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18 juin 1991

LE CŒUR BLÊME

Ce soir je vais pleurer pour soulager mon cœur blême…
Je ne sais où retrouver, pour mieux m'y perdre, tes regards
Qui, si réconfortants, maquillent mon pauvre sourire bavard…
Où es-tu ? Pour un instant, je voudrais tant que tu m'aimes !…

Je te recherche sans aucun trêve dans le plus profond de mes émois.
Se dessine dans mon cœur, avec mon sang, ton visage à l'intérieur…
Le reflet réminiscence chemine mon corps où ruissellent encore les pleurs…
Je vibre de cet instant, gant je fuis votre indifférence où se meurt l'oubli de soi…

Ce soir se discute innocemment l'enfant que je suis qui éprouve
Le besoin de se confier à une lne absente, à un amour essoufflé
Qui s'éloigne au gré de l'épreuve du temps, par mes sages pensées
Qui te sont vouées. Je m'interroge, te cherche et… enfin te retrouve.

Qui suis-je pour oser t'ennuyer, ce soir, avec mes sentiments infirmes ?…
Celui que tu as chassé de tai pour y vivre malgré moi un peu de liberté…
Ce soir je vis un bonheur éphémère, un amour absent qui me confirme
Que je survis encore malgré l'insouciance de mon état et de ce mal incarnés…

À l'encontre e cotre destinée qui pourchasse nos passions et notre aour mutilés,
Je te retrouve enfin. Je soupçonne l'empreinte indélébile,que ton cœur y a laissée,
Car je ne veux ignorer la douceur du bonheur que nous avons vécu décemment.
Et, lorsque par la pesée, je me blesse, je fuis l'onirisme qui, à jamais, me surprend !….

Jacques CORBEHEM
Le 18 Juin 1991
Valenciennes

18:40 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

09 mai 1991

LA VIE NE S'ÉTONNE

Si la paresse venait se recueillir en moi,
Je n’aurais, dès lors, plus de regrets à avoir.
Si le bonheur m’oublie bien malgré moi,
Ce serait une issue fatale de vouloir y croire….

Si tu m’effaces pour en aimer un autre,
La raison ne me retient pour t’en empêcher.
Si je souffre, que ma douleur te rencontre
Près des berges de la peine que tu t’es épargnées….

Je resterai silencieux malgré l’envie
De t’apprendre le naufrage qui m’a détruit.
Ma vie fût ô combien belle auprès de toi.
La vérité pourrait alors se retourner contre-toi….

Je ne peux vivre, ni me réjouir sans t’aimer.
Laisses-moi vibrer de te savoir aussi heureux.
Que la vie puisse te pardonner d’être odieux.
Je crie l’empreinte du silence que tu y as laissée….

Que si j’en pleure jamais la vie ne s’étonne.
En retour, je n’en attendais et je n’en prétendais rien.
Peut-être ne suis-je qu’un enfant qu’on soupçonne
D’être resté innocent à la folie qui dérange à tort les siens….

Jacques CORBEHEM
Le 9 Mai 1991
Valenciennes

07:22 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

08 mai 1991

AU BONHEUR DE L'OUBLI...

Au gré du vent, le cœur meurtri, je pars et m'éloigne
À la conquête du précieux rêve dont j'ai tant besoin.
Blessé je le suis et, sans aucune excuse, je te témoigne
La douleur persécutrice que je vis sans y prêter soin....

Cachées sont ces larmes qui perlent sur mes joues
Et que je te confie sans me louer refuge où chaque soir
Le frisson empoigne mon cœur qui, sans aucun tabou,
Échappe au refrain de ma vie, se heurtant au désespoir....

larme.jpg

 

Tu y as retrouvé, depuis, un léger souffle de liberté.
J'en aperçois, hélas au loin, cet être qui s'éveille...
Pour moi, il est un cœur qui s'éteint, écorché, exilé,
À l'inconnu qui ne s'offrira jamais plus aux querelles....

 

L'indifférence s'installe dans cet exil devenu mien.
Au plus lointain de nos jours heureux, se défend et vit
Une âme soucieuse et scrupuleuse, reprochant aux siens
De clamer un sourire encore précoce au bonheur de l'oubli....


 

JACQUES DÉSIRÉ
Le 8 MAI 1991
Condé Sur l'Escaut

10:21 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

17 avril 1991

SI T'AIMER EST UN PÉCHÉ....

Je vois dans mon ciel se briser mon miroir
Qui m'a autrefois apporté tant de bonheur....
Que puis-je, hélas, faire d'autre que hurler
La douleur qui gronde et s'empare de mon être ?


miroir.jpg

 

Se rapprochant de cet être, les démons qui pavoisent de voir
Le sang jaillir de ce corps humilié, amputé par la douleur.
Que méprisant mon cœur meurtri, blessé, souffrant l'infirmité.
Sentant la mort approcher, je voulais tout compromettre....


 

Je n'ose et ne peux franchir seul cet étrange couloir
Accompagné de ces infâmes démons qui sèment la terreur
Pour mieux vaincre mon âme persécutée, abattue, violée.
Que l'enfer cherchait à apprivoiser pour me faire disparaître....

 

Mon sang se répand le long de cet horrible couloir
Où aucun ange n'est venu pour exorciser la douleur.
J’en crève à petit feu cette nuit maudite, terrifié
Par ce cœur extirpé par le malheur qui se veut seul maître....


demon.jpg

 

Jamais ces si odieux démons n'ont prétendu me croire
Par le passé que je savais trahi, seul. Courait la rumeur
Que tu me détestais. De tant souffrir je t'offrais l'humilité :
Ton départ en fût encouragé à en meurtrir mon être....


 

S'il te reste un peu d'amour pour me voir,
Tu pleureras ce que je pardonne " au Seigneur "
De vouloir me voler. Si t'aimer est un péché....
Qu'il m'arrache le cœur : devant lui je veux comparaître....


JACQUES DÉSIRÉ
17 AVRIL 1991
VALENCIENNES

10:19 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

18 janvier 1987

L'AMOUR, LA ROSE....

Se meurt après une longue saison
La passion que j'éprouvais pour une fleur
Que jamais l'épreuve du temps ne pourra effacer....

Une fleur cacha ses épines
Sous de soyeuses pétales,
Écorchant ma main qui s'apprêtait à la cueillir....

rose.sang.jpg

 

Mes yeux déversaient du poison.
Car la haine venait meurtrir mon cœur
Qui, lui, cherchait en vain à se venger....

Je devais découvrir alors l'étamine
De cette rose au destin fatal
Mélangeant à son pollen mon sang qui finit par la recouvrir....

Puis, séchée par le soleil,
La corolle souillée de cette rose
Fût emportée par le vent....

De furtifs regards cruels
Me firent regretter l'éclat de cette rose
Qui, étendue sur le sol, offrait un spectacle peu exaltant.

 

JACQUES DÉSIRÉ
18 JANVIER 1987
DENAIN

10:30 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

16 janvier 1987

LA VÉRITÉ QUI BRÛLE

De la pluie arrose mes nuits.
Hélas, je n'ose crier la rage
Qui me harlèle chaque jour davantage
En laissant consciemment s'installer l'insomnie....


3032.jpg Est-ce une part de faiblesse
Lorsqu'on maquille et cherche à taire
La vérité qui brûle au fond de soi
S'enfuyant au profit d'un état d'ivresse...?

 

Les offenses me font du tort.
Elles n'engagent que la colère passagère
Débordante au plus profond de moi.
Malgré la raison qui me mord....

 

Et après de longues nuits d'insomnies....
Je retrouve, avec amour, l'étoile qui a préféré
Me venir en aide plutôt que se cacher
Derrière l'indifférence qui siège sous un immence ciel  gris....

JACQUES DÉSIRÉ
JANVIER 1987
VALENCIENNES

10:28 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

08 novembre 1986

LES COULEURS DU TEMPS

Maquillent les saisons qui s'éteignent et se renouvellent
Pour émerveiller la croisière de ma vie....
Le printemps s'est enfui,
Laissant dans mon ciel

L'éclat d'un bleu passion, nourrissant mon bonheur étincelant....

Merveilleuses furent les canicules
Offrant, à mes yeux ouverts,
De prodigieux crépuscules
Où, à mon cœur, l'espoir fût aisément offert....

Précieuses furent les couleurs du temps
Qui transformèrent mon ciel divin
En un visage qui éblouissait soudainement
Mes yeux et ceux de nombreux pèlerins....

Et puis tombèrent les feuilles recouvertes d'honneur
Sur lesquelles fût gravé ce gracieux visage
Tant aimé, que les saisons ont emporté avec la douceur
D'un vent complice, pour partager ce bon présage.

Dans leur éternel mouvement,
Les saisons recommencèrent....
Vers d'autre lieux et divers horizons, elles emportèrent
Le même souvenir qu'a daigné préserver le temps.

Jacques CORBEHEM
8 Novembre 1986
Valenciennes

03:48 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

23 octobre 1986

CŒUR D'UN AUTRE PRINTEMPS

Des roses égaient mon petit jardin.
Pourtant le printemps est pour l'an prochain.
Le Soleil se lève en ce petit matin.
Et se poursuit mon rêve, arrosé par tant de chagrins....

feuilles mortes .jpgL'arrière saison s'abandonne.
Mais c'est déjà la fin de l'automne.
Derrière toutes ces pauvres feuilles mortes,
L'espoir, hélas, a refermé toutes ses portes....

Emporté par la nostalgie en mouvement,
Je pars à l'encontre de son élan.
En réponse perle une goutte de sang
Sur mon visage, réveillé par le souffle du vent....

Les yeux fermés vers un ailleurs
Je m'évade, pour une saison meilleure....
Espérant y retrouver toutes les lueurs
Dans mes nuits, recherchant désormais le Bonheur....

Depuis si longtemps, je l'attends.
Son tendre regard s'égare dans le temps.
Et va, là, où souffle encore le vent,
Au cœur d'un autre Printemps....

Jacques CORBEHEM
Valenciennes
Le 23 Octobre 1986

12:24 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

03 octobre 1986

IN MEMORIAM.... À MON NEVEU....

 

enfant.jpg

Une étoile s'est éteinte,
Aussitôt après avoir scintillé.
Et, pourtant, je n'entends que des plaintes
Illustrant un désespoir feutré....

 

Le soleil brille, insouciant d'une tragique histoire
Qui réunit toute une famille....
Aux yeux gonflés déversant des larmes, et
Qui privée de son enfant,
Ne veut, ni accepter, ni croire que l'heure
Est à l'ensevelissement.
Elle retient son regard éploré sur ce petit cercueil
Que personne n'ose, de ses mains, recouvrir d'argile....

 

La pluie tombe à flots.
Un ange vient de naître....
Et, s'ouvrant, les portes de là haut
Accueillent l'enfant que seul Dieu peut reconnaître....

 

De son corps sans vie
Il ne reste plus aujourd'hui
Que le triste souvenir de ce malheur
Qui demeurera à jamais dans notre cœur....

JACQUES DÉSIRÉ
Denain, le 3 Octobre 1986

23:30

06 avril 1986

LES QUATRE SAISONS

Sept jours.... Et ce monde fut créé....4770.jpg
Avec le soleil, la lumière est née....
Avec la lune, les nuits se sont éclairées....

Les étoiles pour recouvrir le ciel de nuit
Illuminent la vie de l’homme qu’elles conduisent
Pour éterniser la lumière qui jaillit....

Pour la paix, retrouve l’amour....
L’esclavage est sans retour....
Éternise et prie ton courage à ce jour....

 

 

2681.jpgComme le font les étoiles,
Étincelle le bonheur dans ton amour,
Sans te recouvrir d’une ombre voile....

Comme le fait un bleu ciel,
Illumine le bleu vérité dans ton amour
Sans te perturber des nuages privilégiés du ciel....

Comme le fait le soleil, là-haut
Brûle le bonheur de tout ton amour.
Jaillira sur la terre la lumière de ton cœur chaud....


Dans l’ombre nuit sans lune,    2492.jpg
L’homme prie sa pauvre fortune,
Pour s’inventer la lumière d’une autre lune....

La richesse de la terre séchée
Par les pluies va être inondée.
Enterré par l’homme, l’amour te fera pleurer....

Dans le ciel vont disparaître les étoiles....
Dans l’ombre, la nuit sera glaciale....
Ce monde perdu oublie les saisons cruciales....



Les quatre saisons pleurent
Un ciel couvert par le malheur
Que l’homme déverse, ignorant qu’il en est le profanateur....

JACQUES DÉSIRÉ
LE 6 AVRIL 1986
DENAIN

17:50 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

05 avril 1986

UN CRI....

Un cri pour la réincarnation
Des âmes innocentes recherchent la paix
Et se brise le silence des mutilations.


coeur-passion.jpg

 

 

Dans l’ombre sont restées les vérités
Des crimes commis par l’humanité
Versant le sang de ces victimes enterrées.

Nuit de souffrance pour un cœur
Que celui d’un vivant inspiré par la douleur
De ce monde désespéré par le malheur.

JACQUES DÉSIRÉ
5 Avril 1986
Denain

17:47 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

28 mars 1986

DE MA PENSÉE

Mon sang est fait de bleu.
Une pluie de pardon pour être heureux….

Ma plume pleure d’insomnie.
Que l’encre de mon cœur ne s’enfuit….

Des nuits sans lune,
Sans attendre, je lève ma plume….

Mes nuits sont grises.
Mon cœur est une étoile…

L’azur du ciel s’éternise.
Dans la nuit, je mets les voiles….

Comme un bateau à voile,
Je m’éloigne avec le vent….

Comme un rêve de nuit,
Je m’évade grâce au temps….

Mes nuits sont humides.
Mes yeux perlent d’ennuis….

Mon rêve est timide,
Mon cœur est arrosé par la pluie….

Perce le bleu de ma pensée,
Et je vais me perdre dans un nuage….

De la pluie sur ton visage,
Mon Amour, je t’invite à rêver….

Jacques CORBEHEM
Le 28 Mars 1986
Denain

01:46 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

21 mars 1986

LE SOURIRE PARTAGÉ

L'amour est à deux pas
Et, déjà, ma joie s'en va...

 

Pour un premier,pas
Demain, mon sourire brillera

Je te tends la main
Et je vis sans lendemain.

Une nuit étoilée
Pour un sentiment témoigné…

Mais, déjà, s'enfuit ma joie
Auprès de mes nuits passées sans toi

Mon rêve perce le bleu
Mon amour…., je t'aime bleu.

Jacques CORBEHEM
Le 21 Mars 1986
Denain

18:56 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

ET JE FERME LES YEUX....

Je voudrais fermer les yeux
Pour ne jamais plus les ouvrir….
Je voudrais pouvoir dormir
Pour ne plus plus me sentir malheureux….

Toutes mes nuits sont pénibles.
Mon cœur en est la cible.
Ùn cri me fait souffir.
Des larmes pleurent un souvenir….

Et je ferme le yeux
Sans force pour les rouvrir.
Des larmes jaillissent du fond des yeux.
Mon cœur souffre de ne plus pouvoir s'enfuir….

Et je ferme les yeux
Qui ont peur des adieux
Se noyant dans des larmes.
Ils n'ont pas le choix d'une arme….

Ces yeux crèvent le noir.
Ils se heurtent au désespoir,
Lui brûlant le peu d'espoir
Auquel je veux croire….

Trop tôt pour me coucher,
Mais trop tard pour sortir.
Je reste dans l'ennui, sans avenir,
Sans attendre un sourire pour oublier….

Mon grand sommeil
Se perd dans l'artificiel.
Il me réclame un somnifère.
Et, là, le cauchemar se prolifère….

Je vais me coucher
En rejoignant mon souvenir.
Mon cœur ne veut plus désespérer.
J'ai peur d'un autre avenir….

Je plonge sous les draps blancs
Pour réchauffer mon corps si froid.
Je me retrouve dans mes nuits blanche,
Seul, sans chaleur, sans bras, et sans toi….

Jacques CORBEHEM
Le 21 Mars 1986
Denain

12:45 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

13 mars 1986

AMOUR DE L'HOMME

Amour de l'homme...,
Je ne suis pas un dépravé !
Amour de la femme...,
Flamme, tu brûles ma liberté....

Baiser Gay.jpg

 

 

Amour..., mon cœur t'honore....
Bonheur..., tu me séduis....
La douleur s'évade... Je prie.
Je fuis d'autres pleurs..., je sors....

 

 

Sans complexe, il me faut vivre....
Avenir, tu dois me plaire....
Homme..., je veux te suivre....
Femme..., tu es mon contraire....

L'image de l'homme blessé,
Ravage d'un cœur qui rêve de s'évader.
Hommage à mon enfance..., j'y ai tant appris....
Voyage vers un avenir .., que je veux sans compromis.

gay.jpg

 

 

Femmes et hommes..., je vous aime....
La promiscuité..., a oublié ces louanges, je la déteste....
Ce monde est pourri !.., et je conteste.
Je vous prie de respecter mes " Je t'aime "....

 

Belles sont les fleurs dans mon jardin.
Mon enfance s'est endormie.
Et l'homme pleure son chagrin,
Son passé s'évanouit pour la vie....

 

Je ne veux plus vivre dans la critique.
Ce monde vit de morale rustique.
Amour.... La serrure est sublime.
La clé du désespoir, je la supprime !....

ilot.sable.jpg

 

Sentiments émotionnels sont témoins et profonds....
Que les océans sont immenses, et j'ai touché le bas fond !....
Les eaux profondes y sont limpides et claires...,
Que les rayons du soleil y passent au travers.....

 

Mais je n'oublie pas que la Femme est égale face à l'Homme.
Parfois nos mesures, dans le respect, ont leurs propres différences.....
Mais sachons partager,.. et communier,.. ensemble nos doléances....
Que fredonnent, déjà, à nos ouïes,.. la moisson de nos automnes.....

JACQUES DÉSIRÉ
13 Mars 1986
DENAIN

17:45 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

22 février 1986

DANS CE LIT TROP FROID

Dans ce lit trop froid
L'amour n'est pas au rendez-vous.
Toujours seul. Tu n'existes pas. J'avoue.
Le silence m'éloigne un peu de toi.

Je rêve de toi.
Mais toi, tu n'es pas l)à.
Je vais partir dans la nuit
Pour m'évanouir dans ce lit….

Je crie cette solitude qui m'assure l'ennui.
Je crains de mauvaises habitudes
Au travers de ces longues nuits
Que je pleure, sans abri, et sans certitude.

J'ai froid…. Je n'ai personne à aimer.
Je recherche ton cœur pour mieux me protéger.
Loin  de tout…. Mais trop loin du grand amour.
Seul, je vais me perdre sans secours.

Je crève de froid en rêvant de toi.
Dans tes bras, je voudrais renaître.
Ces larmes ne font mal, et je cherche à disparaître
Dessous ces couvertures d'où, déjà, je m'éloigne de toi….

Dans mon rêve, je ne cherche qu'à t'aimer,
Toi qui possède un cœur de roche.
Mes sentiments submergeront, dès ton arrivée,
Ton cœur noyé dans la tristesse, que je reproche.

Je voudrais fermer le yeux
Pour ne jamais plus les rouvrir.
Car je ne fais que courir
Auprès d'un lit sans chaleur et sans feu….

Je ferme les yeux
Sans penser à demain….
Je pleure comme un malheureux,
Versant des larmes jusqu'au petit matin.

Jacques CORBEHEM
Le 22 Février 1986
Denain

01:58 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

14 février 1986

L'ESPOIR

Un lendemain de bonheur
Dans ta petite demeure,
Un souffle de raison
Balaie ta petite prison.

 

Un léger ciel bleu
Te rend heureux
Et recouvre ta maison
En l’espace d’une floraison.



C’est l’espoir qui te parle
De tes larmes qui te charment.
Et c’est une rivière qui existe
Au travers de lumières qui scintillent.



C’est une pluie qui se sèche
Au retour du soleil qui s’empresse.
C’est une nuit qui te cherche
Dans tes journées pleines de promesses.



C’est l’appel d’un sourire
Bien après de longs soupirs.
C’est un besoin de vivre
À l’approche d’une lune qui t’inspire.



Ce sont de tendres regards
Au cœur d’une vague qui s’attarde.
Ce sont des yeux qui brillent
Malgré ton beau sourire.



C’est un chant de merveilles
Quand l’espoir se réveille....
C’est un paradis qui frappe à la porte
Au mouvement du rêve qui t’emporte.



C’est la mer qui se calme
Devant l’ennui que tu blâmes.
C’est une étoile qui passe
Dans un bleu nuit qui s’efface.



C’est un silence que tu réclames
Pour innocenter ton âme.
Et c’est un bon présage
Que celui de ton message.



Et se gravent sur ton tableau noir
Ces écritures qui te parlent d’espoir.



Jacques CORBEHEM
Le 14 Février 1986
Denain

03:55 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie

06 février 1986

ET PUIS DEMAIN....

Dehors, il fait froid                     
Et tombe un rideau noir
Puisque le soleil s'est enfui....

Plus de rêves....
Plus d'illusions....
Plus aucun sentiment....
Ciel.de.lune.jpg

Le vent souffle très fort.
Dehors, il fait trop froid.
La nuit s'est installée....

L'heure est au pardon.
Le châtiment sera sévère.
La nuit sera très froide....

La pleine Lune est vive
Et perce l'obscurité.
Le silence est étrange....

Une terre souillée par le sang
Se met à confier son passé.
Le poison de l'homme....

Le poison des guerres défendues.
Car des innocents ont payé
De leur vie....
ciel.rouge.jpg

Le poison des essais nucléaires....
Notre planète en a souffert....
Que l'on doit à l'évidence taire.

Le vent souffle très fort,
Un tourbillon emporte au loin
Des feuilles mortes....

C'est déjà la fin....
Une saison d'automne se meurt
Et, un rebelle hiver arrive....

L'hiver sera rigoureusement froid....
L'hiver pleurera sa blancheur...,
Sa candeur sera rude, l'hiver s'installe....

Les flocons de neige
Tomberont d'un ciel gris.
Son manteau blanc sera pur....
ruisseau.cailloux.jpg

La rivière de vos désirs
Et le pouvoir de votre inconscience
Se glaceront cet hiver....

Le poison d'une nuit hivernale....
Le poison de la trahison vivra l'enfer....
Cet enfer frissonnera la mort....

Le ciel gris est une menace
Pour l'Éternité de la lumière
Et gèle les sources....

Le froid s'abat sur notre terre....
Le temps se glace....
Car la ville est morte....

Une tempête se prépare....
Un cataclysme est annoncé....
La miséricorde est proche....
tornade.jpg

La terre tremblera....
Les océans se déchaîneront....
Le tonnerre s'acharnera....

La nuit pleurera sa tristesse....
Car s'est envolée toute sagesse....
Et, tristesse se vengera....
Elle s'épuisera pour enrayer l'enfer....

L'enfer qui est l'absence de compassion....
L'enfer qui emprisonne tout l'amour....
Puis l'amour s'acharnera pour rétablir l'équilibre....

Cette pleine lune sera si mystérieuse.
Pour chasser toutes les sombres lueurs....
La nuit sera longue. Pourtant ne veut s'éterniser....

La peur frappe aux portes fermées
Les frissons montent jusqu'au paroxysme....
La peur du temps est de glace....
lune:pyramides.jpg

Cette nuit annonce le retour de l'innocence.
Demain, l'amour habitera notre terre.
Noble pleine lune, et flétrira l'indifférence.

Le passé s'éloigne....
L'avenir se rapproche....
Et le vent soufflant très fort, s'essouffle.

Un éternel recommencement....
La vie..., la mort..., la mort..., la vie....
Demain, à nouveau, la lumière vaudra son pesant d'or....

La nuit va évanouir....
La lumière reviendra,
Et, l'espoir refleurira....

L'avenir sera fragile....
La paix sur la terre
Appelle, ainsi la vie....
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Cette nuit fera partie de passé....
Une autre pleine lune.... Puis une autre encore....
Afin que puisse naître, un autre souvenir....

Étrangement, ce sera un hiver glacial et crucial....
Puisse-t-il assassiner toute l'indifférence...!
Car la pluie inondera nos visages....

Et puis demain..., le Soleil scintillera....

JACQUES DÉSIRÉ
06 FÉVRIER 1986
DENAIN

17:43 Publié dans Essai poétique | Tags : poésie