérite....
Dans leurs galeries souterraines, l'eau y pénètre : jamais le calcaire ne s'effrite....
Serres ma main, et trouves une torche ! Et ne pourrait-on s'embrasser ?

stalagtite.jpg

 

Tu as vu, mon Amour ! Cette galerie est recouverte de souches....
Ne seront-elles pas demain les racines d'arbres ou de buissons ?
Il nous faut vite trouver la sortie avant qu'ensemble nous ne trébuchions !
Combien même ! Je m'agripperai à toi avant que le soleil ne se couche.

 

Nombreux sont les repères, mon Amour : ne serait-ce que le chant d'une cascade !
Élégantes montagnes pour y voir les chutes d'eau après ces violents orages....
Fermes les yeux, mon Amour ! Puisses-tu formuler des vœux et voir ce mirage ?
J'éprouve le besoin de te réconforter, mon Amour : telles le feront nos accolades....

 

Oublies, mon Amour, les ignominies qui furent lancées contre nous....
Vois-tu, mon Roi, c'est l'indulgence qui va résoudre ce problème....
Épargnons-nous tous dangers en restant humbles : puisque je t'aime....
Nous ne pouvons nager dans le fleuve de l'indifférence, et j'en deviens fou.


JACQUES DÉSIRÉ
Le 03 SEPTEMBRE 2009
Condé sur l'Escaut

17:40 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie